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la jeunesse

Publié le 24/11/2014

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Socio, culture gé, deuxième partie du semestre 2 CULTURE GÉNÉRALE : LA JEUNESSE. CM1mardi 29 mars 2011 PLAN : I - La jeunesse : une invention récente ? A. Le Moyen-âge et le début de l'Ancien régime : une jeunesse dans l'attente B. Le siècle des Lumières : une jeunesse qui apprend C. Le XIXe : une jeunesse comme rapport de générations D. Le XXe : une jeunesse comme processus II - La jeunesse est-elle un passage ? A. Les sociétés traditionnelles : les rites d'initiation ou la jeunesse absente B. Les société modernes : un passage vers la vie adulte C. La jeunesse n'est-elle qu'un mot ? III - La culture de la jeunesse A. Condition de vie des jeunes B. normes, valeurs et croyances C. Des sous-cultures de jeunes ? Je précise que le prof n'est pas très clair dans ses explications, dans ses dates (il dit souvent "avant", "après") Intro -catégorie jeunesse n'est pas une catégorie sociale fixe -jeunesse : terme qui n'existait pas avant et qui n'existe pas partout. -enjeux idéologiques : les stéréotypes concernant la jeunesse sont forts : la jeunesse est ambitieuse, curieuse, dynamique, insolente, synonyme de beauté (dans la pub c'est sûr), fougueuse, influençable, impatiente, faible et forte en même temps, héroïque, révolutionnaire, rebelle, tumultueuse. -des courants de pensée attribuent des caractéristiques à la jeunesse : la jeunesse est source de changement (que ce soit à l'extrême gauche comme à l'extrême droite : phase obscure du cours) => en gros, dans les partis politiques, la jeunesse est vue comme la régénération du parti, porteuse d'idées nouvelles. -forme de jeunesse : indicateur dans la société de l'importance de la place de l'éducation chez un gouvernement, de la modernité du pays, du renouvellement de la population (c'est elle qui mettra au monde les futurs terriens) -la jeunesse n'est pas tolérante par nature mais se montre plus tolérante que les autres classes d'âges. -La jeunesse n'a jamais eu autant d'importance alors que dans le même temps elle n'a jamais été aussi vieille (on ne sait pas où s'arrête la jeunesse : à 20 / 25 / 30 ans ?) I - La jeunesse : une invention récente ? -La jeunesse va être constituée grâce à deux changements importants : l'allongement de la durée d'étude et le recul de l'âge auquel on commence à travaille. La jeunesse n'a pas toujours été la même. Quelques grandes tendances présentées dans cette partie : A. Le Moyen-âge et le début de l'Ancien régime : une jeunesse dans l'attente. Certains historiens expliquent que l'enfance n'a pas réellement de vérité sociale à l'époque (MA) : thèse défendue par Arie. On ne parle pas d'enfance au MA. Les enfants sont confondus avec les adultes. Aries s'intéresse à l'iconographie : les enfants sont assez laids, représentés comme des adultes miniatures, moches. On refuse la morphologie enfantine. Les enfants n'ont pas encore de vêtements spécifiques, adaptés à leur taille. Les adultes ne les préservent pas des sujets qui peuvent les choquer : la peur, la sexualité, ... sont par exemple sont abordés sans crainte devant eux. La thèse d'Aries peut être contestée (pourquoi ?) Norbert Elias : l'initiation des enfants est selon lui très crue. On ne cherche pas à faute de distinctions entre enfants et adultes. Thèse contestée car les enfants n'avaient tout de même pas les mêmes droits : Elias montre que la politesse envers les parents montrait que la distinction était présente. On ne jugeait pas les enfants de la même manière. La jeunesse pas n'a pas d'existence pratique : dès 7-8 ans on les met au travail. L'historien Duby s'intéresse au MA, à la société chevaleresque. Il y a à cette époque une sorte de service militaire pour les jeunes issus de l'aristocratie qui partent en bandes dans l'Europe en quête d'honneur, de prix (grâce aux tournois). On peut parler de cette jeunesse en attente: à la fois assistée, à la fois envers laquelle on est dur. Si l'on n'est pas marié on n'est pas un adulte et alors on est considéré comme dépendant, pas encore mature. Sous l'Ancien régimela jeunesse est constituée des aristocrates qui se marient tardivement en attendant le retrait de leur père, pour passer à l'âge adulte. En attendant que leur père s'en aille, ils vivent une vie paisible, oisive, faite de luxe et de jeux. B/ Le siècle des Lumières : une jeunesse qui apprend. Changement de regard vis-à-vis de la jeunesse qui va permettre à cette catégorie sociale de se donner plus de consistance. Réduction de la taille des familles, donc attention plus grande donnée à chaque enfant. L'éducation évolue, prend plus de