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Les Maladies du tiers-monde

Publié le 30/05/2012

Extrait du document

Qui n'a jamais été stupéfait par les mines amaigries et les ventres anormalement distendus des enfants victimes de la famine et autres calamités sévissant dans certains pays pauvres? Ces images terribles, reflétant symboliquement la faim dans le monde«, sont les effets d'une grave maladie de la nutrition, le syndrome de kwashiorkor (nom originaire du Ghana, pays d'Afrique occidentale). Le kwashiorkor n'est pas une maladie héréditaire, et peut affecter en théorie tous les enfants du monde. Toutefois, dans les faits, on recense la quasi-totalité des cas de kwashiorkor dans les pays pauvres ou en voie de développement des régions subtropicales et, en particulier, en Afrique où l'alimentation essentiellement composée de céréales, est pauvre en protéines et en vitamines....

« appe lée anémie falciform e.

Celle-ci résulte de la mutation de l'hémoglobine en une form e appe lée h émoglobine S, conférant aux globules rouges des personnes affectées un aspect de fau c ill e, d ' où le nom d'anémie falciforme.

La parti cularit é de cette mutation géné tique est sa fréqu ence dans les diff é­ rent es régions du mond e où sévit le paludism e (ma ladie parasitair e transm ise à l'homme par la piqûre d' un moustique et qui infecte l'h é moglo­ bin e): notamment en Afrique équatoriale, sur le pourtour méditerr a néen , et en Ind e.

Les migra­ tion s de population ont diffus é la drépa nocytose et elle est aujourd 'hui relat ivement fréquente a u sein de la population noire amér icaine ou dans la communauté indienne vivan t en Angl e terre .

Grâce aux réce nts progrès de la b iologie molé­ culaire, on sait désor mais expl iqu er l e lien qui existe entre drépanocytose et paludisme .

En fait , le caractère hématologique de c hacun (type de glo­ bules rouges) est sous le contrô le d'un e paire de gènes -un gène étant apporté par chacun de nos parents .

Si un e nfant reçoit deux gènes déf ec­ tueux, alors l'h é moglobin e de ses hématies aura une forme mutant e S.

Il souffrira d'une grave ané­ mie, d 'occlusion de ses vaisseaux sanguins due à la déformation de ses hématies et d e problèmes visc éra ux multiples .

Bien que le t aux de mortalit é inf antil e soit assez élevé , il existe des traitements reposant essentie llement sur l'antibioth éra pie pré­ ventive et la perfusion intrave ineuse pour réhydra­ ter le pat ient.

Lorsqu 'un e nfant reçoit seu lement un gène d é f ectueux, il ne présentera aucun symptôme de la maladi e.

En reva n ch e, son sang contient à la fois des hémati es normales (avec de l'hémoglo­ bine saine ) et des hématies en forme de faucille avec de l'hémog lobine S (pigm ent mut é de l'hé­ moglobine ).

Cette compos ition mixte en globules rouges normaux e t mutants confère à ces porteurs sains une prot ection efficace contre le palud isme.

Ceci explique le ta ux important de la popula tion ' Les maladies hémolytiques ont deux causes essentielles .

Elles peuvent survenir soit lors d 'anémies graves ou soit lors d 'une incompatibilité entre la mère et le fœtus.

L'hémolyse est une destruction , chronique et grave , des hématies.

Le traitement de .._.

la thalassémie repose sur des transfusions de sang régulières en milieu hospitalier ou bien à domicile.

Sans le recours de celles-ci , cette affection peut être mortelle.

Certaines formes mineures ne requièrent toutefois pas de traitement.

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üi "' port euse du gène défectueux de la drépa nocytose en zon e impalud ée, et par conséquen t le t aux éga­ leme nt élevé de personnes atteintes (vo ir la carte de répartition en page 315 ).

Les thalassémies Autr e m ala die h éréd itaire grave de l'hémoglobine , la thalass émie est très répandue dans les régions imp aludées du globe (Proche-Orient , Afrique sub­ saharienne, sud-est asiatiqu e, Ind e .

..

) e t spéciale­ me nt sur le pourtour m éditerranéen , ce qui lui vaut d'ê tre éga le m e nt appelée aném ie m éditerra­ néenne .

Les hom mes tout comme les fem mes peu­ vent être atteints, car les gènes responsab les de cette mal adie ne sont pas loca lisés sur les chromo­ somes sexuels.

Le carac tère récess if de cette ano­ mali e génétique impliqu e que les gènes défec­ tueu x soient à la fo is transmis par la mère e t par le p ère pour.

que l'enfant présente une thalassémie .

Si un seul g ène, transmis par l'un des parents , pré ­ sente la tare géné tiqu e , alors l'enfant , sans dévelop­ p erla mal adie, est consid é ré comme porteur sain.

Tout comm e la drépanocytose , la thal assémie a la parti cularité de protéger du paludisme.

C'es t pourquoi on observe une s i f orte proportion de perso nnes port euses saines et un n ombr e é l evé de thalassémiqu es dans les zones impaludées .

La caractéris tiqu e de cette a ffectio n est de pro­ duire des hémat ies de petites tailles, microcytoses, qui engendre une an é mie grave .

Certa ines formes d e thal assémies sont mortelles.

On distingue deux grandes fam illes de thalassé mies: les maj eures, ou maladie de Cooley, et les mineures.

Ce classement des tha lassémie s s'e ffectue suivant le d egré d' at­ teinte des gènes responsables de la syn thèse des chaînes alph a e t bêta de la globine , cons tituant esse ntiel de l'hémoglobine.

Les alphathalassémies corresponden t à un défau t d ' un ou plusieurs des quatre gènes con trô­ lant la synthèse des d eux chaînes alpha d e la glo­ bine.

Lo r sque le s ujet présente seuleme nt deux gènes attein ts , il souffre d'une form e min eure de th a lass ém ie n' entraînant pas réelleme nt d 'aném ie .

L ' éta t de santé s ' agg rave nettement lorsqu e troi s des gènes sont défec tueux: le malade souffre de destructions chron iqu es de ses globul es rouges , appe lées hémo lyses .

Des transfusions de sang régu­ lières s'imp osent pour soulager le patient e t main­ tenir un taux correct d' oxygène dans son orga­ nisme .

Enfin , le cas extr êm e (a lphathalass ém ie majeure) , où les quatre gènes sont tou c hés, pro­ voq u e la mort de l'enfant peu après sa naissan ce.

Les bêtatha l assé mies, défaut d' une o u des deux chaîn es bêta de la globine, sont de form e mineure quand un seul gène cont rôlant la syn-. »

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