Devoir de Philosophie

Les Langues

Publié le 15/09/2011

Extrait du document

 

Plusieurs langues déjà existantes se sont

cependant développées comme langues «universe

ll es «. L'utilisation d'une langue nationale

comme langue universelle découle du poids

et du rayonnement politique, économique et

cu lturel de ce pays dans le monde.

 

Une langue universelle réclame, il est vrai, que tous la comprennent et que tous veuillent l'utiliser. Mais même si l'on réunit ces deux conditions, on retrouve dans l'utilisation de la langue (hors les langages purs comme le langage mathématique) la difficulté liée à la charge émotionnelle du mot, à sa compréhension de l'utilisation du signe dans son contexte. Une nouvelle fois, la diversité des signifiés auxquels renvoie le signifiant vient révéler la dimension subjective de la communication où la formulation de l'énoncé dépend de l'émetteur et la compréhension dépend de la réception du destinataire.

« D lndo-européen Hamitique et D Ouralo-alt aïque • Sino-tibét aln D Japonais et coréen • Môn et khmer Dravidien  Répartition des grandes familles de a langues dans le monde.

Beaucoup d 'entre elles sont issues du germanique , tant d' un point de vue grammatical que syntaxique.

Cela permet de les regrouper sous l'appellation de langues indo-européennes.

une langu e univ erse lle .

La plu s ré u ssie est sans nul dou te l' espé rant o, créé en 1 887 p ar Lejzer Ludwik Zam e nhof.

S'inspi rant prin cipa le m e nt des langu es roma nes et d ' une g ramm aire s implifi ée, l'esp~ran­ to est l a lan gu e a rtifi cie ll e la plu s connu e.

A ce jour, 30000 o uvr ag es, prin c ipale m e nt des tradu c­ tio ns, o nt é té ré di gés e n espéra nto.

Toute fo is seules 100 000 p ersonn es d an s le mo nde pa rlent et écri­ vent cette la ngu e, ce qui laisse peu d 'esp o ir de voir appa raîtr e un jo ur un e la n gu e uni verselle qui réso udrait to us l es problèm es d e compr éh ens ion entre les homm es d e diff ére ntes n atio ns .

Plusie ur s la n gu es d éjà exis ta nt es se sont cepe ndant déve loppées comm e la ngu es «uni ver­ selles».

L 'utili sati on d 'un e la n gu e na tio nale com m e la n gu e uni verselle déco ule du po id s et du rayo nn em e nt po litiqu e, éco no miqu e et cu ltur el de ce pays da n s le mo nde.

L e la tin , l angue des R o m a ins, a a insi été utili sé pendant des siècles à travers toute l'E u rope par les sava nts et les rep rése ntants des églises chrétiennes.

M ais i l n'est p lus utili sé aujourd 'hui que pour la class i­ fica tion scientifi que d es pla ntes et des anim aux.

Le français Le français , quant à lui , a é te ndu son influ en ce à parti r d u xvii' siècle, n on seu le m ent da ns le s milieu x c ulti vés de to us l es pays europée ns, m a is auss i plu s spéc ifiquem ent dans le Nou vea u Monde (Aca die e t Nou velle-Fra nce).

Au xviii ' siècle , le français connaît une période de rayo n­ neme nt e t d'uni versalité.

Il est con sidé ré comm e De nombreuses organisations non gouvernementales ont entrepris .....

d'importants efforts d 'alphabétisation en faveur des pays pauvres (comme ici au Burkina Faso).

En effet , la maÎtrise de la langue et de l'écriture est une étape essentielle du développement.

LES PRINCIPAUX GROUPES ET FAMILLES LINGUISTIQUES la la n gu e dipl o m ati qu e inte rnati onal e.

Auj ourd 'hui , avec ses quelqu es 100 milli ons de l ocute ur s natif s (en B elg iqu e , e n Suiss e rom a nde, au Can ad a, e n Gu yane, en L o uisia ne ...

), le fran­ çais fa it parti e d es dix la ngu es l es plu s parlées d ans le mo nde.

Ma lgré un net d é clin , il fa it o ffice de_ langu e a dministr a tive dans un e tre ntain e d ' Etats (surtout africains) e t de langu e de trava il d a ns cert a ines organis a tions inte rnati onal es co mm e l'ONU .

Ce p e nd ant , l'a ngla is a auj ourd 'hui large m e nt suppl anté le français d ans son r ôle de langu e uni verselle .

Il est la la n gu e mat ernelle de 350 millions de per sonnes, d o nt plus de 200 milli o ns en Am ériqu e du N o rd, m ais il est éga le m e nt la s eco nde langu e de dizaines de milli ons de per sonnes d e par le mo nde e t la prin­ cipale langu e dans le domain e de la diffu sio n d es sci e n ces et d es techniqu es, ce qui e n f ait une vérit a ble lan gu e int e rnationale .

E_n o utr e, le rôle d e s uper p uissa nce jo ué par les Etats-Unis sur la scè ne int e rnationa le (autant du po int de vu e éco­ n omiqu e que po litiqu e) contri bu e lar gem en t au rayo nnem e nt de l'a n gla i s.

Les dialectes Les dialectes se diff ére n cie nt des la n gu es, car ils n e concernent qu'un nombr e parfo is très limit é d e pe rsonnes et n 'o nt d o nc p as le s ta tut c ultur el e t s ocia l d e ces dernières.

En fa it , ce sont les dif­ f é re nts dia lectes qui , au fil de le ur évo luti on et souvent d e l' unifi catio n du pays, ont donné na i s­ sance aux la ngu es n atio nal es que no us connais­ sons.

Ainsi , le la tin n'é ta it à l'o rigine qu'un dia lec­ te pa rlé dan s la r égio n d e Rom e.

Auj ourd 'hui , les di al ectes ne conn aisse nt plus qu 'un rayo nne­ m e nt fort limit é, m êm e s i dans certaines régions ils r estent liés à la défe n se d 'une c ultur e et d ' un fo lkl ore spéc ifiqu es (c'es t le cas d e l'a l sac ie n et du br eto n par exe mpl e).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles