Tulsîdâs 1532 ?
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
serait un homme tout différent.
Ces mots déterminèrent une crise dans sa vie ; ils
l'incitèrent à rechercher Dieu et à se détacher des biens de ce monde.
Il finit par
abandonner sa maison, vint à Bénarès, puis à Ayodhyâ où il commença une partie de son
Râmacaritamânas .
Après de longs pèlerinages, il se fixa à Bénarès pour achever son
ouvrage.
Il serait mort en 1623, âgé de quatre-vingts ans, célèbre et admiré, après une
longue vie d'intense activité littéraire et de joie suprême acquise dans la recherche de ce
Dieu unique qui constitue le thème central de sa dévotion.
Au moment où il apparaît, la langue littéraire se renouvelait au contact du parler
populaire.
Sûrdâs (1483-1563) usait du langage populaire de la région de Braj, qui allait
devenir le mode d'expression, musical et littérairement affiné, des poètes zélateurs de
Krichna.
Le dialecte oriental Avadhi s'imposait d'autre part comme langue littéraire,
développé surtout par les poètes musulmans, tels que Jâyasi, auteur du Padmâvati .
Tulsîdâs, qui trouva deux langues littéraires florissantes dans sa province, adopta
principalement l'Avadhi.
C'est la langue dans laquelle est écrit le Râmacaritamânas , ce sera
celle des chantres de la vie de Râma.
Tulsîdâs héritait en outre une riche variété de styles prosodiques.
Il emploie abondamment
le “ Dohâ ” et le “ Caupâî ”, à l'instar de Jâyasi.
Popularisés par la récitation, les
“ Caupâîs ” apparaissent comme particulièrement représentatifs de son œ uvre, au point
que le Râmâyana (Râmacaritamânas) est connu sous le nom de “ Caupâî Râmâyana ”.
Le “ Caupâî ” (quatrain) est un groupe de quatre vers de seize “ mâtrâs ”, rimant deux par
deux.
La dernière syllabe de chaque “ pada ” (vers) est en général longue.
Le “ Dohâ ” (distique) est un groupe de deux “ padas ” (vers) de vingt-quatre “ matras ”
chacun ; les deux vers riment entre eux.
Chaque “ pada ” se divise en deux “ caranas ” sans
césure marquée.
Les “ caranas ” 1 et 3 sont plus longs que les “ caranas ” 2 et 4 ; ce sont ces
derniers qui riment entre eux.
Des très nombreuses œ uvres attribuées à Tulsîdâs, douze ou treize paraissent pouvoir être
tenues pour authentiquement de sa composition, encore avance-t-on que les quatre
premières de ses œ uvres “ mineures ” ne seraient pas de sa plume, vu certaines différences
de style.
C’est le Râmacaritamânas qui est considéré comme le chef-d' œ uvre de Tulsîdâs et qui
s'associe le plus étroitement à son nom.
Le Râmacaritamânas (Le Lac de la vie de Râma) ou
Râmâyana (La Marche de Râma) mérite indubitablement d'être rangé à côté des plus
admirables classiques de l'humanité.
C'est une œ uvre typique de la littérature hindî.
Inspiré de l'histoire de Râma écrite en sanscrit par Vâlmiki et de diverses œ uvres
postérieures, le Râmacaritamânas a établi à tout jamais la popularité de Râma dans l'Inde
septentrionale.
Tulsîdâs donne à Râmâ le caractère d'une incarnation de la divinité, selon
la tradition de l'Adhyâtmarâmâyana.
Dans le prologue d'un des sept livres de son
ouvrage, Tulsîdâs paie un tribut à ses prédécesseurs ; l'extrême dévotion qui l'inspire le
rend du reste excessivement modeste dans ses prologues..
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