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Sandro Botticelli (fiche de culture générale)

Publié le 11/06/2011

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botticelli

Oeuvre abondante (plus de quatre vingts tableaux sûrs), mais part importante de l'atelier. Chronologie assez bien établie. Nous donnons les " oeuvres célèbres ".      ADORATION DES MAGES (National Gallery, Londres).  L'HOMME A LA MÉDAILLE (Offices, Florence).  LA VIERGE ET SAINT JEAN ENFANT (Louvre, Paris).  MADONE CHIGI (Gardner Museum, Boston).  LA VIERGE AU ROSIER (Offices, Florence).  1470 LA FERMETÉ (Offices, Florence).  LA MADONE DES CONVERTIES (Académie, Florence), prédelle dans la Collection Johnson de Philadelphie.  JUDITH ET HOLOPHÉRNE (Offices, Florence).  ADORATION DES MAGES DES MÉDICIS (Offices, Florence).  1477 ? LE PRINTEMPS (Offices, Florence).  1480 SAINT AUGUSTIN (fresque, Ognissanti, Florence).  1481 1482 TENTATION DU CHRIST ET SACRIFICE DES LÉPREUX. SCÈNES DE LA VIE DE MOISE. CHATIMENT DE CORÉ,  DATHAN ET ABIRON (fresques. Chapelle Sixtine, Vatican, Rome).  PALLAS ET LE CENTAURE (Officts, Florence).  MADONE DU MAGNIFICAT (Offices, Florence)  1486 GIOVANNA TORNABUONI ET LES GRACES. LORENZO TORNABUONI ET LES SCIENCES (fresques de la Villa Lemmi,  Louvre, Paris).  NAISSANCE DE VÉNUS (Offices, Florence).  MARS, VÉNUS ET LES AMOURS (National Gallery, Londres).  1487 MADONE A LA GRENADE (Offices, Florence).  MADONE DE SAINT BARNABÉ (Offices, Florence).  1488 1490 COURONNEMENT DE LA VIERGE (Offices, Florence).  COMMUNION DE SAINT JÉROME (Metropolitan Museum, New York).  PIETA (Pinacothèque, Munich).  LA CALOMNIE D'APELLE (Offices, Florence).  1501 NATIVITÉ (National Gallery, Londres).  MIRACLES DE SAINT ZANOBIE (National Gallery, Londres; Metropolitan Museum, New York ; Galerie, Dresde).

botticelli

« de Vénus contemplant Mars endormi (Londres), et la Pallas qui conduit le Centaure prisonnier (aux Offices).

Lesfresques allégoriques du Louvre, qui célèbrent les vertus des époux Lorenzo Tornabuoni et Giovanna degli Albizi(1486), nous sont parvenues mutilées ; les fresques mythologiques de l'Ospedaletto de Laurent le Magnifique ontété détruites ; la Pallas peinte pour le tournoi de 1474, une autre Pallas connue par une tapisserie du vicomte deBeaudreuil, un Bacchus admiré par Vasari, une Fortune pour le lit de Pierre de Médicis et bien d'autres tableauxprofanes ont été détruits sur les bûchers de Savonarole.

Pour les noces Pucci-Bini (1483), il composa quatre scènesdramatiques tirées de la nouvelle de Boccace : " Nastagio degli Onesti " exécutées par des aides, comme l'Histoired'Esther peinte dans son atelier par Filippino Lippi, à l'exception de la tragique Derelitta, qui est de la main même deBotticelli. Parmi les tableaux sacrés, ses " tondi " sont célèbres avec leurs madones voilées de douce tristesse, entouréesd'anges magnifiques chantant, jouant de la musique, portant des fleurs, des candélabres, les instruments de laPassion : compositions pleines de spiritualité et de grâce parmi lesquelles, en première place, la Madone duMagnificat (environ 1485) est peinte de profil avec l'Enfant qui l'aide à écrire un psaume au milieu des anges.

Nonmoins beaux sont les anges du Couronnement (1490), qui dansent une ronde céleste et jettent des fleurs, tandisqu'à leurs pieds surgissent quatre figures de saints, solennelles et pensives.

Un autre tableau d'autel complexe est laMadone de Saint-Barnabé.

