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Henry Stanley par J.

Publié le 05/04/2015

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Henry Stanley par J.-N.-L. Baker Professeur au Jesus College, Oxford Henry-Morton Stanley, de son vrai nom John Rowlands, naquit à Denbigh, dans le nord du Pays de Galles, en 1841, quelques semaines avant la mort de son père ; très tôt, il se trouva confié aux soins de son grand-père maternel qui, lui-même, mourut en 1847. Il passa ensuite entre les mains d'un couple de vieillards, Richard et Jenny Price, qui en furent bientôt fatigués et l'envoyèrent aux usines de Saint-Asaph d'où, accablé de tristesse, il s'enfuit et trouva un abri d'abord chez une tante dans les Galles du Nord, puis chez une autre tante à Liverpool jusqu'au moment où il s'embarqua comme mousse à bord du Windermere affrété pour la Nouvelle-Orléans. Il arriva dans cette ville en 1859, quitta le bateau et se lia d'amitié avec un fripier nommé Stanley qui le traita comme son propre fils et dont il adopta le nom. Pendant deux ans, ils voyagèrent ensemble, mais le vieux Stanley mourut brusquement en 1861 et le jeune Henry dut de nouveau se tirer d'affaires tout seul. Il s'engagea dans l'armée fédérale, fut pris à la bataille de Shiloh (1862) puis, relâché, il entra au service de l'artillerie des Etats-Unis, mais contracta la dysenterie et fut relevé de son poste. Alors, et de diverses manières, il tenta de s'employer et finit par retourner en Angleterre ; il y fut accueilli très froidement, se rengagea dans la marine marchande pour revoir l'Amérique, s'enrôla dans la flotte des Etats-Unis, et fut secrétaire de bord jusqu'à la fin de la guerre civile. Après quoi, il parcourut les Etats-Unis et commença une carrière de journaliste, visita l'Asie Mineure en 1868 et retourna dans le nord-ouest des Etats-Unis d'où il envoya des articles au Missouri Democrat. Quoi qu'il en soit, ses pérégrinations le menèrent à New York où il attira l'attention de James-Gordon Bennett, éditeur du Herald, qui l'envoya en Abyssinie en qualité de correspondant de guerre ; grâce aux dispositions qu'il sut prendre avec le chef du bureau télégraphique de Suez, ses informations furent particulièrement remarquées, et il parvint même à transmettre au New York Herald la nouvelle de la chute de Magdala avant qu'elle ne fût connue en Angleterre. Stanley fut ensuite envoyé sur le canal de Suez et au Proche-Orient, et aussi chargé d'observer les événements d'Espagne. Un télégramme de Bennett le rappela à Paris, où il reçut la mission d'écrire des articles sur l'ouverture du canal de Suez, l'expédition Baker au lac Albert, les explorations en Palestine, la politique en Syrie et en Turquie, les mouvements russes dans le Caucase, sur la Perse et l'Inde, et enfin de partir à la recherche de Livingstone en Afrique centrale. C'est entre le 16 octobre 1869 et le 31 décembre 1870 que Stanley entreprit et acheva les préparatifs de cette expédition. A cette dernière date, il arriva à Zanzibar, et la recherche commença. Le 21 mars 1871, une troupe bien équipée partit pour l'intérieur. Elle se heurta à toutes les difficultés communes aux explorateurs africains de cette époque : fièvres, obstruction des indigènes, mécontentement parmi les membres mêmes de l'e...

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