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La thérapie sexuelle

Publié le 30/04/2012

Extrait du document

Par rapport à la fréquence des échecs du fonctionnement sexuel et à l'angoisse que ces échecs provoquent, le nombre de thérapeutes sexuels spécialisés est vraiment peu élevé. La majorité des personnes qui ont de tels soucis se rendent plutôt chez leur médecin. Ces derniers peuvent aider, certes, mais ils doivent d'abord accepter Je concept suivant, qui va à l'encontre de leur pratique normale: le 'patient' de la thérapie sexuelle, c'est le couple, c'est-à-dire la relation entre les partenaires, et non un des deux individus en particulier.

« ----------- ~~ -- sion dite 'de la table ronde'.

Les patients et les deux thérapeutes se retrouvent et discu­ tent des faits saillants qu'ils ont notés jusque­ là.

A ce moment, les deux thérapeutes arrive­ ront probablement à une explication possible des raisons de l'accord imparfait du couple; ils la leur présentent et en discutent.

'Quand nous leur tendons leur 'miroir', écrivaient Masters et Johnson, et quand nous leur répé­ tons ce qu'ils nous ont dit, ils se regardent comme s'ils ne se connaissaient pas et comme s'ils se voyaient clairement pour la première fois.' Cette nouvelle prise de conscience et cet aperçu sont le début de la thérapie.

Les thérapeutes espèrent que, à la fin de la ses- .

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sion, ils auront accompli leur tâche de relan­ cer la communication entre les patients.

A ce moment, deux points sont précisés pra­ tiquement à chaque couple.

Tout d'abord, le partenaire qui a une difficulté de fonctionne­ ment doit perdre l'habitude de jouer le rôle de spectateur dans l'activité sexuelle, c'est-à­ dire d'observer sa propre attitude.

La plu­ part des gens qui ont des ennuis de nature sexuelle agissent ainsi par angoisse, ce qui ne fait qu'aggraver leur cas.

Ensuite, le sexe ne doit pas être orienté.

Aucun des partenaires ne devrait se sentir obligé de 'produire, de manifester, d'exécuter'.

Comme le disait William Masters: 'Contrairement à d'autres thérapies, dont le but est d'apprendre à l'in­ dividu à faire quelque chose, nous insistons pour dire que le patient ne doit pas faire quelque chose.' Ce principe est appliqué lors de la première rencontre physique dirigée du couple.

Ils choisissent deux moments dans la journée, où, dans l'intimité de leur chambre, ils se déshabillent et passent leur temps tout simplement à se caresser l'un l'autre, à se masser à tour de rôle et à se caresser pour éprouver le plaisir pur de la sensation du tou­ cher.

On leur demande surtout de ne pas tou­ cher les organes sexuels ou les seins.

Le but de ces premières sessions de 'mise au point des sens', est d'encourager la conscience sen­ sorielle dans une atmosphère de relaxation, sans obligation de pratiquer la relation se­ xuelle.

Le quatrième jour commence par une discus­ sion des 'réponses' et des sentiments que les partenaires ont ressentis la veille pendant les sessions de mise au point des sens.

Deux au­ tres sessions auront lieu alors, où il est per­ mis de toucher les organes génitaux et les seins, pour autant que ce soit d'une façon qui n'exige pas une réponse sexuelle.

Ayant donc appris à se relaxer ensemble, à donner et re­ cevoir un plaisir sensuel sans relation sexuel­ le, le couple est prêt à traiter ses problèmes .. »

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