LES MACHINES AGRICOLES

« Munroe /Rapho Ramassag!Hlmpaquetage de carottes aux Etats-Unis.

L'agri­ culture à l'échelon industriel utilise un matériel de plus en plus spécialisé.

L'ouvrier agricole de jadis était un homme de peine, mal payé, sans horaires de travail, sans pro­ tection sociale, c'était presque un miséreux en sur­ sis.

Les machines, qu'il conduit et entretient, en ont fait aujourd'hui le responsable d'un capital souvent très important.

En conséquence, son salaire a forte­ ment progressé et tend maintenant à s'aligner sur celui de l'industrie.

L'exploitant lw-même doit réfléchir longuement sur la rentabilité, sur la tech­ nique et sur le gain de productivité qu'il escompte de la machine qu'il se propose d'acquérir.

n lui faut évaluer au mieux les frais fixes et variables de cette machine en comptant l'amortissement, la consom­ mation de carburant, les frais d'assurance, et les conditions de l'emprunt qu'il doit presque toujours contracter auprès de sa banque.

Le coût horaire d'utilisation de la machine diminue avec les surfaces ; un tracteur de 80 000 F travaillant 500 heures par an, coûte 43,60 F de l'heure, mais s'il travaille 1 100 heures, il ne coûte plus que 28 F.

Une moissonneuse-batteuse, dont l'usage est plus restreint et le prix plus élevé - 120 000 F par exemple- revient à 390 F de l'heu­ re, lorsqu'elle est utilisée 60 heures par an et à 177 F de l'heure, lorsqu'elle est utilisée 150 heures par an.

Ce sont des informations de ce type qui doivent guider l'agriculteur dans le choix de son matériel, en fonction de sa surface et de la morpho­ logie de son territoire.

LA MECANISATION DES TRAVAUX DE CULTURE Le travail de mise en valeur d'une terre vierge débute toujours par le défrichage et le défonçage du sol qui le préparent à r~cevoir les soins suivants moins brutaux et plus· spécialisés, selon le type de. »