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Les Ressources agricoles

Publié le 15/09/2011

Extrait du document

La ration alimentaire de chaque individu doit être

assez élevée pour assurer les besoins au repos

mais doit également procurer le supplément énergétique

indispensable pour lui permettre de travailler.

Le rendement du travail humain ne

dépend pas seulement de cette ration mais aussi

de son état de santé.

« giques.

La terre ainsi défrichée s'appauvrit en agents nutritifs et ceux-ci sont entraînés par les crues.

Ces terres deviennent vite infertil es et les travaux sont à recommencer à la saison sèche.

Accr~ître la productivité Plusieurs méthodes permettent d'améliorer la pro­ ductivité des terres cultivables existantes : une agri­ culture scientifique programmée et l'amé liora tion des techniques d'irrigation ont ainsi perm is d'aug ­ menter les récoltes de riz au Japon.

La product i on s'élève aujourd'hui à six tonnes de riz par hectare, plus de trois fois la récolte moyenne en Asie.

Une des techniques d'avenir est l'hybridation, c ' est-à-dire la création de nouvelles variétés de céréales grâce à des combinaisons génétiques .

Cette «révo lution verte » a fortement relancé la production agroalimentaire .

Toutefois, elle a ses limites car ces cultures sont sensibles aux var ia­ tions climatiques et aux maladies.

De plus, les agriculteurs pauvres n'ont souvent pas les moye ns d ' acheter les pesticides et les engrais nécessaires.

Et quand bien même ils parviennent à inves tir, le prix des produits agricoles, à l'instar du coût de la production , devient trop élevé.

Il est donc néces­ saire de trouver des moyens pour améliorer la pro­ duction sans que celle-ci ne devienne inacces­ sible aux populations.

Modifier son régime alimentaire La ration alimentaire de chaque individu doit être assez élevée pour assurer les besoins au repos mais doit également procurer le supp lémen t éner­ gétique indispensab le pour l ui perme ttre de tra­ vailler.

Le rendement du travail humain ne dépend pas seulement de cette ration mais aussi de son état de santé.

Lorsque l'on consta te la sur­ population et l'importance des forces de travai l inemployées ou sous-employées dans l e tie rs monde , il convient de garantir un certain nivea u de la ration alimen ta ire permettant ce travai l.

Dans les pays pauvres, la population ti re ses protéines des céréales, alors que dans les pays développés, on en consomme cinq fois plus, la plus grande partie servant à nourrir le béta il.

Des changements dans les habitudes alimen t aires des pays développés pourraient donc avo ir u ne influence sur la production alimentaire de la pl a­ nète .

De nouveaux produits pourraient remp lacer les aliments trop chers.

Si l'on consommait plus de substituts de viandes à base de soja , on expor­ terait davantage de céréales.

La pêche est aussi un domaine où il y aurait beaucoup à changer : le volume mond ia l de la pêche en 1993 était de 101 millions de tonnes.

Mais, sans pour autant épuiser les réserves, l'industrie de la pêche pourrait produire davanta­ ge si la distribution de ces produits allait aux pays qui en ont besoin.

Avec une aide financière et technologique adéquate, il serait possib le d'accroître la production.

En 1965, les pays du tiers monde ne produisaient que 90 % de leurs besoins.

En 1990 , ce chiffre atteint 110 %.

Cette carte de la répartition protéinique dans les rations alimentaires journalières ~ laisse clairement transparaÎtre les inégalités qui règnent dans le monde.

Les nutritionnistes tl considèrent que l'apport quotidien nécessaire -~ pour maintenir le corps en bonne santé et ~ s'adonner à des activités normales doit être ~ de 76 g de protéines par jour.

On constate que g nombre de pays sont au-dessous de ce seuil.

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EnAsie, ~ l'apport en protéines animales provient surtout du poisson.

Pourtant, la consommation de poisson par personne représente seulement un tiers de celle du nord-ouest de l'Europe.

Au Mexique , ' l'arrivée de variétés de maïs hybrides a permis d'augmenter le rendement de cette céréale vivrière.

Cette carte se fonde sur un besoin protéinique journalier de 76g par personne .

CJ A pport protélnlque journalier supérieur à 76 gr CJ Apport protéinique journalier Inférieur à 76 gr D Aucune donnée --------------------- 0 "" ·" "E "' I e Q) ~ .::::li ..

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