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Quatrième Philippique Cicéron Extrait 12-16 (attaque contre Marc Antoine) Vous n'avez pas affaire, Quirites, à un homme criminel et scélérat, mais à une bête monstrueuse et répugnante.

Publié le 05/04/2015

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Quatrième Philippique Cicéron Extrait 12-16 (attaque contre Marc Antoine) Vous n'avez pas affaire, Quirites, à un homme criminel et scélérat, mais à une bête monstrueuse et répugnante. Puisqu'elle est tombée dans le piège il faut l'écraser, car, si elle en sort, il n'est pas de supplice que sa cruauté nous épargnera. Mais on la tient, on la presse, on la serre de près aujourd'hui avec les troupes que nous possédons déjà et bientôt avec celles que les nouveaux consuls vont lever dans peu de jours. Employez-vous à cette affaire, Quirites, comme vous le faites aujourd'hui. Jamais...

« paix ? peut-il en être question avec un homme dont la cruauté est incroyable et dont la loyauté est nulle ? [...] Si donc vous avez brisé Catilina grâce à ma vigilance, à l'autorité du sénat, à votre dévouement et à votre vaillance, ainsi, pour Antoine, vous apprendrez bientôt que son criminel brigandage, grâce à votre accord avec le sénat, le plus étroit qu'il y ait jamais eu, grâce au bonheur et à la vaillance de vos armées et de vos généraux, a été rapidement réprimé. Quant à moi, dans tout ce que mes soins, mes efforts, mes veilles, mon autorité, mes conseils pourront entreprendre et mener à bonne fin, je n'épargnerai rien de ce qui, à mon jugement, pourra intéresser votre liberté car, eu égard aux faveurs immenses que vous m'avez accordées, je ne puis sans crime agir autrement.. »

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