Le concept de Barbare dans l'Antiquité
Publié le 22/02/2012
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Pour les anciens, le barbare était celui qui ne parlait pas leur langue. Il s'agissait donc d'un étranger avec lequel les contacts étaient difficiles, et qu'il était plus sûr de tenir à distance. On le considérait le plus souvent comme non civilisé ou, en tout cas, comme de civilisation inférieure.
Les contacts des Grecs, puis des Romains, avec le monde barbare se sont évidemment développés et ils ont été marqués à la fois par une certaine attirance — le mot «barbare » n'était pas toujours péjoratif et d'ailleurs il désignait les peuples les plus divers — et par le sentiment d'une menace : le barbare était l'envahisseur potentiel.
Ces deux attitudes se sont perpétuées en Occident au cours des siècles, sous la double forme d'une curiosité alternant — et souvent coexistant — avec une réaction de rejet. Le barbare c'est l'autre, tantôt aimable, tantôt méprisable, selon notre humeur, notre degré de prospérité, donc notre capacité d'accueil, et l'idéologie dominante.
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