Devoir de Philosophie

Les ressources agricoles

Publié le 06/12/2018

Extrait du document

LA RÉVOLUTION VERTE

La révolution verte désigne l'augmentation spectaculaire du rendement des principales cultures vivrières (riz, blé

 

et maïs) qui a été observée principalement vers la fin des années 1960 et au début des années 1970, plus particulièrement en Asie. Les rendements de ces céréales dans les pays en développement ont augmenté de 100 à 200 % depuis la fin des années 1960.

 

Cette amélioration de la productivité a contribué, en quelques années, à transformer des pays densément peuplés

 

à déficit vivrier en producteurs autosuffisants. En évitant une crise alimentaire majeure en Asie, elle a servi de base à une croissance économique

mécanisation à grande échelle, sélection, utilisation de produits chimiques, spécialisation) ;

 

- extension, dans les pays en développement, de la révolution

- extension des superficies irriguées, qui sont passées

 

de quelque 80 millions d'hectares en 1950 à environ 270 millions d'hectares aujourd'hui ;

 

- augmentation des superficies de terres arables et de cultures permanentes, qui sont passées dans le même temps de quelque 1,3 milliard à plus de 1,5 milliard d'hectares, soit environ 11 %

 

de la superficie des terres émergées (moins d'un tiers des surfaces agricoles totales) ;

- développement, dans les régions les plus densément peuplées du monde et dépourvues de nouvelles terres à défricher ou à irriguer, de formes d'agricultures mixtes à biomasse utile très élevée (combinant cultures, arboriculture, élevages et, parfois, pisciculture).

accélérée en Chine, en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est.

 

La révolution verte a été caractérisée par la diffusion rapide de variétés à haut rendement et de nouvelles technologies agricoles comprenant l'irrigation ou la maîtrise de l'eau, l'emploi d'engrais et de pesticides

 

et l'amélioration des compétences de gestion.

 

Elle était axée sur les trois principales céréales (blé, maïs, riz). Les autres cultures, y compris celles qui sont importantes en Afrique subsaharienne, comme

 

le manioc, le millet, le sorgho, la banane, les arachides et la patate douce, nécessitaient une approche différente.

INÉGALITÉS , ET DISPARITES

Définie comme la domestication des plantes et des animaux utiles à l'homme, l’agriculture est une activité de base millénaire, intégrée à l'économie capitaliste dans les pays du Nord et pilier des économies et sociétés en développement. Elle constitue la principale utilisation des terres par les humains. En 1999, les pâturages et les cultures représentaient à eux seuls 37 % de la surface émergée du globe. L'agriculture est au cœur d'enjeux multiples : nourrir une population en constante augmentation - quelque 200 millions d'hommes supplémentaires par an -, participer au développement rural et entretenir l'environnement. Plus des deux tiers de la consommation humaine d’eau sont destinés à l'agriculture. En Asie, cette part en représente les quatre cinquièmes.

« LES RÉSERVES DE nRRES AGRICOLES • Combien reste-t-il de terres agricoles à exploiter? La tendance à la pénurie, associée à la croissance démographique, est aggravée notamment par l'urbanisation des terres agricoles ou la dégradation des sols.

• Les réserves de terres agricoles disponibles sont inégalement réparties.

À la fin du xx• siècle, l'Afrique subsaharienne et l'Amérique latine n'exploitaient encore qu'environ un cinquième de leur potentiel de terres aptes à l'agriculture.

Plus de la moitié du solde mondial de terres était répartie dans sept pays seulement de ces deux régions : Angola, Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, République démocratique du Congo et Soudan.

À l'autre extrême, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, 87 % des terres aptes à l'agriculture étaient déjà exploitées ; en Asie du Sud, ce chiffre atteint 94 %.

• L'expansion des terres arables se produira en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.

En Asie du Sud, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, il n'y aura quasiment aucune expansion des superficies.

importantes pour plusieurs pays du Sud (dont l'Argentine, le Brésil, l'Indonésie et la Malaisie) et sont importées en grande quantité par des pays comme l'Inde et la Chine.

En revanche, le café et le cacao partagent la caractéristique d'être produits exclusivement dans les pays en développement et d'être consommés principalement dans les pays industrialisés.

Le caoutchouc naturel appartenait jadis à cette catégorie, mais, aujourd'hui, il s'en consomme davantage dans les pays en développement (la moitié de la consommation mondiale, au lieu d'un quart au milieu des années 1970) au fur et à mesure que ceux-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles