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TROIS  POINTS POUR DEFINIR LA GESTUALITE HUMAINE ET LANGUES DES SIGNES (entre continuum et variations)

Publié le 20/12/2010

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On peut souligner que la gestuelle n’est pas synthétique, et que les LS ne sont pas plus analytiques, les deux extrémités du continuum partagent les mêmes conditions d’émergence d’une compositionnalité des éléments en présence dans le geste. Quatre paramètres manuels porteurs de sens dans la LSF et es langues des signes émergentes existent aussi de manière obligatoire pour la gestuelle : emplacement, orientation, configuration et le  mouvement.

« Les SGI (où le corps n'adhère pas au monde) sont des unités gestuelles non standardisées. SGI vs Pantomime : Dans la pantomime, il y a maintien d'une globalité du corps pour exprimer le monde, alors quede pour les SGI , il y a exploitation d'un morcellement corporel pour exprimer le monde. Quelques règles des structures de grande iconicité, trois principaux transferts : -Les transferts de taille et de forme (TTF),-Les transferts situationnels (TS),-Les transferts personnels (TP) Certains signes lexicalisés ont ressortir de fortes similitudes entre les LS, surtout au niveau des paramètres nonmanuels : le regard orienté vers l'interlocuteur, le buste positionné face à l'interlocuteur, le signe labialisé et laproduction est effectuée avec une durée plus rapide que pour une SGI. Sémiogenèse des LS : de l'iconicisation de l'expérience à l'émergence et à la stabilisation des signes : L'étude des LSE dans le cadre du modèle sémiogénétique (Cuxac 2000), a permis de nous donner une vision, ensynchronie, de ce qu'ont été les premiers stades d'évolution des LS.

Des études sur les LSE (Kendon 1980 ; Yau1992 ;Morford 1996 ; Goldin-Meadow 2003 ; Fusellier-Souza 2001, 2004,2006) ont montré que les individus sourdsvivant exclusivement en environnement entendant mettent en œuvre des stratégies communicationnelles communesfondées sur une iconicisation de l'expérience.

L'analyse du fonctionnement de ce processus à souligner l'évidenceque certains procédés linguistiques sont à l'origine des conditions d'émergence des LS à la fois similaires (individusourd en interaction avec un entendant) et spécifiques à l'environnement familial et socioculturel.

De cette analyseen ressort une typologie des signes qui se repose sur quatre grandes catégories fonctionnelles : 1/ unités lexicalesstabilisées, 2/ unités gestuelles de GI, 3/ pointages et 4/ unités gestuelles en lien avec la gestualité brésilienne. Incidence de la gestualité naturelle dans l'évolution et structuration des LS émergentes : l'enfant sourd, né dansune communauté d'entendants [en Afrique], subit moins l'isolement, que peuvent éprouver les sourds de France oud'autres pays ayant perdu leur tradition orale. L'intégration sociale et la nature des échanges avec l'entourage sont en fait déterminantes dans la qualité et laquantité du répertoire des signes de chaque LSE. COMMENTAIRE : Au regard des différents points que nous avons pu évoquer ci-dessus, concernant l'article des auteurs Dominique Boutet, Marie-Anne Sallandre et Ivani Fusellier-Souza sur l'article « Gestualité humaine et langues des signes : entre continuum et variations » de mars 2010 , nous pouvons relever certains éléments, qui ne manquent pas de pertinences et qui ont à mes yeux une importance essentielle pour comprendre la LS(f). En effet j'ai été éclairée sur la différence notoire qu'il y avait entre la pantomime et les SGI.

Bien qu'il nousait été expliqué que le recours à la communication par l'un ou l'autre est opposé, je vois par là le fait que « Dans la pantomime, il y a maintien d'une globalité du corps pour exprimer le monde, alors que de pour les SGI , il y a exploitation d'un morcellement corporel pour exprimer le monde » , il me semble important de rajouter que leur différence est accentué véritablement à cause de la fonction de l'une et l'autre.

Nous avons vu que l'histoire de lapantomime et sa définition a une empreinte historique (ou historiquement marquée). Son existence et son invention (à travers plusieurs mimes célèbres comme Joel Chalude ou James Thierrée) de mon point de vue, repose surl'exutoire par lequel l'être humain à besoin de représenter (mimer) certains gestes concrets et notions abstraites dela vie quotidienne.

Cela relève d'une capacité artistique, de caractériser ou bien encore de caricaturer notreenvironnement.

Les SGI, à l'opposé, font partie de l'expression langagière en LS, sont donc utiliser pourcommuniquer avec les autres, en transmettant et en recevant ainsi des informations (entre locuteur etinterlocuteur) pour un bon déroulement communautaire. Bien que cette dernière soit iconique elle n'a pas pour but « d'amuser la galerie ».

Néanmoins comme dans toussystèmes de langage il existe des codes court, iconique, d'interjections qui ont pour fonction de nous donner des informations qui peuvent être capitales voir vitales.

Dans certaine civilisation par exemple : ATTENTION DANGER est caractérisé visuellement par un panneau rouge pour le code la route, ELECTRICITE DANGER MORTEL sur les voies ferrées par un panneau jaune.

Ainsi, les SGI sont une forme de panneaux dans la langue des signes pourcertaines expressions.

Pour ne citer qu'un exemple, dans le genre narratif (compte pour enfant, explication d'un événement passé) les SGI représentent en LSF autour de 65 % du total des unités du discours et 25 % du total des unités dans le genre explicatif (Sallandre 2003). Pour finir sur ce point, même si il convient que les pantomimes et les SGI partagent un support identique (le corpshumain) elles n'en ont pas moins des buts disjoints: les premières apparaissent pour l'art, un métier, une passion quise présentent sous une certaines formes esthétiques : exagération de certains mouvements pour décrire la montéed'une marche d'escalier (mime Marceau) alors que les secondes sont des éléments complémentaires à la LS, dont le. »

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