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La Réalisation des cartes

Publié le 15/09/2011

Extrait du document

Les symboles utilisés dans la légende de la

carte sont dessinés en gros puis photographiquement

réduits et reproduits de nombreuses fois sur

un film plastique. Les noms de lieux sont imprimés

puis reproduits sur le film qui est apposé sur

la carte. Chaque couleur est produite sur des

feuilles de plastique. La couleur n'apparaît qu'au

stade de l'impression.

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g z Q @ stéréoscop iqu e.

Les photos obtenues par voie aérienne ou maintenant satellitaire sont redressées afin d'é limin er les variations d 'échelle dues à l'inclinaison des axes op tiqu es.

Après quoi elles sont restituées , c' est-à-dire que toutes les déformations subies par la perspective con iqu e de l'angle de prise de vues son t corri­ gées et annulées ; il faut en effet savo ir que la prise de vue aér ienne n'est pas strictement paral­ lèle à la surface du sol et ne se fait pas suivant un axe s tri ctement perpendiculaire au sol.

Ce la est réalisé à l'aide d'un appareil nommé stéréo­ restituteur.

Celui-c i, relié à une pointe encrée, La préparation des cartes Jusqu 'aux années 1960 , les cartographes tra­ vaill ai ent sur support papier ou film , à l'encre .

Certaines car tes spéciales étaient réalisées en gra­ vure à l'eau-forte sur support en cuivr e destin é à l'impression.

Aujourd'hu i, le support privilégié est un film plastique recouvert d 'une couche inscriptible sur laquelle prendront place les éléments graphiques formant la car te.

1 Une mission A photographique aérienne se déroute selon un plan de vol précis , l'appareil effectuant des passages successifs au-dessus de ta zone à cartographier afin d'obtenir des bandes parallèles d_e photographies.

A gauche , on retrouve une partie de la carte correspondant à ta photo aérienne .

Restituteur .....

analytique.

L'objet photographié est reconstitué par points à l'aide d 'un programme de calcul sur ordinateur.

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Les données sont ~ des mesures faites g directement sur i5 tes clichés .

€ii permet de restituer sur le papier les informations suivies sur les photos.

Toute cette chaîne de trait ement de l'information optique s' appelle la photogrammétrie.

Plus de 80 % de l'information nécessaire à l'élaboration des cartes vient des photos aériennes.

Mais des topographes doivent fournir des données complémen taires sur les positions et les altitud es des points géodésiques par un travail sur le terrain.

Ils doivent également acquérir des informa tions sur les particularités du terrain , les types d végétation, etc ., et révéler des détails cachés sur les photos.

Les symboles utilisés dans la légende de la carte sont dessinés en gros puis photographique­ ment réduits et reproduits de nombreuses fois sur un film plastique .

Les noms de lieux sont impri­ més puis reproduits sur le film qui est apposé sur l a carte.

Chaque couleur est produite sur des feuilles de plastique .

La couleur n'apparaît qu'au stade de l'impression.

Cartographie et informatique Depuis les années 1950 , les ordinateurs ont été de plus en plus utilisés dans la réalisation des cartes .

T o utes les informati ons présentes sur les cartes peuvent être numérisées -c'est-à-dire converties en suites de 0 et 1.

Les données sont stockées sous forme de coordonnées des mesures de posi­ tionnement (su ivant les points cardinaux).

De nos jours, les scanners convertissent directement l es informations analogiques des cartes et des photos en données numériques.

Ces données peuvent être stockées sur des sup­ ports informatiques de masse .

Quand la numéri­ sation est comp lè te , \ es transformations devien­ nent beaucoup plus faciles qu'avec les anciens procédés graphiques.

De nouvelles cartes peu­ vent être obtenues à n'importe quelle échelle, incluant toutes les carac téristiques désirées.

On peut passer directement d' une disquette à un produit imprimé.

Toutes ces amé liorations tech­ nologique permettent d'abaisser le coûts , tout en obtenant des cartes de bonne qualité et faciles à actualiser.

Les ordinateurs peuvent encore accomplir des tâches difficiles, sinon impossibles à mener de façon manuelle .

Le dénombrement automa­ tique de sites ou de zones particulières devient par exemp le abordable grâce à la puissance et à la rapidité de cet out il.

On peut encore utiliser les données cartographiques et photographiques en en faisant une synthèse qui permettra d 'ani­ mer des images tridim e nsi onnell es.

C'est ce qu 'on appelle l'infographie .

Les ingénieurs et les urbanistes ont ainsi la possibilité de créer un paysage dit virtu el dans lequel ils disposent sur une carte générée par ord inateur tou les élé­ ments dont ils veulent connaître l'impact sur la zone en question.. »

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