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AC(C)OUF(F)LER (S'), (ACOUFLER, ACOUFFLER, ACCOUFLER, ACCOUFFLER) verbe pronominal.

Publié le 03/10/2015

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AC(C)OUF(F)LER (S'), (ACOUFLER, ACOUFFLER, ACCOUFLER, ACCOUFFLER) verbe pronominal.  

Régionalisme, argot populaire (Confer Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). \" S'accroupir, s'asseoir sur les talons, —  dans l'argot du peuple, qui a emprunté ce mot aux patois de Centre où l'on appelle couffles des balles de coton, sièges improvisés. \" (Alfred Delvau, Dictionnaire de la langue verte, 1867, page 5) : 

Ø 1. Monsieur referma la porte doucement, déposa sa serviette sur la grande table, près d'une pile de draps, et, venant à moi, il me prit les mains, les tapota. Sous la paupière battante, son oeil virait, comme celui d'une vieille poule, accouflée dans le soleil. Il était à mourir de rire.

OCTAVE MIRBEAU, Le Journal d'une femme de chambre,  1900. page 248. 

Ø 2. Vous avez entendu le son même de sa voix. Comme des petits frères vous vous êtes acouflés dans la chaleur, dans la tiédeur de son regard. Vous vous êtes abrités, vous vous êtes couverts à l'abri de la bonté de son regard. Sur vous-mêmes il eut pitié sur cette foule. Jésus, Jésus, nous serez-vous jamais ainsi présent.

CHARLES PÉGUY, Le Mystère de la charité de Jeanne-d'Arc 1910, page 50. 

Remarque : S'acoufler appelle l'image de la poule en train de couver (confer exemple 1), il est en relation avec être abrité, couvert (exemple 2). 

 

 

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