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Sujet 2 : Qu’attendons-nous de la technique ?

Publié le 24/05/2023

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« Sujet 2 : Qu’attendons-nous de la technique ? Voir des foules de gens pressés qui attendent l’apparition d’un nouvel objet technique, console de jeu ou téléphone, ou entendre dire que dans quelques années un nouveau vaccin permettra d’éradiquer une maladie comme le sida montrent une attente concernant la technique chez l’homme moderne. Ou bien peut-on considérer qu’il est possible d’attendre de la technique ? mais alors peut-elle nous amener ce qui nous est utile ? Ou bien qu’est-ce qu’on attend alors de la technique ? Mais alors quel sens a cette utilité ? Mais qu’attendre donc de la technique ? Attendre, c’est se disposer à recevoir quelque chose qui est indépendant de nous.

C’est être attentif mais également passif.

Or, il paraît contradictoire de placer dans la technique une attente quelconque. En effet, la technique exige l’invention d’outils, la réflexion, le contraire même de l’attente. Les Hommes préhistoriques qui faisaient des kilomètres pour trouver du silex pour faire des armes. Autrement dit, la technique exige bien plutôt qu’on fasse, qu’on invente, qu’on crée à partir de nous-mêmes. Toutefois, la technique a des résultats, elle produit des effets, elle imprègne la vie de l’homme.

A ce moment, elle paraît bien être l’objet d’attentes ou d’une attente qu’il s’agit alors de déterminer. On peut donc se demander si cela a un sens d’attendre quoi que ce soit de la technique et alors quoi en attendre ou si au contraire le juste rapport à la technique est de ne rien en attendre du tout. Si la technique est inséparable à l’existence humaine, on ne peut rien en attendre, ou alors d’être ce qui donne les moyens de maîtriser la nature, ou seulement d’en attendre qu’elle ne puisse décider de ce qu’on doit viser. I.

La technique est-elle à disposition pour produire les effets que nous voulons souhaiter ? Qu’est-ce que la technique ? La technique désigne un savoir-faire qui use d’outils, eux-mêmes résultats d’un savoir-faire qui permet de produire des objets utiles.

Or, aussi loin qu’on remonte dans l’histoire des hommes, on trouve des outils, de sorte que la technique est la façon propre aux hommes de vivre. Les Hommes peuvent-ils vivre sans la technique ? On trouve des usages d’outils, voire quelques outils chez les autres êtres vivants, l’homme se distingue par la permanence de l’utilisation des outils pour vivre.

Les castors eux utilise le bois comme outils c’est une forme de technique.

Mais l’homme quant à lui n’abandonne jamais ses outils.

On ne peut donc rien attendre de la technique en ce sens que l’homme ne peut vivre qu’en usant de la technique.

Socrate : n’attendons pas de la technique qu’elle puisse résoudre les questions essentielles. N’y a-t-il pas des usages différents des outils qui dépendent des individus ? Chaque société dépend d’une certaine technique, c’est-à-dire de l’ensemble des objets qui constituent ses conditions d’existence.

Rousseau (18e siècle) fait remarquer que l’utilisation des outils dans les sociétés impliquait uniquement l’individu.

Il savait utiliser son outil.

Par contre, certaines inventions ont conduit à une dépendance des hommes les uns aux autres.

Il dit alors que l’esclavage et la misère aient suivi ces inventions.

Il vaut mieux voir les effets de certaines organisations techniques.

L’usage des techniques dépend de la société et non simplement de l’individu.

Quant à la société, elle existe dans l’usage de ses techniques qui lui donnent sa culture. II.

Quels sont les procédés pour user de la technique ? N’est-ce pas alors l’humanité qui peut attendre quelque chose de la technique ? On peut avec Bergson dans l’Évolution créatrice dire que les techniques seules définissent vraiment les âges humains et les époques.

En effet, l’intelligence humaine d’après Bergson est tournée vers la fabrication d’outils, et d’outils à en faire d’autres.

Depuis nous parlons de l’âge de la pierre taillée ou bien de l’âge du bronze.

Bergson imagine qu’on parlera ainsi de l’invention de la machine à vapeur.

La créativité, le progrès technique, c’est-à-dire l’amélioration de l’efficacité des objets techniques appartient à l’humanité qu’il propose de nommer plus justement homo faber qu’homo sapiens depuis Carl Linné.

Le rapport de l’homme à la technique n’est pas de l’ordre de l’attente mais du faire justement.

Et s’il y a progrès, il faut le comprendre au sens d’une complication du domaine de la technique. Des techniques existent-elles pour toutes sortes de fins possibles ? La technique est comme un impératif pour l’homme selon Kant.

Elle est comme une règle qui s’impose.

La technique se situe dans les impératifs, c’est-à-dire ceux qui pensent d’abord qu’une fin soit voulue.

Kant du point de vue des impératifs, il n’y a pas de différence entre le médecin qui soigne.... »

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