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La population et la vie en Amérique du Sud

Publié le 29/04/2012

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Le mouvement des populations vers les villes est un problème omniprésent en Amérique du Sud. Les attraits de la ville sont évidents. Il y a aussi la facilité avec laquelle l'ouvrier agricole peut se déplacer par bus, et, depuis la Seconde Guerre mondiale surtout, le nombre croissant de routes ainsi que le bombardement continuel d'informations et de progagande par les radios à transistors sont des éléments qui persuadent le paysan à se déraciner...

« Ci-dessus: D es Ind iennes des haut s plat eaux and ins.

Les Indi en s p ar­ vienn e nt à tra vailler durement à des altitudes sup é rieures à 6 5 00 m , où l 'air est rar é fié.

venance de l'Europe occidentale vers l'Argentine, l'Uru­ guay et le sud du Brésil.

L'Espagne perdit finalement tous ses territoires, mais, auparavant, elle était parvenue, avec le Portugal , à mar­ quer profondément de son empreinte le continent sud­ américain.

A cet égard, on peut citer la facilité avec la­ quelle les races se mélangèrent, physiquement et intellec­ tuellement.

Aujourd'hui, l'Amérique du Sud est l 'e x em- pie classique d'un mélange de races réussi sur une grande échelle .

Actuellement , la population purement amérindienne d'Amérique du Sud compte moins de 20 millions d'habi­ tant s, dont la plupart vivent en Bolivie , en Equateur et au Pérou .

La population blanche est majoritaire en Ar­ gentine , au Brésil et en Uruguay.

La population noire est surtout répartie dans la région des mines d'or de Colom­ bie et du Venezuela ainsi que dans les plantations de la Guyane et du Brésil.

Mais ce s ont les métis, mélange d'A- · mérindiens et de descendants des Ibères, qui forment de loin le groupe de population le plus important.

Dans des pay s comme le Chili , ils sont majoritaires.

Les mulâtres s ont d 'origine ibéro-africainc et les zambos ou cafusos sont les descendants d'Amérindiens et d'Africains.

La plupart de ces gens parlent l'e spagnol et le portugais, cer­ tain s parlent le français, mais un grand nombre d' Amé­ rindiens ne parlent que la langue ou le dialecte de leur tri­ bu.

Le mou vement des populations vers les villes est un pro­ blème omniprésent en Amérique du Sud.

Les attraits de la ville s ont évidents .

Il y a aussi la facilité avec laquelle l'ouvrier agricole peut se déplacer par bus, et, depuis la Seconde Guerre mondiale surtout, le nombre croissant de routes ainsi que le bombardement continuel d'infor­ mations et de progagande par les radios à transistors sont des éléments qui persuadent le paysan à se déraciner.

Toutefois, malgré les nombreuses industries nouvelles, le chômage reste toujours important dans les villes.

Dans beaucoup de cas, il atteint 10 OJo et monte parfois jusqu'à 25 %.

Théoriquement, l'éducation est gratuite partout.

En pra­ tique, il existe un manque à la fois d'écoles et d'en sei­ gnant s.

En Bolivie, 40 % de la population seulement sa­ v ent lire et écrire ; en Argentine et en Uruguay, 20 % sont analphabètes.

Dan s de nombreu s es régions, en outre, les parent s préfèrent que les enfant s travaillent et aident à faire vivre la famille plutôt que de fréquenter l'école.

C'est le cas particulièrement parmi les habitants des villa­ ges et des campagne s.

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