ALANGOURIR, ALANGOURER, verbe transitif.

ALANGOURIR, ALANGOURER, verbe transitif.  

Vieux ou régionalisme.  Rendre faible, languissant. 

—  Emploi pronominal.  Devenir faible, languissant et par extension s'abandonner à une langueur amoureuse : 

Ø Dès que j' m'assis, ej, m'alangoure, à croire que j'avas passer...

ROGER MARTIN DU GARD, La Gonfle,  1928, I, 6, page 1193. 

Remarque : 1. Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE  (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES  (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Nouveau Larousse illustré et Larousse du xxe.  siècle en six volumes renvoient à alanguir. 2. Sous la vedette alangourir, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE  (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845 donne un exemple :  \" Tout mon esprit s'alangoure, Du regard qu'il va mourant (Loys Le Caron). \"  La forme s'alangoure ne peut appartenir qu'au verbe s'alangourer et non au verbe s'alangourir. Toutefois Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), mentionne le même exemple et donne au verbe la forme s'alangourit qui appartient alors à la conjugaison normale de s'alangourir. (S')alangourer n'est enregistré dans aucun des dictionnaires consultés. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2.