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Le progrès de l'agriculture, ses limites et ses effets nocifs

Publié le 17/08/2012

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agriculture

Les citoyens veulent une agriculture soucieuse de la préservation du patrimoine agronomique et productrice, en même temps, pas seulement de biens matériels, mais aussi de paysage et d'environnement, d'un projet global qui soit aussi un choix de mode de vie. L'activité agricole est indispensable pour approvisionner la population du monde avec les produits primaires pour la vie et la santé, c'est à dire les aliments, mais dès qu'elle altère profondément l'environnement, elle doit être exercée avec toute la rationalité possible pour éviter des dommages irréparables à la potentialité productive des terrains et pour garantir la salubrité des produits et la tutelle de l'environnement. Il faut aboutir à une agriculture ecocompatible qui soit respectueuse de l'environnement et au même temps qui assure un niveau de productivité raisonnable pour satisfaire, soit les légitimes expectatives de rémunération des agriculteurs, soit les exigences des aliments de la collectivité. L'agronomie nous montre comme augmenter la productivité, mais elle doit aussi être attentive à ne pas laisser aux générations futures un environnement pauvre de ses ressources naturelles. Un retour à l'agriculture naturelle est impossible car les exigences alimentaires d'aujourd'hui sont trop élevées mais il faut choisir des systèmes de culture qui altèrent le moins possible l'environnement et qui puissent respecter la biodiversité et garantir le développement durable. 

agriculture

« d'éviter plusieurs traitements chimiques.

Cette augmentation des doses des pesticides entraine un renforcement des effets pervers et des pollutions.

On trouvemaintenant des pesticides partout, dans la terre, dans l'eau, dans l'air, dans nos aliments, dans le lait maternel.

On s'intéresse surtout à ceux qui se retrouvent dansl'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons, dans les aliments que nous mangeons, ou à ceux qui provoquent une mortalité élevée chez des animauxauxquels l'homme prête attention, comme les mammifères, les oiseaux, les poissons, les abeilles.

Les pesticides qui n'ont pas d'effets nocifs spectaculaires sont jugésinoffensifs jusqu'au jour où l'on découvre qu'ils ne le sont pas du tout, qu'ils se sont concentrés dans les chaînes alimentaires et que la planète tout entière estcontaminée.

Bien entendu, avant de pouvoir être mis sur le marché, les pesticides doivent subir toutes sortes de tests destinés à évaluer leur nocivité potentielle.

Maisles expériences passées n'incitent pas à l'optimisme: combien de pesticides d'abord homologués ont finalement été retirés du marché après une longue périoded'utilisation, en raison d'effets nocifs sur la santé ou l'environnement. II.

Les problèmes liés à l'agriculture intensive Le modèle intensif de croissance pose aussi le problème de la surexploitation des terres qui peut engendrer son épuisement.

L'usage incontrôlé des pratiques dedéfrichement telles que la culture sur brûlis, l'exploitation des terres marginales et des sols pauvres, la réduction des jachères (mise au repos de la terre) et le recoursgénéral aux méthodes de culture mécanique, pour accroître la production agricole, provoquent la surexploitation des terres, qui est la principale cause de ladégradation des terres sèches et de la désertification (Bonciarelli, 2010, p.

179).

Ces phénomènes se traduisent par une érosion souvent irréversible: la végétationdisparaît et le désert s'installe.

Les conséquences de la désertification sont très graves, puisqu'elle entraîne une disparition des terres à cultiver, donc une diminutiondes productions agricoles.

L'eau est aussi menacée par l'agriculture qui en est la première consommatrice.

La propagation des VHR (variétés à hauts rendements),grandes consommatrices d'eau, ne fait qu'augmenter la surconsommation d'eau douce, dont les réserves sont une inquiétude (Pecciarini, 2008).

Encore, plus lapopulation augmente et plus les besoins en produits agricoles s'accroissent.

L'agriculture représente aujourd'hui 70% de la consommation d'eau dans le monde, et sirien n'est fait pour rationaliser son utilisation dans l'agriculture, les besoins en eau devraient augmenter de 70 à 90% d'ici 2050 alors même qu'un certain nombre depays atteignent déjà les limites de leurs ressources en eau.

(Blaise, 2009, p.

3).

Le choix de l'agriculture intensive a aussi son lot de dommages pour les hommes.L'avènement du biocarburant acclamé avec tant de ferveur comme un progrès, cache les problématiques des coupeurs de canne à sucre, réduit à l'état d'esclaves (pasde sécurité sociale, membres souvent mutilés pendant la coupe, dus aux mauvaises conditions de travail…).

