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Chapitre 3 et 4, Trois essais sur la théorie sexuelle. Freud

Publié le 01/10/2018

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 Il prend comme autre exemple la prostituée, qui a aussi cette disposition polymorphe (et donc infantile) pour son activité professionnelle. Il s’en sert même pour démontrer l’universalité de ce concept en disant que le grand chiffre de prostituées et d’autres femmes ayant cette aptitude sans avoir fait de la prostitution leur métier, montre bien que, je le cite : « Il devient en fin de compte impossible de ne pas reconnaître dans l’égale prédisposition à toutes les perversions un trait universellement humain et originel. ».

        Mais l’influence de la séduction ne peut pas expliquer toute la pulsion sexuelle, elle peut même brouiller les connaissances que l’on peut avoir sur elle car, dans ce cas, l’enfant a été mis trop tôt en relation avec la pulsion en le changeant prématurément en objet sexuel. Mais, même si on a toujours une prédominance des zones érogènes (pulsions orale, anale et phallique), des pulsions dans lesquelles l’enfant est centré sur lui-même; d’autres personnes peuvent prendre une place d’objet sexuel pour l’enfant. On va développer deux autres types de pulsions : la pulsion de montrer/regarder, et la pulsion de cruauté.

        Tout d’abord : la pulsion de montrer et de regarder : l’enfant très jeune a un grand plaisir à montrer ses parties génitales (exemple de courir partout dans la maison avant la douche). Pour la pulsion scopique (le fait de regarder), Freud redonne l’exemple de l’influence de la séduction, il dit que sous celle-ci, « la perversion scopique peut prendre une grande importance pour la vie sexuelle de l’enfant ». Mais il reconnait que cette pulsion peut très bien apparaître spontanément chez le sujet saint et l’individu névrosé. En effet, souvent, un enfant a d’abord l’attention portée sur ses parties génitales (par la masturbation), ce qui le pousse spontanément à en avoir un pour les parties génitales de ses compagnons de jeu : notamment lors des deux besoins excrémentiels : c’est-à-dire la miction et de la défécation. Puis, avec l’effet du refoulement, la curiosité de l’enfant va se rediriger vers les parties génitales par exemple celles de ses camarades (quel que soit leur sexe). Dans de nombreuses névroses, cette curiosité peut devenir la plus grande force pulsionnelle, qui participera à la formation de ses symptômes.

        La pulsion cruelle se développe dans une grande indépendance du reste de l’activité sexuelle liée aux zones érogènes. Cette pulsion apparaît chez l’enfant à cause des faibles digues psychiques (comme nous l’avons dit avant), ce qui provoque le manque de la capacité à compatir. Freud suppose que cette motion cruelle vient de la pulsion d’emprise (pulsion de maîtrise sur autrui ou sur le monde avec une violence contre le réel) et apparaît à un moment où les parties génitales n’ont pas encore pris leur rôle ultérieur. Il dit également que les enfants ayant une grande cruauté envers les animaux et leurs camarades ont une activité sexuelle intensive et prématurée en provenance des zones érogènes. Cette période peut être à l’origine de différents dangers : gardé l’association entre les pulsions cruelles et les pulsions érogène, qui peuvent rester assimiler dans la future vie sexuelle de l’adulte.

        Aussi, Rousseau et d’autres auteurs (comme Tom Johnson) ont montré que la fessée pouvait être dangereuse pour les enfants dont la libido pouvait apporter des déviances par rapports aux normes culturelles en vigueur. Ce châtiment peut notamment provoquer un besoin d’être dominé ou de dominé (=sadomasochisme), et dans les cas extrêmes poussait le futur adulte à commettre des actes de pédophilie.

        Il existe d’autres pulsions, nous verrons notamment pendant le prochain exposé : la pulsion épistémologique : le désir de savoir.

 

 

Bibliographie :

Peter Gay, 1988, Freud, une vie, Paris, Hachette, trad. Tina Jolas, p. 111-112.

Johnson, T.,2001. The Sexual Dangers of Spanking Children.

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« zone néo érogène” ces dernières n’ont à l’origine aucun but sexuel, mais sous certaine condition spécifique au vécu de chaque individu elles peuvent être également associé à un certain plaisir et donc par la suite, lors de la répétition d’un comportement de type stimuli suscité à nouveau une sensation de plaisir et ainsi garder ce caractère.Comme dit précédemment le but de ce genre de stimulation est donc la recherche de satisfaction, la zone ainsi excitée, ayant été choisi d’une manière ou d’une autre, afin de revivre un plaisir ultérieur, ce qui engendre le besoin de répétition.

Cependant n’importe quelle zone ne peut pas remplir ce but de façon durable.

Freud invoque ici le hasard, pour exprimer l’idée que n’importe quelle zone ayant suscité du plaisir chez un enfant, et qui va continuer à la stimulé, ne sera pas persistante si cette zone na pas de but autre.

Il reprend en effet l’exemple du suçotement en disant que ce plaisir buccal est associé à la nutrition.

On arrive donc à dire qu’un vécu de plaisir lié à une zone érogène entraine des états de de besoin qui se définisse par des stimulation interne ; autrement dit des excitations d’origine centrale qui demande une stimulation externe, tel qu’une manipulation ou une succion.

Le but étant que cette stimulation interne projeté sur une zone érogène périphérique appelle un comportement afin d’éprouver un sentiment de satisfaction ce qui suspend la stimulation interne, autrement dit “ qui soulage le désir “ Voilà donc comment Freud explique l’existence des zones érogènes et le but sexuel infantile, cependant il est intéressant de faire le lien entre la formation de ces zones érogène (notamment dans le cas de la sélection des zones érogène prédestiné, et des zones néo érogène), avec les déviances et certain cas d’hystérie (mais ça on le garde pour les questions). Nature de la pulsion Les pulsions sexuelles et les pulsions du Moi ne s’opposent pas d’emblée.

Bien au contraire, au début de la vie, les pulsions sexuelles s’étayent sur les fonctions d’autoconservation, c’est -à -dire qu’elles ont en commun avec elles et qu’elles leur empruntent à la fois leur source corporelle et leur objet ; à ce moment, les pulsions sexuelles ne se définissent, en somme, que par un certain mode particulier de satisfaction qui n’est, pour ainsi dire, qu’une sorte de bénéfice obtenu en plus.

L’exemple type est celui de la succion qui est nait du besoin répétitif de la satisfaction lors de l’allaitement ; avec l’apport alimentaire en lait maternelle et le plaisir que cela procure. Phase anale Le plaisir anal existe dès le début de la vie mais il ne constitue pas la source première de plaisir.

Ce n’est que lorsque s’installe le contrôle des sphincters que le plaisir lié à la défécation ainsi que les conflits spécifiques qui s’y rattachent occupent une situation privilégiée. La zone érogène est la zone anale, c’est -à -dire la muqueuse anale et la zone intestinale.

Elle gardera une grande stimulabilité génitale plus tard.

L’objet de la pulsion est le contenu intestinal ou encore appelé « boudin fécal » par Freud. L’enfant peut retenir ses selles et les accumuler, ce qui lui donnera une plus grande stimulabilité à cause des violentes contractions musculaires qui s’en suivront.

On peut dire que le plaisir surgit à côté de la douleur.

Cette rétention est une stimulation quasi-masturbatoire et dénote un aspect sadique lié à cette phase.

D’une part, par la douleur lors de l’expulsion et d’autre part, par le fait que l’enfant défie ses parents.. »

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