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Y aurait-il, en France, des raisons importantes qui pourraient pousser le gouvernement à dépénaliser l'usage de certaines drogues, et dans quelle mesure ?

Publié le 18/08/2012

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Parmi les effets a long termes, on note que :  -En cas de consommation régulière et fréquente, la concentration, la capacité d'apprentissage, la mémoire a court terme et la capacité de conduire sont toutes fortement affectées, et peuvent être perturbées encore pendant 24 heures après la consommation.  -Le cannabis est très nocif pour le système pulmonaire car il le rempli de 3 fois plus de goudrons et 5 fois plus de monoxyde de carbone que la cigarette. Cette nocivité n’est cependant pas l’unique cause des cancers car la consommation de cannabis est souvent moins fréquente que celle de la cigarette, et est très souvent accompagnée de tabac (joints).  -Les effets néfastes du cannabis apparaissent le plus souvent après plusieurs années de consommation. Le THC atteint particulièrement les poumons, les organes sexuels et les neurones.  -Avec une augmentation de la dose, les consommateurs font l'objet d'hallucinations, de paranoïa et ont des sensations plus fréquentes de panique. Les symptômes précédemment évoqués s'aggravent chez les personnes souffrant de problèmes psychiatrique et plus particulièrement de schizophrénie.  De plus, on note parmi les risques du cannabis des risques « mentaux « tels que l’apparition de symptômes anxieux voire de crises panique. Ces derniers représentent d’ailleurs la complication psychiatrique la plus fréquente du cannabis, rapportée par au moins un quart des usagers .  Ces épisodes se caractérisent par la survenue brutale d’une anxiété très intense, avec la peur de devenir fou, de perdre le contrôle ou de mourir. L’impression de danger imminent est augmentée par des signes physiques tels que des palpitations, des vertiges, une sensation d’étouffement. Des impressions que l’environnement ou soi-même deviennent irréels peuvent également être présentes. 

« Henrion, président du collège scientifique de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies.Le premier document (voir ci-après) regroupe divers témoignages de lycéens lyonnais qui donnent leur avis sur la question d'une dépénalisation expérimentale de laconsommation de cannabis, interrogés par le comité de la consultation nationale des jeunes.On remarque que la majorité de ces jeunes seraient pour un essai de légalisation du cannabis.

Les arguments évoqués sont généralement plausibles et justifiés.

Onnote par exemple la comparaison entre le cannabis et l'alcool ou le tabac, qui sont aussi des drogues considérées comme « peu nocives » si on les consommeuniquement de temps en temps.

De plus, tant que le cannabis est illicite, il faut passer par des dealers pour s'en procurer et ces derniers peuvent inciter leurs acheteursà consommer d'autres drogues plus dangereuses.

De plus, chaque euro donné à un dealer est un euro « perdu » pour l'Etat.

Ainsi, avec une légalisation du cannabis,les dealers perdraient de leur clientèle et la vente privée serait probablement vouée à disparaître. Le second document, quant à lui, nous rapporte les pensées de Roger Henrion sur le sujet de la dépénalisation du cannabis.

Selon lui, « la loi n'est plus adaptée ».En effet, on remarque que ce dernier souhaiterait une modification de la loi sans pour autant qu'elle devienne trop laxiste.Il affirme que « la demande s'amplifie » et que la loi de 1970 « n'a pas empêché l'augmentation du nombre des consommateurs occasionnels ni celles des toxicomanesdépendants » , ceci allant de paire avec la croissance considérable des sources de productions de cannabis, notamment en Europe de l'Est.Sa vision du fait est telle qu'il aimerait que « l'on admette qu'il existe une consommation de drogues dans notre pays » et qu'il faudrait essayer d'endiguer cephénomène en développant « une prévention intelligente et efficace sans pour autant tolérer trafic, délinquance et nuisances.

»Enfin, il nous parle de « solutions alternatives », proposées par diverses personnes (dont le docteur Ghysel en 1994), et qu'il semble approuver.

Ces dernièresenvisagent la dépénalisation de l'usage du cannabis (voire de toutes les drogues) dans le cadre privé, sans nuire à autrui, ceci accompagné d'une réglementationprécise et stricte.Il affirme enfin que «leur propos n'est pas laxiste, il est pragmatique » , ce qui montre qu'il est convaincu de ce qu'il avance. II) Effets nefastes Par définition une drogue est une substance (le plus souvent illicite) qui nuit à la santé de son consommateur.

Cette dernière peut également affecter le moral et lecadre social de son consommateur.

Une drogue entraine, généralement, une dépendance physique et psychique chez le consommateur.

On connait de nombreusesdrogues plus ou moins dangereuses les unes des autres.

Dans la vie de tous les jours beaucoup de personnes consomment des drogues, tel que l'alcool ou la caféine.En effet, cette dernière est considéré comme une drogue, car ses caractéristiques rentrent dans le cadre de la définition de cette dernière.

Elle crée une dépendance etpeut nuire a la santé du consommateur.

Cependant, la différence entre la caféine et d' autres drogues comme le cannabis réside dans le fait qu' une consommation plusimportante de ces dernières peut entraîner d'avantage de problèmes et ceux-ci sur divers plans (santé, moral, social) .

