Devoir de Philosophie

Jacob Jordaens par Paul Eeckhout Conservateur du Musée des Beaux-Arts, Gand La peinture flamande au XVIIe siècle se résume tout entière en un illustre triumvirat : Rubens, Van Dyck, Jordaens.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

Jacob Jordaens par Paul Eeckhout Conservateur du Musée des Beaux-Arts, Gand La peinture flamande au XVIIe siècle se résume tout entière en un illustre triumvirat : Rubens, Van Dyck, Jordaens. Mais, bien qu'on ait pris l'habitude d'associer leurs noms, il est difficile, voire dangereux, de comparer leurs oeuvres, chaque artiste ayant ses qualités propres. Chaque oeuvre doit être jugée en fonction de ce qu'elle est, de ce qu'elle apporte et non par comparaison. Jacob Jordaens naquit à Anvers le 19 mai 1593, seize ans après Rubens, six ans avant Van Dyck. Son père, marchand de drap, de toile, sans prétention artistique ni intellectuelle, ne contrariera pas la vocation naissante du jeune artiste. Tout comme Rubens, il est mis très tôt en apprentissage chez Adam van Noort, peintre plus illustre par son enseignement et ses élèves que par ses oeuvres. A vingt-trois ans, n'étant jamais sorti de l'atelier, il épouse la fille de son maître, Catherine van Noort, jolie jeune fille bien potelée qu'il se plaira souvent à faire figurer dans ses tableaux. Sans doute doit-il à ce mariage heureux et précoce de n'avoir jamais entrepris le classique voyage d'Italie, comme tant de ses confrères. Devenu calviniste à la fin de sa vie, il meurt à Anvers et sera enterré à Putte, en terre hollandaise. Sa vie casanière, jointe à ses humbles origines, ne lui permit pas d'épanouir son esprit, d'agrandir son univers, ni d'enrichir son imagination. Il dut par contre à ces circonstances de garder intacts sa vision si personnelle de la

« par Paul Eeckhout Conservateur du Musée des Beaux-Arts, Gand. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles