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apanage n.

Publié le 22/04/2014

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apanage n. m. (anc. fr. apaner «donner du pain» et, par ext., «pourvoir en dotation», du lat. panis «pain»). 1. Possession territoriale que les souverains remettaient en fief à un prince du sang (seul l'aîné accédait à la couronne). V. Encycl. 2. Fig. Ce qui appartient en propre à qqun, à qqch., et qui a valeur de privilège. L'instruction n'est plus l'apanage d'une minorité. La jeunesse n'a pas l'apanage de la beauté. [«Apanage exclusif» est un pléonasme.] Encycl. L'apanage, créé par les premiers Capétiens, était destiné à prévenir le morcellement du domaine royal, mais il favorisa souvent la formation de grandes puissances féodales, dangereuses pour la monarchie. L'institution, supprimée à la Révolution, restaurée par Napoléon Ier en faveur de ses frères, en 1810, fut définitivement abolie après la chute de Louis-Philippe.

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