Jules Verne C'est à Nantes que naquit Jules Verne en 1828.

« C'est à Nantes que naquit Jules Verne en 1828.

Dès l'âge de onze ans, il avait manifesté le désir de s'embarquer sur un trois-mâts en partance pour l'Orient, mais son père l'avait rattrapé à Paimb œ uf.

L'un de ses oncles, peintre, fut à l'origine de son développement littéraire : c'est lui qui introduisit le jeune Jules Verne dans la société parisienne et lui permit de faire connaissance d'Alexandre Dumas , de Nadar, de Victor Hugo , et aussi de Feydeau.

Il étudia le droit à Paris, s'associa avec un agent de change, ce qui lui permit de gagner sa vie, Fréquentait souvent les boulevards et les théâtres.

A l'âge de vingt-huit ans, il épousa Honorine de Vianne jeune veuve avec deux enfants.

Avant de devenir agent de change, il avait commencé à écrire quelques pièces dont “ Paille rompue ” en 1850. C'est à partir de 1864 que commence la série de ses grands ouvrages d'anticipation : Le Voyage au centre de la terre en 1864, suivi de De la Terre à la lune , puis Les Enfants du Capitaine Grant en 1868, Vingt mille lieues sous les mers en 1870, Le Tour du monde en 80 jours et L'île mystérieuse en 1873-74, Michel Strogoff en 1876.

Une quarantaine d'autres ouvrages suivront dont Les 500 millions de la Bégum en 1879 et le Rayon Vert en 1882. Dans cette prodigieuse fécondité de Jules Verne intervint un élément important : l'amitié croissante avec l'éditeur Hetzel.

C'est en 1862 que cet éditeur accepta le premier texte du romancier sur Cinq semaines en ballon , et ce n'est qu'à la mort de Hetzel que cette amitié constante et efficace entre éditeur et auteur fut rompue.

A vrai dire, Jules Verne n'avait pas un style excellent, et Hetzel le guidait.

Il acceptait volontiers les critiques constructives de son éditeur, comme le prouvent les centaines de lettres de Bernard Hetzel aujourd'hui à la Bibliothèque Nationale. On peut se demander si Jules Verne croyait à la possibilité de réaliser ses anticipations.

Il semble que oui témoin cette phrase prophétique : “ Tout ce que j'invente, tout ce que j'imagine, restera toujours au-dessous de la vérité, parce qu'il viendra un moment où les créations de la science dépasseront celles de l'imagination.

” Je pense qu'il avait profondément raison.

Il n'a pas prévu l'énergie nucléaire, ni l'antimatière et sa possibilité d'annihilation.

Ce sont bien là des vérités scientifiques dépassant l'imagination. On peut se demander également dans quelle mesure Jules Verne a connu le. »