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Le sang

Publié le 04/10/2011

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Le sang est indispensable au bon fonctionnement de l'organisme et au maintien de la vie. Il est propulsé par le coeur dans le réseau complexe des vaisseaux ; par les artères il fournit l'oxygène et les éléments nutritifs à tous les tissus et organes ; par les capillaires et les veines, il contribue à éliminer les déchets métaboliques. Le sang assure le transport vers chaque cellule vivante de l'organisme des substances nutritives dont elle a besoin pour fonctionner : nutriments énergétiques et nutriments plastiques destinés à construire les cellules au cours de la croissance et à entretenir les tissus. Le sang débarrasse également les cellules des déchets produits par leur activité métabolique. Enfin, il assure un rôle de défense en neutralisant ou en détruisant les éléments hostiles, tels les bactéries ou les virus, qui pénètrent dans notre corps.

« Les mécanismes de défense Les globules blancs, ou leucocytes, sont eux aussi fabriqués par la moelle osseuse.

Ils se subdivisent en trois grandes catégories : - les granulocytes (40 à 60% de l'ensemble des globules blancs) ; - les lymphocytes, qui circulent non seulement dans le sang mais aussi dans la lymphe (25 à 30% des globules blancs) ; - les monocytes (15% des globules blancs), aussi appelés macrophages en raison de leur action spécialisée de phagocytose et dedestruction des substances hostiles à l'organisme. Les granulocytes tuent les bactéries et autres corps étrangers en les phagocytant (les digérant puis les détruisant).

Ils se multiplientet passent à l'action dès les premiers signes d'infection ou d'inflammation. Les lymphocytes ont plus une fonction de surveillance.

Ils permettent à notre organisme de reconnaître ses propres structures etde les différencier des éléments étrangers afin de déclencher des réponses spécifiques visant à les détruire.

Les lymphocytes sedivisent en deux classes : - les lymphocytes T circulent dans le sang et la lymphe et se déplacent directement dans l'organe dont le tissu est en danger poury exercer une action destructrice ou toxique à l'encontre d'un corps étranger ; - les lymphocytes B circulent peu dans le sang ou la lymphe ; ils occupent surtout les ganglions lymphatiques et la rate et ont unrôle d'antenne de surveillance.

En présence d'un élément étranger (antigène), ils sécrètent les anticorps qui, eux, vont partir dansla circulation soit pour intervenir directement dans la destruction de l'élément hostile, soit pour informer les cellules tueuses. Dans le cas d'une blessure ou d'une maladie, la production de globules blancs s'intensifie.

C'est pourquoi les numérations, oucomptages, globulaires orientent les diagnostics. Signalons également que le pus n'est autre qu'un mélange de globules blancs morts, contenant encore les micro-organismes qu'ilsont englobés ou phagocytés. Les globules blancs sont parfois à l'origine de graves maladies.

Ainsi, la prolifération exagérée et anarchique des leucocytesdonne lieu à une forme de cancer du sang appelée leucémie.

Par ailleurs, les radiations et certaines substances toxiques, qui ontun effet puissant sur la moelle osseuse, peuvent ralentir la production de globules blancs et de globules rouges et provoquer ainsil'apparition d'une maladie très rare, l'anémie aplasique ou aplasie moléculaire.

Les hémorragies internes ou externes sont dues àdes lésions de l'appareil circulatoire.

Leur gravité est variable.

Des pertes de sang lentes, mais régulières, peuvent resterlongtemps inaperçues parce qu'elles sont compensées par une production accrue de cellules sanguines par la moelle osseuse ; sila compensation médullaire devient insuffisante, une anémie apparaît.

Des saignements abondants et brutaux engendrent des étatsde choc, avec chute de tension brutale par désamorçage de la pompe cardiaque, car l'organisme n'a pas le temps de compenserles pertes sanguines par une production médullaire en globules rouges. Hémorragie et hémophilie Lorsqu'une hémorragie se produit, l'organisme met en route un dispositif destiné à arrêter le saignement de la plaie vasculaire : lacoagulation sanguine.

La moelle osseuse fabrique de minuscules cellules appelées plaquettes ou thrombocytes : dès qu'unvaisseau sanguin est endommagé, elles s'agglutinent à l'endroit de la lésion, formant ainsi une sorte de bouchon dit "clouplaquettaire".

En adhérant à la lésion puis en s'agrégeant les unes aux autres, les plaquettes libèrent une substance, lathromboplastine plaquettaire, qui déclenche le processus de coagulation.

Elles dégagent également une hormone, la sérotonine,qui provoque une contraction locale et puissante des vaisseaux et ralentit ainsi l'écoulement du sang.

La coagulation proprementdite a lieu lorsque le fibrinogène, protéine soluble dissoute dans le plasma, se transforme en filaments insolubles de fibrine sousl'influence de la thromboplastine plaquettaire. Les filaments constituent un réseau de mailles entrecroisées destinées à retenir les globules, formant ainsi une masse mi-solide, mi-liquide.

En se rétractant, cette masse expulse un liquide jaunâtre et transparent, le sérum, qui forme un caillot plus solide.

Levolume de sang circulant dans le corps revient à la normale quelques heures après l'arrêt de l'hémorragie, car l'eau contenue dansles tissus est mobilisée et se déplace vers le compartiment vasculaire pour compenser le volume de sang perdu ; en revanche, ilfaut parfois plusieurs semaines pour que les globules rouges se régénèrent à partir de la moelle osseuse.. »

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