place dans la société. Rousseau écrit comme Rabelais des traités éducatif comme "De l'éducation". Ensuite viendront les textes de John Locke et de Fénelon dans lesquels ils abordent la façon de s'occuper des enfants, du développement de leur personnalité, de la préservation de leur santé. En ce qui concerne les filles, on veut les former au gouvernement de la maison. Il faut apprendre aux enfants leur futur rôle d'adulte et leur personnalité : période d'épanouissement. Avec le développement de la bourgeoisie le jeune ne va plus nécessairement ... Alors qu'à la période des Lumières les jeunes doivent acquérir leur place grâce au mérite, à l'éducation : il faut éduquer les jeunes pour leur permettre de réussir. Avant, la jeunesse était un âge peu important, un âge de l'oisiveté. Au XVIII : la jeunesse est synonyme de progrès. Diderot donnera une définition dans l'Encyclopédie de la jeunesse en commençant par "la jeunesse est l'âge le plus aimable de la vie..." La jeunesse n'est plus quelque chose de négatif. Le XIX contrasté car on consacre la juvénilité => véritable catégorie jeune avec âge positif de la vie mais en même temps => encadrement moral et institutionnel de la jeunesse. à la fois on rend indépendante la jeunesse, mais on l'encadre fortement. 2 phases dans le XIX : Romantisme correspond à la génération de jeunes individus pris du mal du siècle (Musset ou Stendhal en sont les reflets) : ils vivent un espoir déçu (surtout les parisiens et les bourgeois de manière générale) car ils n'ont pas participé aux campagnes napoléoniennes. Création des lycées par Napoléon et des Grandes Écoles. Regroupement des jeunes issus de familles aisées dans ces lieux nouveaux. La classe étudiante apparait. Les étudiants sont un nouvelle catégorie sociale. Louis Le Grand, Henri IV : révolte des lycéens contre l'ordre établi. Conscience politique naissante des étudiants. Les trois glorieuse de 1830 et en 1848 : participation de la jeunesse aux mouvements contestataires. La jeunesse concerne de plus en plus de monde = l'école obligatoire (lois Ferry des années 1880) rend massif le corps étudiant / lycéen / écolier. Catégorie de jeunesse apprentie. Les politiques prennent conscience que cette catégorie d'âge devient importante : ils s'en méfient. Les catholiques créent des structures encadrant l'enfance, la jeunesse. Création de la jeunesse ouvrière : encadrée par les institutions religieuses : jeunes appartenant à la classe ouvrière. Développer l'éducation extra-scolaire. L'Église prend compte de l'importance de faire preuve de tempérance, d'économie, idée d'harmonie entre les classes : enjeux politique, social, économique pour l'Église. Les jeunes sont pour elle les vecteurs de la régénération du milieu ouvrier. Car ils sont plus malléables. D. Le XX : une jeunesse comme processus. À partir des années 1920 : mouvements de jeunesses ouvrières féminines, jeunesses agricoles chrétiennes, mouvement des scouts et des guides de France : institutions d'encadrement. Apparition des auberges de jeunesses en France. Idée qu'il faut former les jeunes entre eux : ne pas mélanger les groupes sociaux. Classer les enfants en fonction des âges et donc des aptitudes. L'idée générale : formation, éducation de la jeunesse dans un sens, donner des normes d'hygiène, de santé. Ambition hygiéniste : hygiène de vie au sens large. Propre?sale, entretient de l'esprit, sexualité, spiritualité. Ce qu'il faut retenir : cette tentative pour encadrer la jeunesse ne va pas aboutir à un mouvement de jeunesse unique qui va regrouper tous les jeunes. Vont coexister une 20aine de mouvements de jeunesse essentiellement religieux. Plus un mouvement officiel : les compagnons de France ( pas obligatoire ). L'idée n'est pas de créer un mouvement unique mais de créer des chefs à tous les niveaux. Ce qu'il faut retenir de cette période : première initiative d'encadrer la jeunesse qu'il faut promouvoir. À la libération, tout cela ne va pas totalement disparaître. La plupart de ces organisations vont disparaître mais l'idée d'encadrer la jeunesse va rester. On va inverser la perspective : l'idée ne sera plu que les jeunes représentent une sorte d'avenir idéalisé de la société mais au contraire que la jeunesse peut représenter un risque de désagrégation sociale : avec l'urbanisation, le développement industriel, les liens sociaux risqueraient de disparaître et les jeunes seraient conduits à une forme d'anomie. On va donc créer des techniques d'interventions, on va former des travailleurs sociaux, des animateurs, issus des mouvements de jeunesses. Il y aura donc des professionnels formés par l'État pour encadrer la jeunesse. On cherche plutôt à réduire les inég...

