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Les chercheurs d'or

Publié le 20/03/2012

Extrait du document

Il alla ensuite vers le sud et le fleuve Alabama, avant de découvrir, en 1541, le fleuve Mississippi. Il s'avança loin à l'ouest du Mississippi dans l'espoir de trouver un chemin vers le Pacifique. Mais le pays était si peu praticable qu'il fut contraint de faire demi-tour. En 1542, il mourait sur les rives du Mississippi. Le commandement de l'expédition fut repris par Louis de Moscoso, qui ....

En 1539, un moine franciscain, Marcos de Nize, fit route vers le nord, vers l'Arizona et le Nouveau-Mexique actuels. Il prétendait avoir vu de loin une ville somptueuse, appelée Cibola. Son récit confirmait ce que Cabeza de Vaca avait dit des pays riches de l'Amérique...

« joints quelque quatre mille Indiens.

Lors de la tra­ versée des Andes, ils allaient atrocement souffrir du froid.

De nombreux Indiens moururent.

Et de l'autre côté des montagnes, les hommes rencon­ trèrent des conditions plus pénibles encore.

Du­ rant des semaines, ils se débattirent dans des fo­ rêts impénétrables, où ils devaient se frayer un chemin à la hache.

La pluie ne cessait de tomber, la chaleur était étouffante, et, bien que l'expédi­ tion eût découvert le pays de la cannelle, celle-ci était trop éloignée des colonies e~pagnoles pour se prêter à une exploitation commerciale.

Les indigè­ nes leur ayant parlé, néanmoins, d'un pays très peuplé, où l'or se trouvait en abondance, ils se di­ rigèrent vers l'est.

A l'époque où les hommes de Gonzalo découvri­ rent le Napo, un des affluent s les plus importants de l'Amazone, ils étaient égarés, épuisés et affa­ més.

Là, au milieu d'un territoire inconnu, Gon­ zalo décida de construire un bateau qui tran spor­ terait les plus faibles de la troupe.

Il permettrait aussi de découvrir éventuellement des villages en aval du fleuve.

Les travaux durèrent deux mois.

Lorsque le bateau fut prêt, il fut mis à l'eau et A gauc h e: Les troupes de Gonza­ lo Piza rre co nstrui sent un navir e.

Orellana l'utilisera pour descen­ dre le Napo en quête de viv res, mais il ira beaucoup plus loin sur l e grand fleuve Amazone.

Ci-dessus : Orellana allaqua un village indien pour s'emparer de nourriture et de provisions .

Les habitants des alentours de ce vil­ lage n'étaient pas aussi amicaux et serviables que les Indiens ren­ contrés par Orellana durant son voyage.

Franci sco de Orellana en prit le commandement.

Lui et sa compagnie descendirent le Napo en quê­ te de ravitaillement, mais ne revinrent jamais à leur point de départ.

Lorsqu'il devint clair que lui et ses hommes é­ taient bloqué s, Gonzalo n'eut plus d'autre choix que de rentrer à Quito.

L'aller avait été pénible, mais le retour fut pire encore.

Les homme s étaient rompu s, malades et à demi-affamé s.

C'est plus d'un an après que les survivants atteignirent Qui­ to, exténués, les pieds nus et seulement vêtus de peaux de bêtes .

A cette époque, l'attention des colons espagnols s'était déplacée de la région des Caraïbes et de l'Amérique Centrale vers l'Amérique du Nord .

En 1513, la Floride était découverte par Juan Ponce de Leon et, quinze ans plus tard, Panfilo de Narvaez faisait de la péninsule le point de départ d'une expédition qui verrait la conquête et la colo­ nisation du golfe du Mexique .

Il débarqua à proximité de la baie de Tampa en Floride et mar ­ ~ha en direction de la baie Apalachee.

Ils construi­ s irent une flottille qui devait leur permettre de sil­ lonner le golfe.

Les cinq navires furent séparés, et trois d'entre eux, dont le vaisseau de Narvaez, dis­ parurent sans laisser de traces .

Finalement , quatre-vingts survivants de l'expédition, forte au départ de quatre cents hommes, arrivèrent sur une île devant la côte du Texas.

A la fin de l'hiver, ils n 'étaient plus que quinze.

Un de ces hommes, Alvaro Nimez, dit Cabeza de Vaca, atteignit le continent et y vécut les cinq an­ nées suivantes chez les Indiens, où il s'était fait commerçant et guérisseur.

Il n'abandonna pour­ tant jamais l'espoir de revoir un jour le monde ha­ bité des Espagnols.

Il allait d'une tribu à l'autre, cherchant ainsi progressivement sa route vers le. »

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