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LE SAVOIR-VIVRE d'hier et d'aujourd'hui

Publié le 03/11/2011

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Ce qu'il faut bien admettre, c'est que le savoirvivre est toujours assez relatif, comme quelques citations que nous proposons le montrent. Mals, même ce qui était de bon ton, comme on disait, au temps de la baronne Staffe, législatrice de la tenue au début de ce siècle, ne l'est plus nécessairement aujourd'hui, si la « civilité puérile et honnête « de nos aïeux est dépassée, il reste que, à travers les variations que le temps et les moeurs imposent, la politesse demeure un des moyens d'expression de l'homme en société et que le jugement des autres, à cet égard, est rapide. Tout peut en dépendre.

On se référera, à ce propos, à un ouvrage paru en l'an VII de la République, qui portait le titre de « Civilité républicaine « ; cet intéressant recueil dit : « Dans le temps où les hommes ne s'estimaient et n'étaient estimés que suivant leur puissance, leur rang et leurs richesses, il fallait beaucoup d'études pour savoir toutes les nuances d'égard et de politesse à observer dans la société. Aujourd'hui, il n'est plus qu'une règle à suivre dans le commerce de la vie : c'est d'être avec tous libre, modeste, ferme et loyal.«

« Il faut aussi apprendre à vivre avec le monde entier.

Les voyageurs qui s'arrêtent en France se plaignent, non sans raison, de l'attitude des Français à leur égard.

Ce qu'il faut bien admettre, c'est que le savoir­ vivre est toujours assez relatif, comme quelqut;s citations que nous proposons le montrent.

Mals, même ce qui était de bon ton, comme on disait, au temps de la baronne Staffe, législatrice de la tenue au début de ce siècle, ne l'est plus nécessairement aujourd'hui, si la « civilité puérile et honnête » de nos aïeux est dépassée, il reste que, à travers les variations que le temps et les mœurs imposent, la politesse demeure un des moyens d'expression de l'homme en société et que le jugement des autres, à cet égard, est rapide.

Tout peut en dépendre .

On se référera, à ce propos, à un ouvrage paru en l'an VII de la République, qui portait le titre de « Civilité républicaine » ; cet intéressant recueil dit : « Dans le temps où les hommes ne s'estimaient et n'étaient estimés que suivant leur puissance, leur rang et leurs richesses, il fallait beaucoup d'études pour savoir toutes les nuances d'égard et de polites­ se à observer dans la société.

Aujourd'hui, il n'est plus qu'une règle à suivre dans le commerce de la vie : c'est d'être avec tous libre, modeste, ferme et loyal.» Nos grands-parents et nos lointains aïeux avaient, sur la civilité, des idées qui ne sont d'ail- Leçon d'humilité, gravure de 1790.

(Photo J.-L.

Charmet) leurs pas forcément démodées bien que, nous le souhaitons, il ne soit plus toujours nécessaire de rappeler aux enfants ou aux adultes d'aujourd'hui un certain nombre de préceptes qui ressemblent à des évidences.

Mais, e~t-ce certain? Ainsi lit-on, dans une Cil·f!ité chréti enne et hon­ nête du XVIII• siècle, qu'il est « malpropre d'avoir des poux et des lentes, de gratter sa tète et son corps en présence d'autrui », qu'il est incivil «de secouer ses cheveux et d'y mettre souvent la main pour les rejeter par derrière , ou les rapprocher de son visage, les friser ou les peigner en compagnie ».

Le même ouvrage note : « Que toute la face soit agréable et toujours tranquille, les sourcils bien étendus, le front joyeux, plein, serein et délibéré, non ridé.

Que les joues soient teintes d'une bonté naïve et noble, non crasseuse, et sans fard ou faus ­ ses couleurs, mais si bien tempérées et modérées qu'elles ne marquent pas une grande hardiesse ou effronterie, qu'elles ne fassent paraître trop d'éton­ nement et de tristesse.

» « L'œil, selon l'Écriture sainte, est la fenêtre de notre âme, la lumière de notre corps ; si l'œil est bon, tout le corps est bien éclairé ; si l'œil est mau­ vais, tout le corps est dans les ténèbres.

» Le chapitre sur les oreilles ne manque pas d'at­ traits : « Que vos oreilles soient ouvertes aux bon­ nes inspirations, à la parole de Dieu et à toutes sor­ tes de bons conseils ; qu'elles soient bien fermées à. »

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