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« La Libre Belgique »

Publié le 18/02/2012

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belgique

 

1 Journal de combat, « La Libre Belgique « se veut le défenseur de l'orthodoxie catholique en matière politique, sociale et religieuse. Deuxième en importance des grands" quotidiens belges, ce défenseur des intérêts conservateurs dispute néanmoins à son rival « Le Soir « le premier rang dans l'art d'agir sur l'opinion publique et dans la qualité de ses analyses polémiques.

belgique

« 4 Que ce soit dans sa lutte pour l'enseignement libre, son soutien a la libre entreprise, ses prises de position contre Charles Maurras en 1925 ou sa campagne pour le retour de Leopold III, la a Libre Belgique * illustre avec une parfaite constance le programme que s'etait fixe a Le Patriote » : pour la monarchie, pour l'ecole chretienne, contre l'etatisation et les exces de Ia fiscalite, pour l'eco- nomie liberale.

Hostile au clerge contestataire comme tout ce qui menace l'ordre etabli, le journal defendi ega- lement ('unite beige contre les seductions federalistes. Le pouvoir de « La Libre tient cependant moins I'appui des milieux d'affaires qu'a l'animosIte qu'elle sus- cite, par ses declarations pertinentes et ses prises de position toujours frontleuses, dens l'ensemble de Ia presse beige. 5 Ma igre le fiel de ses insinuations, elle ne laisse pas de susciter chez ses ennemis une espece d'admiration.

Son equipe de reclacteurs, dirigee par Jean Daloze depuis le deces de Victor Zeegers en 1972, presents une remar- quable unite dans l'intelligence polemique, ('art difficile du conformisme sans betise, l'ereintement subtil de ses adversaires politiques.

En 1974, des problemes de gestion provoquent un changement de structure paradoxal : Maurice Brebart, directeur du journal liberal et anticlerical La Derniere Heure *, acquiert une participation majori- taire clans le capital des Editions de La Libre Belgique SA, non sans avoir dO Bonner toutes garanties a a La Libre *. Un comite Ideologique de sept membres (cinq represen- tants des families fondatrices, et deux de Ia redaction) vents depuis lors, statutairement, sur ('esprit et l'indepen- dance du journal. 4 Que ce soit dans sa lutte pour renseignement libre, son soutien à la libre entreprise, ses prises de position contre Charles Maurras en 1925 ou sa campagne pour le retour de Léopold III, la « Libre Belgique » illustre avec une parfaite constance le programme que s'était fixé « Le Patriote » : pour la monarchie, pour l'école chrétienne, contre l'étatisation et les excès de la fiscalité, pour l'éco­ nomie libérale.

Hostile au clergé contestataire comme à tout ce qui menace l'ordre établi, le journal défend éga­ lement l'unité belge contre les séductions fédéralistes.

Le pouvoir de « La Libre » tient cependant moins à l'appui des milieux d'affaires qu'à lanimosité qu'elle sus­ cite, par ses déclarations pertinentes et ses prises de position toujours fronfdeuses, dans l'ensemble de la presse belge.

5 Malgré le fiel de ses insinuations, elle ne laisse pas de susciter chez ses ennemis une espèce d'admiration.

Son équipe de rédacteurs, dirigée par Jean Daloze depuis le décès de Victor Zeegers en 1972, présente une remar­ quable unité dans l'intelligence polémique, l'art difficile du conformisme sans bêtise, l'éreintement subtil de ses adversaires politiques.

En 1974, des problèmes de gestion provoquent un changement de structure paradoxal Maurice Brébart, directeur du journal libéral et anticlérical « La Dernière Heure », acquiert une participation majori­ taire dans le capital des Editions de La Libre Belgique SA, non sans avoir dû donner toutes garanties à « La Libre ».

Un comité Idéologique de sept membres (cinq représen­ tants des familles fondatrices, et deux de la rédaction) veille depuis lors, statutairement, sur l'esprit et l'indépen­dance du journal.. »

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