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LA PROTECTION SOCIALE

Publié le 10/11/2011

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Ce n'est qu'au terme d'une longue évolution qu'on est parvenu à la conception moderne de l'aide sociale, en tant qu'obligation légale pesant sur la collectivité publique. Aujourd'hui, la protection sociale en France est assumée entièrement par les pouvoirs publics grâce aux deux principaux instruments que sont l'Aide sociale et la Sécurité sociale. Le ministère de la Santé et de la Famille regroupe actuellement tous les services chargés de promouvoir et d'organiser la double lutte dans les pays contre les risques de maladie et les risques sociaux.

« l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociales .

Puis en 1932 un premier décret du Gou­ vernement institue un diplôme d'État de service social.

Désormais la protection sanitaire et sociale est une affaire des pouvoirs publics et le décret du 29 novembre 1953 introduit la notion nouvelle d'aide sociale.

En 1959, la Division des Affaires sociales des Nations-Unies propose la définition suivante : ,, Le service social est une activité organisée, visant à aider l'adaptation réciproque des indivi­ dus et de leur milieu social.

Cet objectif est atteint par l'utilisation de techniques et de méthodes des-.

tinées à permettre aux individus, aux groupes et aux collectivités de faire face aux besoins, de résoudre les problèmes que pose leur adaptation à une société en évolution et, grâce à une action coopérative, d'améliorer les conditions économi- .

ques et sociales ''· LA PROTECTION SOCIALE AU NIVEAU DU MINISTÈRE Au sein de l'administration centrale, deux directions du ministère de la Santé et de la Famille sont concernées par la politique de protection sanitaire et sociale : la Direction de l'Action sociale et la Direction de la Sécurité sociale.

De même les services extérieurs, objets d'une réforme en 1977, font partie de cette structure.

La Direction de l'Action sociale Cette Direction s'intéresse à certaines catégo­ ries de personnes qu'il convient d'aider ou de pro­ téger : enfants, jeunes, familles, personnes âgées, handicapés .

Elle est donc chargée de proposer et de mettre en œuvre les mesures intéressant cette action .

Il est à noter que son rôle est d'améliorer les conditions de vie de ces individus, sans contrepar­ tie; c'est en cela qu'elle diffère de la Sécurité sociale qui repose, elle, sur l'apport collectif des salariés et des employeurs.

En outre, cette Direction assure la formation des personnels spécialisés dans l'exercice des pro­ fessions sociales et en définit leurs conditions d'exercice.

Elle dispose pour cela d'un service et de trois sous-directions .

Le Service des études et du financement Son activité est double - d'une part, il établit, en collaboration avec les autres directions du ministère, le plan d'équi­ pement social et suit son exécution; -d'autre part, il assure la synthèse des travaux portant l'étude des besoins en matière sociale; il inventorie les établissements sociaux, par région, département ou secteur, et en apprécie les besoins.

Il peut aussi rechercher de nouvelles formes d'in­ tervention.

La sous-direction de la Famille, de l'Enfance et de la vie sociale est chargée d'élaborer la légis­ lation concernant la famille et l'enfance et de veil­ ler à son exécution.

En ce qui concerne la famille, elle est compé­ tente pour les questions touchant l'ensemble de la politique familiale, qu'il s'agisse d'habitat, d'aide financière, d'équipement (comme l'organisation des vacances), ou de services (travailleuses sociales) .

Cette tâche est assurée en relation avec les associations et les mouvements familiaux, comme l'Union nationale des Associations fami­ liales ou le Comité consultatif de la famille.

Elle s'intéresse à d'autres aspects comme la régulation des naissances, la protection des intérêts moraux de la famille dans la presse, à la télévision et au cinéma.

Son action dans la vie sociale vise avant tout à en f~ciliter le développement et prévenir les ris­ ques d'inadaptation.

Pour cela elle participe aux opérations du groupe interministériel «Habitat et Vie Sociale" (H.v .s . ); et surtout, elle tente de pro­ mouvoir une politique de prévention des inadap­ tations sociales de ce qu'on appelle les «familles lourdes "• ou en ce qui concerne la délinquance, la prostitution ou la drogue.

A cet effet , on a créé des centres d'hébergement et de réadaptation qui accueillent pendant un temps limité certaines per­ sonnes considérées comme « inadaptées sociales " ou en passe de le devenir, et les aident à retrouver un logement, du travail et, par une action socio­ éducative, l'équilibre nécessaire à leur réinsertion .

Sont concernés par ces établissements les per­ sonnes qui sortent de prison, les personnes en danger de prostitution ou qui s'y livrent déjà, les vagabonds, les personnes sans logement sortant d'un établissement de soins, ou d'hébergement des handicapés, les familles rapatriées de l'étranger , les inculpés sous contrôle judiciaire, et les condamnés soumis au sursis avec mise à l'épreuve.

Pour l'enfance, elle aide les familles en diffi­ culté, recueille temporairement les enfants, parti­ cipe à la politique de l'adoption, et détermine les principes de fonctionnement des établissements recevant des mineurs et des mères célibataires, placés sous sa tutelle .

La sous-direction de la Réadaptation, de la Vieillesse et de l'Aide sociale élabore la politi­ que d'aide aux handicapés et aux personnes âgées.. »

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