En France, il existe plusieurs drogues en ventelégale : caféine, alcool, tabac…Le tabac est en effet considéré comme une drogue, c'est d'ailleurs la plus consommée et la plus meurtrière au monde.Découvert au XVII siècle, le tabac est, aujourd'hui, énormément consommé dans le monde (1.3 milliard de consommateurs en 2010).Il fut d'abord utilisé pourcombattre le stress et aujourd'hui on le fume le plus souvent par nécessité (dépendance) voire par envie.

De toutes les drogues, le tabac est la plus meurtrière (5millions de morts dans le monde chaque année).

Il provoque de nombreuses maladies, notamment des cancers le plus souvent incurables ( poumons, vessie,gorge …).Dans le cadre de notre étude sur les effets néfastes des drogues, nous prendrons comme principale exemple le cannabis.On remarque deux sortes d'effets nefastes sur la santé à la suite d'une consommation de cannabis : les effets à court terme et à long terme.Parmi les effets a court terme on note des rougeurs de l'œil, un rire spontané, des somnolences, une augmentation de l'appétit, une légère paranoïa ou anxiété, despaniques légères, un temps de réaction plus long, une lègère perte de mémoire à court terme, une augmentation du rythme cardiaque et/ou une baisse de la tensionartérielle (pouvant causer des évanouissements), un assèchement des muqueuses buccales, une irritation des voies respiratoires, des hallucinations ou « pseudo-hallucinations », des douleurs abdominales ou encore des sueurs froides. Parmi les effets a long termes, on note que :-En cas de consommation régulière et fréquente, la concentration, la capacité d'apprentissage, la mémoire a court terme et la capacité de conduire sont toutesfortement affectées, et peuvent être perturbées encore pendant 24 heures après la consommation.-Le cannabis est très nocif pour le système pulmonaire car il le rempli de 3 fois plus de goudrons et 5 fois plus de monoxyde de carbone que la cigarette.

Cettenocivité n'est cependant pas l'unique cause des cancers car la consommation de cannabis est souvent moins fréquente que celle de la cigarette, et est très souventaccompagnée de tabac (joints).-Les effets néfastes du cannabis apparaissent le plus souvent après plusieurs années de consommation.

Le THC atteint particulièrement les poumons, les organessexuels et les neurones.-Avec une augmentation de la dose, les consommateurs font l'objet d'hallucinations, de paranoïa et ont des sensations plus fréquentes de panique.

Les symptômesprécédemment évoqués s'aggravent chez les personnes souffrant de problèmes psychiatrique et plus particulièrement de schizophrénie.De plus, on note parmi les risques du cannabis des risques « mentaux » tels que l'apparition de symptômes anxieux voire de crises panique.

Ces derniers représententd'ailleurs la complication psychiatrique la plus fréquente du cannabis, rapportée par au moins un quart des usagers .Ces épisodes se caractérisent par la survenue brutale d'une anxiété très intense, avec la peur de devenir fou, de perdre le contrôle ou de mourir.

L'impression dedanger imminent est augmentée par des signes physiques tels que des palpitations, des vertiges, une sensation d'étouffement.

Des impressions que l'environnement ousoi-même deviennent irréels peuvent également être présentes.Ces épisodes peuvent apparaître lors d'une première consommation ou bien d'un usage chronique.

Ils sont spontanément résolutifs, et, malgré leur caractère trèsimpressionnant, ne nécessitent aucun autre traitement que de la « réassurance ».De telles attaques de panique sont souvent marquantes, et ceux qui les ont expérimentées tendent à ne pas poursuivre l'usage de cannabis.

Le risque à long terme estl'apparition d'une anxiété anticipatoire durable (peur de refaire un autre épisode) rentrant dans le cadre d'un trouble chronique dénommé « trouble panique », qui va,lui, nécessiter une prise en charge spécifique.Enfin, il n'existe pas encore aujourd'hui de preuves « réelles » de la nocivité sociale du cannabis.

En effet, on remarque même que certaines personnes consomment cedernier dans le cadre de fêtes ou entre amis, ce qui pourrait laisser penser que le cannabis favorise les relations sociales.Les problèmes sociaux constatés chez les usagers du cannabis sont plus généralement groupés autour des jeunes qui entretiennent alors des relations plus distantesenvers leur entourage et notemment leurs parents. III) Effets thérapeutiques De part le monde, on trouve de nombreuses substances classées stupéfiantes qui ont un usage médical et qui entrent dans la composition de certains médicaments : lamorphine fabriquée à partir du pavot à opium dans le traitement de la douleur, la cocaïne préconisée dans le passé comme anesthésiant, etc.Utilisé depuis l'Antiquité, le cannabis était présent dans de nombreuses préparations pharmaceutiques jusque dans les années 1930.

Toutefois, les progrès desmédicaments ont conduits à son retrait progressif et ses effets thérapeutiques sont apparus trop faibles au regard des effets secondaires indésirables sur le systèmenerveux central.Aujourd'hui, certains pays admettent son utilisation thérapeutique, le plus souvent sous forme de médicament, en complément d'un traitement médical classique, pourses propriétés anti-douleurs au bénéfice de certains patients qui ne supportent pas les prescriptions habituelles (par exemple anti-vomitifs dans les traitements des. »

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