En plus, ces dernières années ont été l'objet de plusieurscrises touchant la sécurité alimentaire: bœuf aux hormones, poulet aux dioxines, vache folle et maladie de Kreutzfelt-Jakob, contaminations bactériennes d'aliments(fromage par listeria). L' avenir de l'agriculture Les grands bouleversements qui ont provoqué l'incertitude dans le monde agricole depuis la fin de la deuxième guerre mondiale sont la conséquence principale d' uneforte explosion de la productivité liée soit à l'orientation des politiques publiques dans le cadre de la reconstruction après la guerre, et soit aux transformations de lasociété rurale elle-même: comme, l'événement de la mécanisation, qui a fait baisser le besoin de main d'œuvre et qui a permis augmenter les quantités de produitsagricoles et en améliorer la qualité.

Toutefois, même si les progrès de l'agriculture ont été extraordinaires, l'agriculture moderne intensive a été responsable soit desdégradations de l'environnement comme la pollution des eaux, de l'air et des sols par les produits phytosanitaires, la surconsommation des eaux douces et l'érosion dessols, soit des dommages pour les hommes comme les exploitations dans les pays sous-développées ou les problèmes sanitaires des dernières années.

En ce quiconcerne l'avenir proche, il y a le problème de la biodiversité: l'expansion de l'agriculture, des villes et des infrastructures peut entraîner la disparition d'habitats etconduire à un déclin continu de la biodiversité locale et mondiale.

Donc les politiques qui préserveront plus de biodiversité pourront favoriser un meilleur bien-êtrehumain global en préservant les multiples bienfaits que procurent les écosystèmes.

Les intérêts mis en jeu par l'agriculture sont multiples et touchent toutes lesgrandes lignes directrices de la mondialisation: commerce, politique, finance et même développement durable.

Toutefois, la question agricole devra être révisée si onveut accéder à une autre rationalité, qui met en avant les impératifs écologiques et de santé.

Les citoyens veulent une agriculture soucieuse de la préservation dupatrimoine agronomique et productrice, en même temps, pas seulement de biens matériels, mais aussi de paysage et d'environnement, d'un projet global qui soit aussiun choix de mode de vie.

L'activité agricole est indispensable pour approvisionner la population du monde avec les produits primaires pour la vie et la santé, c'est àdire les aliments, mais dès qu'elle altère profondément l'environnement, elle doit être exercée avec toute la rationalité possible pour éviter des dommages irréparablesà la potentialité productive des terrains et pour garantir la salubrité des produits et la tutelle de l'environnement.

Il faut aboutir à une agriculture ecocompatible quisoit respectueuse de l'environnement et au même temps qui assure un niveau de productivité raisonnable pour satisfaire, soit les légitimes expectatives derémunération des agriculteurs, soit les exigences des aliments de la collectivité.

L'agronomie nous montre comme augmenter la productivité, mais elle doit aussi êtreattentive à ne pas laisser aux générations futures un environnement pauvre de ses ressources naturelles.

Un retour à l'agriculture naturelle est impossible car lesexigences alimentaires d'aujourd'hui sont trop élevées mais il faut choisir des systèmes de culture qui altèrent le moins possible l'environnement et qui puissentrespecter la biodiversité et garantir le développement durable. BIBLIOGRAPHIE Blaise, Mao (2009): L'eau: une ressource de plus en plus menacée, http://objectif-nature.com, Mai 10, 2010. Baroin, Brigitte (2005): Le machinisme agricole en France: au cœur de la mondialisation, l'innovation au service du développement durable,http://www.insee.fr/sessi/4pages/pdf/4p202.pdf, Mai 12, 2010. Bonciarelli, Francesco (2010): Agronomia, Edagricole Scolastico, Milano. Engrais.

(2010, avril 29) b.

Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page consultée le mai 2, 2010 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Engrais&oldid=52737276. Ferrari Mario, Marcon Elena et Menta Andrea (1998): Fitopatologia, Entomologia Agraria e Biologia Applicata, Edagricole, Bologna. Grigg, David (1985): La dinamica del mutamento in agricoltura, Il Mulino, Bologna. Le machinisme agricole.

(2010, avril 25) a.

Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page consultée le mai 12, 2010 à partir dehttp://fr.wikipedia.org/w/index.phptitle=Machinisme_agricole&oldid=52579821. Maїga, Mamadou (2006): politiques agricoles communes en Afrique de l'ouest, http://penserpouragir.org/article211.html, Mai 2, 2010. Pecciarini, Piero (2008): «Acqua bene primario e vitale.

Inadeguatezza e dispersioni», Il Perito Agrario, n° 4, p.

4-5. Rebasti, Paolo (1999): Economia e Politica Agraria, Maritti Scuola, Torino.. »

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