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Le savoir-vivre chez soi et chez les autres

Publié le 31/10/2011

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Le savoir-vivre se pratique d'abord en famille. Si vous souhaitez que votre mari soit attentif et courtois, que votre femme soit douce et agréable, faites, vous, de la politesse une seconde nature. Car, bien souvent, les drames de famille, les disputes, les divorces mêmes, n'auraient pas lieu si chacun se conduisait d'abord en personne bien élevée.

La politesse vous empêchera de lancer cette réflexion désagréable qui risque de « mettre le feu aux poudres «. Elle vous oblige à observer à table les manières parfaites du temps des fiançailles.

Et c'est tellement plus reposant, un intérieur où chacun s'efforce de se conduire avec courtoisie. Pas de portes claquées, de voix criardes, d'amour propre froissé. Ce n'est au fond qu'une habitude à prendre.

« Exigez de vos enfants qu'ils se lavent les mains, se recoiffent, aient une tenue correcte pour le dîner.

Mais n'arrivez pas vous-même en robe de chambre et bigoudis.

Ne gardez pas, à table, votre tablier de cuisine.

Un enfant ne doit pas interrompre la conversation des adultes.

Mieux vaut, avant douze ans, qu'il ne parle à table que lors­ qu'on lui adresse la parole.

Autrement, vous risquez de n'avoir plus aux repas d'autre conversation que les méfaits de ses petits camarades de classe ou son horreur du tapioca.

Une règle excellente, c'est de ne permettre aux enfants de n'aborder, pendant les repas, que des sujets d'intérêt général.

Que votre enfant, par exemple, parle de la nouvelle piscine municipale en construction, c'est .parfait.

De votre côté, oubliez gron­ deries et discussions au repas familial.

Evitez, en toutes circonstances, la médi­ sance devant les enfants.

C'est un mauvais exemple et en outre c'est imprudent.

Si votre fille répète à Tante Agathe ce que vous avez dit de son caractère, cela risque fort de provoquer une brouille.

Les disputes.

Ne critiquez jamais votre mari ou votre femme devant les enfants.

Ne vous disputez pas devant eux, ou à portée de leurs oreilles.

Il arrive aux meilleurs ménages de n'être pas d'accord.

La politesse les empêche d'al­ ler trop loin.

Lorsque vous bouillez de colère et que vous sentez que vous allez dire quel­ que chose que vous regretterez, sortez aus­ sitôt de la pièce (sans claquer la porte).

Cela vous laisse à tous deux le temps de vous calmer et de réfléchir.

Mais vous ne devez jamais vous disputer avec un enfant.

Gardez toujours un ton modéré mais ferme.

Terminez la discussion si votre enfant veut ergoter.

Les beaux-parents.

Ils font partie de votre famille.

Vis-à-vis d'eux, soyez encore plus .poli, si possible, qu'avec vos propres parents.

S'ils ont tort, gardez le silence.

Si leur attitude vous dé­ plait, tant pis.

Vous leur devez doublement le respect : celui qu'on doit aux parents et celui qu'on doit à des étrangers.

Ne faites jamais remarquer leurs défauts à votre mari - ou à votre femme.

Cela ferait de la peine inutilement.

Le vocabulaire.

Ne vous laissez pas aller à la mode de l'argot mondain.

Parlez, chez vous, comme vous parlez dans un salon, chez des amis.

Il est bien tentant, lorsque vous vous don­ nez un coup de marteau sur les doigts, de prononcer une parole grossière, mais cela devient vite une habitude.

Et comment em­ pêchei: votre enfant de mal parler si vous lui donnez un mauvais exemple ? L'ordre.

Est une forme de la politesse.

Ne laissez pas traîner vos affaires.

Exigez que votre enfant suspende son manteau en rentrant.

Mais faites de même.

Obligez-le à ranger sa chambre.

Mais que la vôtre ne soit pas un capharnaüm.

N'empruntez pas le rasoir de votre mari.

Ne prenez pas les ciseaux à ongles de votre femme.

Si vous avez besoin d'un objet per­ sonnel de votre mari ou de votre femme, demandez la permission de le prendre et remettez-le à sa place après l'avoir nettoyé lorsque vous n'en aurez plus besoin.

Brossez la baignoire après vous en être servi.

Ne laissez pas trainer votre serviette de bain mouillée par terre.

La vie en com­ mun n'est agréable que si l'on a, les uns envers les autres, le maximum d'égards, dans les plus petits détails.

Vos domestiques.

Que vous ayez un ·personnel nombreux ou une femme de ménage une fois .par se­ maine, vous les traiterez de 1 a même façon : avec amabilité et courtoisie.

Ne vous impatientez pas si votre domes­ tique ne comprend pas quelque chose.

Expli­ quez aussi souvent qu'il le faudra.

Mais ne soyez pas trop indulgente.

Lors­ que vous avez une réflexion à faire, faites­ la.

Ne tolérez pas une vitre mal lavée, un parquet mal astiqué.

Montrez, avec calme, à votre personnel la tâche à refaire et ne vous fâchez pas.

Montrez la même amabilité à votre concierge.

Elle vous rend beaucoup de petits services, que l'on a tendance à trouver nor­ maux.

Pensez à la remercier chaque fois qu'elle reçoit un paquet ·pour vous, transmet un message, etc .

..

A la fln de l'année, les étrennu sont in­ dispensables, que ce soit pour les dornes-. »

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