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La socialisation : déterminismes et interactions

Publié le 01/11/2011

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C’est la période de Noël, Elsa a 6ans et elle s’empresse de feuilleter un magazine de jouets afin d’en choisir quelques-uns. Automatiquement elle s’oriente vers les pages roses (les pages réservées aux filles) : elle remarque une dinette et des poupées. Quant à son frère de 8ans, Cédric, il regarde dans les pages bleues (celles des garçons) et choisi une voiture télécommandée et un mini punching-ball.

On observe donc des inégalités simples dans les choix d’un garçon et d’une fille. Mais pourquoi font-ils justement des choix différents ? Simplement parce qu’il existe des « stéréotypes de sexes « comme il est écrit dans le texte. En effet, si Elsa a choisi la dinette, c’est pour imiter sa maman qui fait la cuisine. Quant aux poupées qu’elle va coiffer et habiller, elles répondent à un idéal de beauté correspondant à une des grandes valeurs féminines. Elsa apprend donc les traits caractéristiques de la future femme qu’elle va être par imprégnation. En revanche, Cédric lui, préfère le punching-ball, puisque son papa lui répète depuis qu’il est tout petit qu’il doit être fort et ne jamais se laisser faire. Il voudrait donc s’entraîner à frapper dans un ballon. Ce sont des normes qu’il a assimilé par inculcation. 

« Question de synthèse rédigée On pourrait définir la socialisation de processus permettant à chaque individu de recevoir et de s’approprier lesnormes et valeurs propres au groupe social auquel il appartient.

Ce groupe social en question peut notammentcorrespondre soit aux hommes, soit aux femmes, dont les inégalités de leurs stéréotypes se reproduisentcontinuellement de générations en générations.

Pourtant, les bouleversements historiques et l’évolution de lasociété ont contribué à renverser les tendances. Nous nous demandons alors : En quoi la socialisation peut être à l’origine de deux grands phénomènes sociaux : certes de la reproduction sociale des inégalités entre hommes et femmes mais aussi de mutationssociales ? Dans un premier temps, nous montrerons que la socialisation favorise souvent la reproduction sociale.

Puis nousexpliquerons qu’elle peut aussi être le déclencheur de changement social. Depuis toujours les hommes et les femmes présentent des inégalités.

En effet, ils se distinguent par des stéréotypestout à fait inconsciemment.

Les hommes et les femmes agissent différemment de manière naturelle ; ils ne se posentaucune question quant à leur façon de faire selon leur sexe.

Cela est bien évidemment dû à la socialisation. Dans un premier temps, nous l’expliquons grâce à la socialisation primaire.

Chaque individu se construitprincipalement durant l’enfance.

De ce fait, tout ce qu’il emmagasine dès son plus jeune âge devient une structuresolide qui se confirme pendant toute sa vie.

La période de l’enfance est donc la base de la socialisation.

C’est alorsque les traits caractérisant les hommes creusent un fossé avec ceux des femmes.

Mais si cela est rendu possible,c’est bien entendu parce que les parents de ces mêmes hommes et femmes ont eux aussi reçu dans leur enfance unapprentissage propre à leur sexe, dont leurs parents ont également perçu le même enseignement, et ainsi de suite.Cela prouve que les groupes sociaux féminins ou masculins ont tendance à se perpétuer plus ou moins à l’identiquedans le temps.

C’est cette même socialisation revenant à chaque fois qui permet de maintenir les différences decomportements entre hommes et femmes. On remarque aussi, que si ces inégalités existent c’est parce qu’un certain nombre de valeurs et normes diffèrentselon le sexe.

Les hommes, par exemple, se doivent d’être viriles et faire preuve de courage : ne pas se plaindre, sebattre en cas de conflit, ou bien être les meilleurs dans une discipline sportive sont des normes masculinesprescrites.

Quant aux filles, elles, font en général attention à leur apparence physique en travaillant leur maquillagemais sont aussi psychologiquement plus à l’écoute que les hommes simplement puisqu’elles ont des valeursconcernant la beauté, la douceur ou bien la compassion.

La socialisation permet donc à chaque individu d’apprendrele rôle correspondant à son statut d’homme ou de femme.

Cet apprentissage peut être assimilé par inculcation ;quand un parent explique oralement à son enfant qu’il doit ou ne doit pas faire ceci ou cela parce qu’il est une filleou garçon.

Toutefois, il peut aussi se faire par imprégnation ; l’enfant imite ou reproduit de lui-même les actions deson père ou de sa mère selon qu’il soit garçon ou fille.

En effet, il s’identifie au sexe qui lui est propre pour reproduireinconsciemment le futur rôle qui lui est attribué. Mais si l’enfance est le socle immuable de la socialisation, on peut tout de même affirmer qu’elle s’effectueégalement dans le domaine du secondaire.

Toutes les institutions en lien direct avec un individu contribuent à lesocialisé ; notamment la scolarisation, les études, la profession, l’entourage, les médias, etc.

Les différentsdomaines d’études, par exemple, montrent aussi que les hommes se distinguent des femmes.

Notamment dans lessciences, où les femmes s’excluent elles-mêmes.

Elles ont effectivement appris plus jeunes, à l’école, que cesdisciplines avaient un penchant assez masculin.

De ce fait, elles ont tendance à rejeter ces domaines.

Tout commedans le sport, où le football est préféré par les garçons tandis que les filles seraient plus attirées vers la danse.Donc la société dans laquelle nous vivons, forgent nos comportements et réactions vis-à-vis de telles ou telles. »

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