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EXPOSE SUR L'HOMOPARENTALITE

Publié le 01/11/2011

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Introduction : La question « Peut-on avoir des parents homosexuels « ouvre sur plusieurs sujets : l’homoparentalité aux yeux de la loi, les moyens qui s’offrent aux couples homosexuels pour avoir un enfant, et les conséquences de l’homoparentalité sur les enfants. Ce sont donc ces trois sujets que nous allons traiter.

Le terme « homoparental « désigne le fait d’être parent et homosexuel.

« sociaux sont favorables à l’acceptation de ces demandes mais les président du conseil général, qui décide finalementsi l’adoption a lieu ou non, reste souvent sceptique.

Toutefois, alors que les demandes étaient systématiquementrefusées, la moyenne nationale tournerait désormais autour de 80% de dossiers rejetés. Il n’existe donc aucune discrimination pour ce qui est d’une personne homosexuelle dans son droit à adopter unenfant, car seule, elle peut comme quiconque faire les démarches nécessaires mais les problèmes concernent lescouples homosexuels car ils ne peuvent pas adopter ensemble contrairement aux couples mariés.

Une autreremarque à établir est que, dans la réalité, ce n’est pas si simple pour les homosexuels d’adopter seul car ils vontsouvent être amenés à cacher leur homosexualité pour pouvoir recevoir les autorisations nécessaires. La personne peut également avoir eu des enfants avant de se séparer de sn conjoint afin de se mettre en coupleavec une personne du même sexe qu’elle. III Les conséquences de l’homoparentalité sur l’enfant Il n’y a aucune raison logique qu’un homosexuel ne soit pas traversé du désir d’avoir un enfant. La plupart des opposants aux familles homoparentales utilisent l’argument suivant : selon eux, ce la peut créer unmanque chez les enfants et influencer leur orientation sexuelle future. Il est évident qu’un enfant dont les parents sont homosexuels aura un manque : soit d’un père soit d’une mère,toutefois on retrouve le même manque dans les nombreuses familles monoparentales ; quant à l’orientation sexuelle,on observe des pourcentages presque identiques d’enfants devenus homosexuels dans les familles homoparentalesque dans les familles dont les parents son hétérosexuels. 1) Le manque d’un référentiel parental Une enquête de 1991 menée par l’American Psychological Association arrivait à cette conclusion : « Il est évidentque l’homosexualité est compatible avec un rôle efficace de parent, que les lesbiennes et les gays qui sont parentssont aussi aptes dans leurs rôles que les hétérosexuels, et que la vie familiale qu’ils assurent est au moins d’aussibonne qualité.

Les enfants ne semblent en aucune façon être en position de risque à cause de l’homosexualitéparentale.

» Comme dans les familles recomposées, le parent biologique est vu comme le « vrai » parent et l’autre comme le« beau-père » ou le « parrain », « la belle-mère » ou la « marraine ».

Il n’est donc pas perçu comme un parent desubstitution au parent de l’autre sexe.

Il ne joue pas le rôle du père ou de la mère absent.

Alors que dans lesfamilles recomposées hétéro sexuelles on observe des réticences envers le beau-père ou la belle-mère de la part del’enfant, cette distance n’a pas lieu d’être avec le conjoint du parent homosexuel qui n’est pas perçu commequelqu’un venant remplacer quelqu’un d’autre.

En revanche, la revendication des couples homoparentaux à être unefamille comme les autres peut engendrer un effet paradoxal à savoir la démonstration excessive de la proximité desdeux adultes auprès de l’enfant.

De même, le désir d’enfant est plus développé chez les parents homosexuels, ilsrisquent donc de faire passer leur désir en priorité au détriment de l’intérêt de l’enfant. Prenons le cas d’un enfant qui dit à ses « deux mères » : « Moi, je n’ai pas de Papa.

J’en voudrais un, je vous veuxbien toutes les deux, mais je veux un Papa en plus » .

Sa « quasi-mère » lui répond alors : Tu as deux parents quit’aiment très fort, à l’école tu as plein de de copains, tu as une maison, tu as un chat, tu n’es pas malheureux ».Une autre mère homosexuelle dit de sa fille : « Le référent homme, elle en a partout, dans la rue, dans les endroitsoù il y a la famille, il y a des oncles, des grands-pères.

On ne vit pas dans une société exclue d’élémentsmasculins ». 2) Les conséquences sur l’épanouissement personnel de l’enfant En 1994 ; une autre étude britannique sur de jeunes adultes élevés par des mères hétérosexuelles et d’autresélevés par des mères homosexuelles démontrait qu’il n’existait aucune différence de comportement entre les deuxgroupes.

En outre, 91% des enfants élevés par des mères homosexuelles sont hétérosexuels. Les enfants de parents homosexuels vont aussi bien que les autres.

Ils semblent socialement plus adaptés et plussouples. Stéphane Nadaud arrive aux mêmes conclusions dans sa thèse de doctorat en 2000.

Sa thèse intitulée « Approchepsychologique et comportementale des enfants vivant en milieu homoparental » concerne 58 jeunes âgés de 4 à 16ans.

Selon ses travaux, ces filles et garçons ne « vont pas plus mal que les autres » et ne « présentent pas depathologie particulière » liée au fait d’être élevés par des parents de même sexe.

Il déclare que « l’homosexualité neconstitue pas, en soi, un facteur de risque […] Depuis 1983, elle ne fait plus partie de la classification internationalede maladies mentales, établie par l’Organisation mondiale de la santé ». Enfin, en 2002, l’Académie Américaine de Pédiatrie a annoncé qu’il n’existe aucune raison légitime d’empêcher unindividu ou un couple homosexuel de devenir parent(s) puisque cela ne présente aucun risque concret pour l’enfant. La crispation sur l’homoparentalité relève donc plus du préjugé qu’elle ne s’appuie sur des critères scientifiquesétablis.. »

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