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ABRIER, ABREYER, verbe transitif.

Publié le 27/09/2015

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ABRIER, ABREYER, verbe transitif.  

A.—  Vieux.  Abriter : 

Ø 1. Abrié ou mieux abrité : même sens.

ABBÉ CLAUDE-MARIE GATTEL, Nouveau dictionnaire portatif de la langue française,  1797. 

Remarque : Le mot dans ce sens n'est plus usité au XXe.  siècle, excepté comme régionalisme ou comme mot de patois : 

Ø 2. En beaucoup de provinces, surtout en Normandie, on dit encore vulgairement abrier pour couvrir et s'abrier pour se mettre à couvert.

Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE)  1845. 

Ø 3. Abrier (ou Abérier) verbe ancien —  Abriter, couvrir. —  (...) —  Mouman, vins donc m'abrier.

Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de l'Anjou (ANATOLE-JOSEPH VERRIER, RENÉ ONILLION)  tome 1 1908, page 7. 

Ø 4. Abrier. Abriter et surtout couvrir. Être bien abrié au lit; abrier le feu (c'est-à-dire couvrir le feu).

JACQUES-MARIE ROUGÉ, Le Folklore de la Touraine,  1931. 

B.—  Emplois techniques. 

—  HORTICULTURE.  vieux.  Voir abriter. 

—  MARINE.   [En parlant d'une voile]  Empêcher le vent, en l'interceptant, de passer jusqu'à (une autre voile) : 

Ø 5. Les voiles de l'arrière abreyent celles de devant, quand le bâtiment est vent arrière.

Dictionnaire de l'Académie française, Compléments.  1842. 

Remarque : Cet emploi n'est plus guère en usage au XXe.  siècle (Encore usité selon Larousse du xxe. siècle en six volumes, vieux selon DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1946). 

 

 

 

 

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