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Les classes moyennes à la dérive, de Louis Chauvel

Publié le 02/09/2012

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En effet, les conclusions de son œuvre, « l’impasse « à laquelle les nouvelles générations se trouveraient confrontées, s’apparent au point de vue défaitiste et déterministe des déclinologues ( Nicolas Baverez est un des représentant de ce mouvement) La fin de l’œuvre manifeste un véritable constat d’impuissance  face au déclin des classes moyennes, pour preuve la dernière phrase de l’œuvre : « Malheureusement, depuis longtemps, les années électorales sont rarement le bon moment pour poser des questions trop sérieuses. Et ensuite, il est trop tard… « Les solutions proposées, des lieux communs, sont seulement des discussions et réflexions sur la valeur du savoir, du travail, des lieux communs, sans lesquels « les classes moyennes françaises devront accepter leur déclassement intellectuel «.Si les classes moyennes souffrent aujourd’hui d’un cruel déficit d’avenir, affirmer qu’elles ne peuvent qu’entraîner toute la société dans un scénario cauchemardesque est beaucoup trop pessimiste. Etant le cœur du système français, pourquoi ne pourraient-elles pas lui insuffler une nouvelle vitalité, un nouveau dynamisme ? Le discours désormais courant du « nouvel âge des inégalités « repris par Chauvel dans cette œuvre ne sert il pas à légitimer une nouvelle fois le catastrophisme ambiant de l’avenir de la société française alors que l’auteur lui même rappelle que la France est un pays fortement égalitaire et dans lequel les inégalités de revenu n’ont pas augmenté durant les 30 dernières années?

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