Tous deux ont des prédelles historiées avec une exquise sensibilité. L'une des compositions les plus tragiques de Botticelli est la Pietà de Munich (environ 1498), où nous voyons leChrist inanimé sur les genoux de sa Mère qui s'est évanouie entre les bras de saint Jean, tandis que les saintesMaries pleurent sur la tête et les pieds du Rédempteur.

Il existe de ce tableau une version postérieure, plus recueillieet plus convulsive, au Musée PoldiPezzol. Des fresques, il reste à Florence le beau Saint Augustin à l'église des Ognissanti (1480) et la frémissanteAnnonciation (1481), endommagée elle aussi, qui était autrefois à San Martino.

Dans la chapelle Sixtine, il peignit(1481-1482) trois scènes étonnantes par leur expression dramatique, dans lesquelles il a représenté de nombreuxpersonnages de la cour de Sixte IV : les Tentations de Jésus au-dessus du Sacrifice du lépreux ; la Vie de Moïseavec l'épisode idyllique des Filles de Jethro ; la Punition de Coré, Dathan et Abiron révoltés contre la Loi.

Certainesdes figures de papes, entre les fenêtres, sont de Botticelli. Peu de portraits isolés de Botticelli valent ceux des peintures citées, car il préférait montrer ses personnages enaction.

Le plus beau est celui de l'Homme à la médaille, aux Offices (environ 1465). Après le supplice de Savonarole, l'esprit de Botticelli s'assombrit de plus en plus ; son art idyllique et pathétique muaau tragique.

Son dernier chef-d'oeuvre de caractère profane est la Calomnie d'Apelle, aux Offices (environ 1495),admirable par sa clarté narrative, son énergie dynamique, son élégance rythmique, sa délicatesse chromatique, etoù apparaît l'une des expressions les plus tragiques de l'art italien avec la figure du Remords.

Les scènes de la Vie deVirginia (Bergame) et de Lucrèce (Boston), peintes aux environs de 1498, sont pleines d'énergie violente etnerveuse. Au cours de ces années, douloureuses pour lui comme pour Florence, il se consacra à l'illustration de la DivineComédie (Berlin et Vatican), commentant chaque épisode par des dessins d'une grande finesse d'interprétation,toutefois sans savoir faire ressortir les figures dominantes ni trouver de composition synthétique, sauf dans leTriomphe de Béatrice.

C'est de 1501 qu'il faut dater la Nativité de Londres, lumineuse d'esprit mystique etsymbolique.

Dès lors, Botticelli, las et souffrant, ne peint plus que de petits tableaux avec une spiritualité de plus enplus douloureuse et une exaspération linéaire de plus en plus marquée, comme la Communion de saint Jérôme (New-York), le Christ au jardin des Oliviers dans la chapelle royale de Grenade, la vision symbolique de la Collection Foggoù la Madeleine implore convulsivement le Crucifié pour que Florence soit délivrée des fléaux qui l'accablent.

Sesdernières oeuvres, vers 1504, sont quatre scènes de la vie de saint Zénobius à Dresde, à Londres, à New-York, oùl'artiste, à son déclin, semble revenir à des formes et à des coloris élémentaires, les peuplant d'épisodes d'uneviolence dramatique extrême.

Les Madones et les tableaux d'autels des dernières années sont des oeuvres dedisciples, divers de manières et d'habileté.

L'oeuvre de Botticelli Oeuvre abondante (plus de quatre vingts tableaux sûrs), mais part importante de l'atelier.

Chronologie assez bienétablie.

Nous donnons les " oeuvres célèbres ". ADORATION DES MAGES (National Gallery, Londres).L'HOMME A LA MÉDAILLE (Offices, Florence).LA VIERGE ET SAINT JEAN ENFANT (Louvre, Paris).MADONE CHIGI (Gardner Museum, Boston).LA VIERGE AU ROSIER (Offices, Florence).1470 LA FERMETÉ (Offices, Florence).LA MADONE DES CONVERTIES (Académie, Florence), prédelle dans la Collection Johnson de Philadelphie.JUDITH ET HOLOPHÉRNE (Offices, Florence).ADORATION DES MAGES DES MÉDICIS (Offices, Florence).. »

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