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L'évolution de la criminalité en France.

Publié le 18/08/2012

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Enquêtes de victimation : montée des agressions verbales beaucoup plus que les agressions physiques.  Les agressions augmentent-elles ou sommes nous moins tolérant ?    Enquête en 2001 en Ile de France sur les agressions entre 1998 et 2000 :  6,6% des personnes affirment une agression durant ces 3 années, qui étaient soit des menaces verbales ou des regards perçus comme menaçant pour la moitié des cas.  Les agressions physiques ne sont que de 3% et les coups ne sont mentionnés qu'une fois sur 5, les blessures une fois sur 6, et arrêt de travail une fois sur 15 ( scores les plus élevés dans toute la France.  0,45% des franciliens de plus de 14 ans qui déclarent une agression physique avec au moins 8 jours d'arrêt de travail.  Les agressions physiques sont extrêmement rares. Les vols sont beaucoup plus à craindre plutôt que les agressions physiques.

« beaucoup à perdre.

Dans notre société de consommation il y a la diffusion des biens qui sont liés au mode de vie et au prestige social.

Il devient de plus en plusdifficile de s'en passer et donc on vole quand on ne les possède pas (être comme tout le monde).- occasions de prédation se multiplient dans un contexte d'effondrement des espaces : les espaces privés et publics sont moins surveillés à cause des changements demodes de vies des français (avant à la campagne on était toujours à la maison, aujourd'hui les deux parents sont actifs), surveillance de l'espace public qui a changé(plutôt dans un sens de fléchissement, l'espace public est moins surveillé), jusque dans les années 1960 la police avait un modèle passif (basé sur la dissuasion),aujourd'hui modèle actif et réactif (activité aujourd'hui de détection et de punition lorsque les actes ont été commis) qui est mal adapté aujourd'hui ( retrait policier.- la frontière entre l'espace public et l'espace public est beaucoup plus floue : apparition d'espaces mixtes qui sont juridiquement privés mais qu'on ne perçoit pascomme tel car ils sont très fréquentés (grandes surfaces, stades, galeries commerciales, cinémas, etc.) ( multiplication des occasions de vols. 2.

La montée des atteintes au personnes. Moins de 10% dans les années 1950 (60 000 personnes) et plus de 350 000 en 2005.Augmentation nette dès les années 1980.Les homicides et les tentatives d'homicides sont en net recul en France (moins de 1000 par an).Hausse des violences sexuelles, et des violences domestiques, ainsi que les coups et blessures volontaires (vols avec violence plus fréquents, et surtout lescomportements violents sont plus fréquents même sans être lié à des vols ( « violence non crapuleuse »).Lié à l'installation dans la crise, la marginalisation économique et sociale des banlieues ( augmentation des vols, montée de l'agressivité (entre habitants ou envers lesagents de services publics) qui est amplifiée dans les statistiques de façon mécanique car changement de la vision de ce qui est un délit ou non. 3.

La criminalité économique et financière : la place cachée du crime. Essor de nouveaux moyen de paiements : chèques et carte bancaire.Baisse à partir de 1990 car décriminalisation des chèques sans provision.Une grande partie de la criminalité économique et financière n'est pas traitée par la police.Rarement des victimes directes.Euphémisation sociale ( on en parle peu malgré les enjeux.

Diminution qui va encore se faire a cause de la dépénalisation des biens sociaux. 4.

Autres délits. Fermeture des frontières à partir de 1974 ( fin d'immigration du travail, durcissement des conditions d'accueil des étrangers.La prohibition crée la rentabilité de ce que l'on réprime. 5.

Evolutions récentes. Figure 3 page 3 :2002 : contexte de très fort volontarisme pour la lutte contre la délinquance.Evolution globale : moins 8,2% (moins de 4 millions de victimes), 3 375 000 victimes.Amélioration des véhicules et des logements au niveau de la sécurité donc diminution des vols et des cambriolages.

Les vols sur les particuliers eux ont beaucoupplus augmenté.

Mais toujours autant de cambriolages dans les enquêtes de victimation. III.

La montée de l'insécurité. L'insécurité et la délinquance ne se confondent pas.

Dans la délinquance il y a des phénomènes qui ne participent pas de l'insécurité (pas de victime). Incivilité : (civilité et insécurité) émerge en 2000 et particulièrement en 2002 lors du débat présidentiel.

Pas une notion pénale mais construite par rapport auxconséquences sociales.

Sentiment d'insécurité progresse et favorise la délinquance lorsqu'il y a une situation d'incivilité.Certaines incivilités sont poursuivies par la loi (squat dans les hall d'immeuble).Vient des Etats-Unis, dans les années 1980 on parle de la « théorie de la vitre cassée ».

Si cette première délinquance n'est pas réprimée alors les actes suivants serontde plus en plus grave.Ces incivilités ne sont pas nouvelles mais c'est une attitude nouvelle qui vient des Etats-Unis ( tolérance zéro. 1.

(De quoi) faut-il avoir peur? Surtout atteinte aux personnes et montée de la violence.Les homicides sont en baisse régulières. Elias : la criminalité de sang devient rarissime par rapport au XIXème siècle.

Avant justice soit même et les individus étaient souvent armés.La qualification d'un acte n'est pas automatique ni de la part de la victime ni de la part de l'officier de police.

La notion de ce qui est violent n'est pas évidente.Le seuil de tolérance se déplace.Ou commence la violence ?Moindre acceptation d'une atteinte corporelle ou verbale.Les châtiments corporels sur les enfants : aujourd'hui on envisage d'interdire tout châtiment corporel vis-à-vis des enfants ( déplacement du seuil de tolérance.Sentiment d'insécurité. Enquêtes de victimation : montée des agressions verbales beaucoup plus que les agressions physiques.Les agressions augmentent-elles ou sommes nous moins tolérant ? Enquête en 2001 en Ile de France sur les agressions entre 1998 et 2000 :6,6% des personnes affirment une agression durant ces 3 années, qui étaient soit des menaces verbales ou des regards perçus comme menaçant pour la moitié des cas.Les agressions physiques ne sont que de 3% et les coups ne sont mentionnés qu'une fois sur 5, les blessures une fois sur 6, et arrêt de travail une fois sur 15 ( scoresles plus élevés dans toute la France.0,45% des franciliens de plus de 14 ans qui déclarent une agression physique avec au moins 8 jours d'arrêt de travail.Les agressions physiques sont extrêmement rares.

Les vols sont beaucoup plus à craindre plutôt que les agressions physiques.. »

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