Madame de La Fayette Marie-Madeleine Pioche de La Vergne naquit dans une famille de petite noblesse.

« Marie-Madeleine Pioche de La Vergne naquit dans une famille de petite noblesse.

Elle fut instruite par l'écrivain Ménage, en compagnie de Mme de Sévigné , dont l'oncle s'était remarié avec Mme de La Vergne devenue veuve.

En 1655, la jeune fille épousa Jean-François Motier, comte de La Fayette, qui lui donna deux fils.

En 1659, le comte s'installa dans son domaine d'Auvergne, tandis que Mme de La Fayette allait vivre à Paris, désertant son hôtel particulier de Rambouillet.

Elle ouvrit un salon littéraire, où se croisait le beau monde des lettres.

Après sa rencontre avec le célèbre auteur des Maximes, La Rochefoucauld , dont naîtra une longue et sincère amitié, elle fréquenta les cercles mondains où Corneille et Racine déclamaient leurs tragédies.

Mme de La Fayette se lança elle-même dans l'écriture dans les années 1660.

En 1670, elle fit paraître Zaïde, roman sentimental et verbeux inspiré de ses nombreuses lectures.

En 1678, son chef-d' œ uvre La princesse de Clèves fut publié anonymement, la comtesse en rejetant toute paternité.

Cet ouvrage, remarquable par sa structure et son style, marqua l'apparition du roman psychologique en littérature.

Pour la première fois, le récit se concentrait sur un sujet d'ordre moral : l'héroïne confessait à son mari sa passion pour un autre, sans jamais y succomber. Après la mort de La Rochefoucauld (1680), puis de son époux (1683), Mme de La Fayette écrivit deux livres d'histoire et se retira de la vie mondaine pour jouer un petit rôle diplomatique.. »