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Musique berbère et mouvement Nayda

Publié le 26/12/2013

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Musique Berbère La musique berbère est divisée en 3 grands groupes, suivant les régions et les dialectes régionaux de la langue Amazighe. Monsieur Belaid El AKKAF, musicien et chercheur à l'Institut Royal de la Culture Amazighe les distingues comme suite : « ... la musique Amazighe regroupe trois régions du Maroc : le Moyen Atlas, le Rif et le Souss ; chacune de ces régions possède ses caractéristiques qui les distinguent. Ces caractéristiques se situent d'abord sur le plan de l'échelle musicale. La musique du Rif par exemple se construit sur l'échelle sept. Elle regroupe un total des sept notes. Dans ce sens, elle possède les mêmes caractéristiques que la musique universelle. Par contre, la musique Amazighe de Souss se situe sur l'échelle cinq touts comme le Jazz. Elle possède trois gammes musicales propres à elle et qui n'existent pas dans d'autres musiques. Ces trois gammes sont : « Lel Maah », « Ashelhi » et enfin « Agnaoui ». La musique du Moyen Atlas a, quand à elle, des influences orientales... elle repose aussi sur trois gammes : « Bayati », « Sabah » et enfin « Rast ». Les styles qui sont été les plus répondus dans ces régions avant les années 60 sont : Au Rif : Le folklore Aarfa (par la suite appelé Reggada en 1980), composé de chant individuel et collectifs avec des danses suggérant le combat. Au Moyen Atlas : L'Ahidouss et l'art des Cheikhats (chanteuses et danseuses aux moeurs libérés, et qualités vocale spécifiques). Au Souss : L'Ahwach et l'art des Rways ; des poètes et des chanteurs, leur poésie exalte la beauté et la grâce féminine, loue Allah et son prophète, chante l'amour et &eacu...

« Musique berbère dans les années 60 - 70 La ville d’Agadir a connu pendant les années 6à une nouvelle génération des musiciens Amazighe ; à cette époque, les groupes musicaux anglo-saxon tel que les Beatles, mais aussi Marocain (Nass El Ghiwane, Jil Jilala… etc) imposaient leurs rythmes, ainsi que la grande volonté qu’avait ces jeunes de Souss pour inventer de nouvelle formes d’expressions hors du cadre classique des « Rways », a donné naissance à une génération constituée de groupes musicaux, comme Ousmane, Izenzarène, Archache ou encore Oudadène .

Une rupture visible avec les « Rways », que ça soit au niveau de l’apparence physique et vestimentaire (longue chevelure et habits moderne), et au niveau des instruments de musique (le banjo détrône le ribab…).. »

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