Devoir de Philosophie

John Hanning Speke 1827-1864 C'est dans le comté de Somerset que naquit en 1827 John Hanning Speke.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

John Hanning Speke 1827-1864 C'est dans le comté de Somerset que naquit en 1827 John Hanning Speke. Passionné pour les exercices violents, téméraire et plein de curiosité, il s'engagea à dix-sept ans dans l'armée des Indes où il fit la dure campagne du Pendjab. Il visita l'Himalaya dans ses parties les moins accessibles, reconnut certaines régions du Tibet et, grâce à cette préparation, il put affronter de plus périlleuses recherches. On supposait alors l'existence, dans le centre de l'Afrique, de grands lacs faisant suite au chapelet des lacs abyssins. Ayant formé le projet de les découvrir, le capitaine Burton, de l'armée des Indes comme Speke, le prit comme second. Entrés chez les Somalis à la hauteur de Harrar, la " Tombouctou " de l'Afrique orientale, traqués pendant quatre mois, ils séjournèrent quelques jours dans la ville et durent battre en retraite en livrant finalement un combat dont Speke revint avec deux blessures et Burton avec la mâchoire fracassée. A la suite de ces aventures, Speke obtint un congé qu'il employa au service des Turcs dans la campagne de Crimée. Mais, comme Burton retournait en Afrique, il se joignit encore à lui. La nouvelle mission, qui se donnait pour but la recherche des sources du Nil, partit de Zanzibar en juin ?857 et débarquait à l'embouchure du Kingani. Elle se composait de soldats du sultan de Mascate, d'esclaves armés, de noirs dits " gens de la Lune " et de nombreux ânes. Après avoir suivi le fleuve à travers un pays cultivé et peuplé, elle gagna une contrée montagn...

« ruinée par la traite, mais charmante, dans l'amphithéâtre formé par les monts Mkambakou. Là, il dut renoncer à l'emploi de la chambre photographique dont la manipulation eût fini par épuiser son compagnon.

Pendant des semaines, le convoi se dirigea vers l'ouest, très mal accueilli partout.

En novembre, il atteignait les bords de la Roumouna.

En décembre, malgré de violentes pluies, il partait de Koko dont le sultan se montra malveillant et ne donna aucun vivre.

La famine qui régnait dans tout le pays rendait impossible le ravitaillement d'un groupe aussi nombreux et le 1er janvier 1861, Speke était obligé, à Djioué-la-Mkoa, de disperser ses gens.

Enfin, le 23 du même mois, il arrivait à Kazé, au centre de l'Ounyamouesi ou “ Pays de la lune ”.

Une poignée d'hommes lui restait. A Kazé, où il retrouvait d'anciennes connaissances, Speke fut dans l'obligation de se mêler à la politique indigène, les marchands arabes étant alors en lutte ouverte avec le chef Manoua-Séra.

Après diverses aventures, il arrivait à Nounda chez le chef Oucoulima, homme sans fiel et généreux, adoré de tous, dont les palissades étaient ornées des crânes et des mains des sujets récalcitrants.

Il eut la joie de retrouver là son compagnon Grant qui, très souffrant, n'avait pu le suivre.

Il décidait pourtant de le laisser à nouveau pour lui permettre d'explorer le lac. A la fin de 1861, le lac Victoria était atteint par le sud-ouest.

Suivant la côte occidentale, atteignant Kagéra en janvier 1862, Speke entrait en février dans la capitale de l'Ouganda où il devait être retenu pendant plusieurs mois par le roi Mtésa, que sa présence flattait et intéressait.

Il vécut à la cour de ce souverain sanguinaire qui, presque quotidiennement, faisait exécuter une de ses femmes sous les prétextes les plus futiles.

Il sut en acquérir les bonnes grâces, lui apprit à tirer, l'affubla de vêtements européens, prit part à ses plaisirs.

Il navigua sur le lac plusieurs jours en sa compagnie pour chasser l'hippopotame et il fit à cette occasion diverses observations dans la baie de Murchison qu'il baptisa ainsi en l'honneur du président de la Société royale de géographie.

Mais là se borna sa connaissance du Victoria et Grant, qui le rejoignit en mai, ne lui apporta aucun renseignement nouveau. Tous deux durent attendre de longues semaines encore avant que le capricieux Mtésa ne se décidât à se séparer d'eux.

Pourtant, ils finirent par obtenir de lui des guides sûrs pour continuer leur route vers le nord et, le 7 juillet 1862, ils réussissaient à s'éloigner de leur encombrant ami.

Ils marchèrent deux semaines durant.

Le pays de Soga qu'ils traversaient contrastait avec celui qu'ils quittaient : à perte de vue la campagne était dévastée par de forts troupeaux d'éléphants qui n'avaient laissé debout ni une cabane ni un bananier. C'est dans cette atmosphère de désolation qu'ils arrivèrent sur la berge d'un fleuve majestueux sortant du lac en un courant de six cents mètres de largeur et qu'ils reconnurent pour le Nil Blanc.

Ils en descendirent le cours pour atteindre, le 15 février 1863, la ville de Gondokoro où ils trouvèrent l'Anglais Samuel Baker venu à leur rencontre. De retour en Angleterre, les explorateurs furent reçus en triomphateurs, et l'on admit que Speke devait recevoir du gouvernement la récompense de ses services.

C'est de cette dernière affaire que discuta l'un des comités de la Société royale de géographie à son congrès annuel de 1864, tenu à Bath au début de septembre.

Speke devait y assister pour exposer le résultat de ses voyages et son ancien compagnon Burton devait apporter la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles