Exposé sur la tradition dans l'oeuvre le gong à begayé
Publié le 17/11/2025
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Plan
Introduction
I.
II.
III.
IV.
Biobibliographie de l’auteur
Différentes parties de l’œuvre Le gong a bégayé
Manifestation de la tradition dans l’œuvre le gong à bégayé
Analyse de l’œuvre
Conclusion
2
Introduction
La tradition depuis fort longtemps représente en Afrique un héritage qui se conserve et se
transmet de génération en génération.
Il n'y a pas d'héritage plus respectable que celui qui est
librement légué aux générations suivantes.
Et il n'y a pas de meilleurs héritiers que ceux qui
choisissent librement de cultiver ce que le passé leur a transmis, confié, pour inventer encore.
C’est à ce titre qu’intervient le respect à la tradition dans la pièce théâtrale "le gong à bégayé"
de Apollinaire AGBAZAHOU qui fait l’objet de notre exposé.
Pour mieux comprendre et
réfléchir sur la tradition dans l’œuvre Le gong a bégayé, nous ferons ressortir d’abord la
biobibliographie de l’auteur ensuite nous déclinerons les différentes parties ainsi que résumé
de l’œuvre enfin nous montrerons ses manifestations tout en précisant la page dans l’œuvre.
2
I.
Biobibliographie de l’auteur
1) Biographie de l’auteur
Apollinaire AGBAZAHOU, inspecteur de l’enseignement secondaire ,dramaturge et auteur de
l’ouvrage ,un recueil de deux pièces de théâtre inscrit au programme en
classe de seconde, était l’invité du club d’animation littéraire un samedi où il était présent à
l’auditorium de l’institut ion française du Benin à Cotonou ,le 26 avril dernier .il a livré aux
amis lecteurs du club d’animation littéraire et culturel, tenu chaque dernier samedi du mois
par l’association aiyé culture, les secrets de son entrée dans le cercle des écrivains
béninois .Enseignant de français devenu inspecteur de l’enseignement du second degré,
ancien directeur départemental de l’éducation et ancien président du conseil d’administration
du festival international du théâtre du Benin (FITHEB), où, il a parlé de son entrée dans le
cercle des écrivains et de ses œuvres.
2) Bibliographie de l’auteur
Apollinaire AGBAZAHOU, enseignant de carrière et homme de théâtre est Inspecteur du
second degré et Directeur Département de l’Education.
Il est auteur de plusieurs pièces de
théâtre inédites qui alimentent les journées culturelles dans les lycées et collèges du Bénin.
Ancien Président de Conseil d’Administration du Festival International du Théâtre du Bénin
(FITHEB), il a reçu en décembre 2011, l’oscar des Grands Prix d’Afrique du Théâtre
Francophone (GPATF) pour son amour pour le développement de la culture Bénin en général
et à celui du théâtre en particulier.
Il est né le 23 juillet 1953 à Covè dans la région d’Agonli.
Ses œuvres sont :
Théâtre
La bataille du trône, plumes soleil 2010
Le gong a bégayé, plumes soleil 2012
Nouvelles
Kalétas la mascarade, Flamboyant 2011
Douloureuses amours, in même l’Amour saigne, plume soleil 2012
L’empire noir sur la toile de l’univers, in Obama et nous, plumes soleil 2013
Tente de lecture (édition revue et augmentée « manuel »)
Lecture écriture préparation au Bac 2012 (manuel)
2
II.
Différentes parties de l’œuvre Le gong a bégayé
Le gong a bégayé est un livre racontant une histoire fictive qui se déroule au palais royal de
Danxomè.
Il est constitué en tout de six symboles:
Symbole d'ouverture:
Le Kpanligan déclame les louanges royales, le gong et la baguette en main pour bien rythmer
ses éloges.
Mais Vidaho, prince moderniste, ne voulait pas être dérangé par le son du gong.
Il
va donc demander à Kpanligan d'arrêter les louanges des ancêtres pour s'affairer à autre chose.
Mais ce dernier refuse et lui rétorqua que les mänes de leurs ancêtres s'alimentent de ses
louanges.
Très en colère, Vidaho se met à menacer Kpanligan.
Ce dernier continua toujours,
mais le moment où il voulait signifier l'importance de son travail, le gong se met à bégayer.
Le roi devint très en colère au point qu'il voulait le tuer.
Mais il donne une chance au griot de
s'expliquer sur sa maladresse.
Le Kpanligan se met alors à trembler et dénonce ensuite le
comportement de Vidaho à son égard.
Le roi pardonna alors le griot et ce dernier remercie le
roi de lui avoir laissé la vie sauve.
Deuxième symbole :
Le roi demande à Vidaho de s'expliquer mais ce dernier refuse de reconnaitre son erreur.
Prince héritier, Vidaho demande à ce qu'on ne parle plus de tradition devant lui.
Troisième symbole :
Le roi reconnait l'erreur de Vidaho.
Le Kpanligan et le migan se mettent alors à expliquer au
roi le mauvais comportement de son fils Vidaho face aux traditions.
Vidaho se met alors à
crier à Migan et lui dit qu'il ne veut pas emprunter le chemin des ancêtres.
En entendant cela,
le roi devient en colère et demande à son fils Vidaho de fermer sa bouche jusqu'à ce qu'il
devient roi pour donner des ordres.
Quatrième symbole :
Le roi essaie de faire raisonner son fils Vidaho en lui donnant des leçons de morale et lui
expliquant les origines du royaume de Danxomė.
Très insolent, le prince ne voulait pas des
leçons de morale et explique ensuite à son père qu'il a honte d'être un descendant des ancêtres
sauvages.
Cinquième symbole :
Kpanligan revint sur scène et se met à expliciter le phénomène de l'esclavage.
À la fin du
symbole, le roi confia à Vidaho la signification de la jarre trouée de Guézo voulant faire
participer toutes les couches de son royaume au développement: « si tous les danxomènous
venaient de leurs doigts boucher les trous de cette jarre trouée, alors la patrie est sauvée
confiait-il.
Sixième et dernier symbole :
Tous les acteurs de la scène se mettent à boucher les trous de la jarre trouée avec leurs doigts
y compris le prince Vidaho qui est maintenant fier de ses traditions ancestrales.
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III.
Manifestation de la tradition dans l’œuvre le gong à bégayé
En effet l’école coloniale a déraciné les enfants africains qui vont à son école ; c’est ce que
l’auteur a montré dans son ouvrage en opposant la tradition à la modernité.
Pour faire passer
son message, l’auteur a utilisé des personnages comme VIDAHO ; il incarne les modernistes,
c’est-à-dire ceux qui sont allés à l’école du blanc et qui sont suffisamment trempés dans la
culture occidentale au détriment de leur culture ancestrale c’est dire, la culture africaine.
VIDAHO , ce nom , dans le dialecte fon signifie le fils ainé.
Dans l’ouvrage père de VIDAHO
est le roi de DANHOME ,ancien nom du Benin d’alors mais dont le siège est Abomey .
Selon
la culture dahoméenne, quand un roi meurt, c’est son fils ainé qui va au trône, c’est pourquoi
l’auteur simule à travers ses messages que VIDAHO est la personne qui succèdera au trône de
DANHOME après la mort de son père, un roi du DANHOME.
Dans l’ouvrage, VIDAHO, fidèle élève de récole des colons, donc super moderniste
n’acceptent pas les pratiques traditionnelles grandement aimées, respectées et défendu par son
père et tout le peuple traditionaliste du DAN HOMEY.
Alors, un jour, VIDAHO a provoqué la
colère de son père, roi et gardien de la tradition.
En effet, VIDAHO a interrompu
KPANLINGAN dans son rôle de chanteur des éloges des rois de DANHOMEY.
Au fait,
kpanlingan, ce nom fon a pour signification, un géant gon sacré qui accompagne les éloges
des rois dans le royaume de DANHOME.
Avec l’évolution que connais la langue Fon, ce nom
désigne désormais celui qui le tape et qui chante les hauts faits surtout des rois dans le
royaume de DANHOMEY.
Dans l’ouvrage, VIDAHO a violemment interrompu
KPANLINGAN qui commença, comme d’habitude, à chanter les éloges du roi à la devanture
du palais royal.
VIDAHO le défend à plusieurs reprises puis, finit par lui arracher violemment le gon sacré au
KPANLINGAN est écrit dans l’ouvrage cette parole de VIDAHO contre KPANLIGAN: «
Aaaaaaaaaassez ! Infatigable casseur de tympan.
Cache- moi ce casse -tympan et cesse de
vociférer comme un écorché vif.
Les Danhomenou ont plutôt besoin de pain pour mieux
réfléchir au défi de leur temps.
»p 66.
A ces mots et même d’autres plus violents et offensifs
de VIDAHO ; Kpanligan, excédé moralisa en le ramenant à la raison en ces termes
justificatifs du bien-fondé des pratiques traditionnalistes: « VIDAHO!
Tu tiens des propos d’iconoclaste véhiculant des Implicites graves.
On ne balaie pas d’un
revers de main son passé… » il va plus loin en disant : « qui renie son passé devient un jouet
des caprices du progrès.
Le passé est le socle sans lequel l’existence devient une aventure.
»
Puis il conclut en ces terme : « … il faut l’aimer et apprendre à l’assumer, prince » p67.
Dans sa conclusion ; il invite enfin, VIDAHO à aimer la culture de....
»
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