ABRÉAGIR, verbe transitif.

ABRÉAGIR, verbe transitif.  

PSYCHANALYSE.  

A.—  Emploi intransitif.  [En parlant d'une personne]  Faire une abréaction : 

Ø 1. Breuer et Freud s'attachent à distinguer les différentes sortes de conditions qui ne permettent pas au sujet d'abréagir.

Vocabulaire de la psychanalyse (JEAN LAPLANCHE, JEAN-BAPTISTE PONTALIS), 1967, au mot abréaction. 

B.—  Emploi transitif.  [Le sujet est une personne, l'objet désigne un complexe, un état pathologique]  Se libérer de quelque chose par une abréaction : 

Ø 2.... dans la névrose traumatique, malgré l'angoisse, malgré la douleur, et contrairement au principe de plaisir, l'expérience douloureuse se répète dans les rêves pour que l'excitation envahissante puisse se déverser. C'est la tendance à la répétition. On répète le même malheur pour « abréagir » la réponse qu'on n'a pas terminée.

MARYSE CHOISY, Qu'est-ce que la psychanalyse?,  1950, page 32. 

Ø 3. C'est dans le langage que l'homme trouve un substitut grâce auquel l'affect peut être abréagi presque de la même manière.

Sigmund Freud (Vocabulaire de la psychanalyse (JEAN LAPLANCHE, JEAN-BAPTISTE PONTALIS 1967, au mot abréaction. ). 

Remarque : Comme le montre l'exemple 3, abréagir s'emploie également au passif.