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Le Moyen-âge et le début de l'Ancien régime : une jeunesse dans l'attente. Certains historiens expliquent que l'enfance n'a pas réellement de vérité sociale à l'époque (MA) : thèse défendue par Arie.

On ne parle pas d'enfance au MA.

Les enfants sont confondus avec les adultes.

Aries s'intéresse à l'iconographie : les enfants sont assez laids, représentés comme des adultes miniatures, moches.

On refuse la morphologie enfantine.

Les enfants n'ont pas encore de vêtements spécifiques, adaptés à leur taille.

Les adultes ne les préservent pas des sujets qui peuvent les choquer : la peur, la sexualité, … sont par exemple sont abordés sans crainte devant eux.

La thèse d'Aries peut être contestée (pourquoi ?) Norbert Elias : l'initiation des enfants est selon lui très crue.

On ne cherche pas à faute de distinctions entre enfants et adultes. Thèse contestée car les enfants n'avaient tout de même pas les mêmes droits : Elias montre que la politesse envers les parents montrait que la distinction était présente.

On ne jugeait pas les enfants de la même manière.

La jeunesse pas n'a pas d'existence pratique : dès 7-8 ans on les met au travail. L'historien Duby s'intéresse au MA, à la société chevaleresque.

Il y a à cette époque une sorte de service militaire pour les jeunes issus de l'aristocratie qui partent en bandes dans l'Europe en quête d'honneur, de prix (grâce aux tournois).

On peut parler de cette jeunesse en attente : à la fois assistée, à la fois envers laquelle on est dur.

Si l'on n'est pas marié on n'est pas un adulte et alors on est considéré comme dépendant, pas encore mature.

Sous l'Ancien régime la jeunesse est constituée des aristocrates qui se marient tardivement en attendant le retrait de leur père, pour passer à l'âge adulte.

En attendant que leur père s'en aille, ils vivent une vie paisible, oisive, faite de luxe et de jeux.

B/ Le siècle des Lumières : une jeunesse qui apprend. Changement de regard vis-à-vis de la jeunesse qui va permettre à cette catégorie sociale de se donner plus de consistance.

Réduction de la taille des familles, donc attention plus grande donnée à chaque enfant.

L'éducation évolue, prend plus de place dans la société.. »

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