apanage n.
Publié le 22/04/2014
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apanage n. m. (anc. fr. apaner «donner du pain» et, par ext., «pourvoir en dotation», du lat. panis «pain»). 1. Possession territoriale que les souverains remettaient en fief à un prince du sang (seul l'aîné accédait à la couronne). V. Encycl. 2. Fig. Ce qui appartient en propre à qqun, à qqch., et qui a valeur de privilège. L'instruction n'est plus l'apanage d'une minorité. La jeunesse n'a pas l'apanage de la beauté. [«Apanage exclusif» est un pléonasme.] Encycl. L'apanage, créé par les premiers Capétiens, était destiné à prévenir le morcellement du domaine royal, mais il favorisa souvent la formation de grandes puissances féodales, dangereuses pour la monarchie. L'institution, supprimée à la Révolution, restaurée par Napoléon Ier en faveur de ses frères, en 1810, fut définitivement abolie après la chute de Louis-Philippe.
Liens utiles
- L'esprit religieux n'est-il que l'apanage des religions ?
- Sigismond de Luxembourg 1368-1437 Le second fils de l'empereur Charles IV reçut en apanage le Brandebourg en 1378.
- apanage, n .
- CHARLES VI LE FOL (3 décembre 1368-21 octobre 1422) Roi de France (1380-1422) Lorsque meurt son père Charles V, le Dauphin (titre qu'il est le premier des fils de roi à porter, car il a reçu en apanage le Dauphiné acquis par son père) n'a que douze ans.
- APANAGE, substantif masculin.