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APANAGER1, verbe transitif.

Publié le 22/10/2015

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APANAGER1, verbe transitif. A.— Pourvoir (quelqu'un ou un domaine) d'un apanage. Ce prince fut apanagé du duché de... (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 1. Cependant l'aliénation fut autorisée dans deux circonstances particulières, comme l'a prouvé Domat : 1o. lorsqu'on apanageoit un Fils de France; 2o. lorsqu'une guerre légitime forçoit la Couronne à des dépenses extraordinaires. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Discours et opinions, 1826, page 228. Ø 2. Consuelo (...) se disait en elle-même que, pour s'être laissé séduire par de tels madrigaux, la fameuse beauté du margraviat héréditaire de Bareith, apanagé de Culmbach, devait être une personne bien éventée, malgré ses titres, ses galanteries et ses années. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Consuelo, 1842-1843, page 353. — Rare. [Le sujet désigne une possession territoriale] Apanager quelque chose. Constituer l'apanage d'une maison... : Ø 3. En 1805, le frère de madame Claës mourut sans laisser d'enfants. La loi espagnole s'opposait à ce que la soeur succédât aux possessions territoriales qui apanageaient les titres de la maison... HONORÉ DE BALZAC, La Recherche de l'absolu, 1834, page 143. — ANCIEN DROIT FRANÇAIS et RÉGIONAL. Léguer ses biens à quelqu'un : Ø 4. «... Ah, ah, ah! j'en sais-t-i ed' bounn' histoire » ed' successes!... (mêm' que j'y ai conté celle ed' ce vieux qu'allait s'en r'tourner en terre sans avoir apanagé sa viell' femme, laquelle courit querir el' notaire, se guêmentant, et chamâillant son vieux à hue et à dia, afin qu'il fît emploi ed' son reste ed' forces pour dicter, coumme ça s' doit, ses volontés ed'vant témoin...). ROGER MARTIN DU GARD, La Gonfle, 1928, II, 5, page 1206. B.— Au figuré, rare. 1. Être apanagé de (quelque chose). En avoir l'apanage, le privilège : Ø 5. Nommerai-je ici quelques-unes de ces affections, soit douloureuses, soit hideuses, que nul n'esquive toutes et dont beaucoup d'entre nous sont largement apanagés, la peste, le choléra... etc.? AMÉDÉE POMMIER, De l'Athéisme et du déisme, 1857, page 50. 2. Caractériser une chose par une expression appropriée : Ø 6. Je reviens à ce mot de charognes dont l'élégance est incertaine et la suavité discutable, et qui ne s'emploie que très-rarement dans les salons catholiques; mais qui est l'unique pour exprimer ma pensée. Voudrait-on me dire de quel autre mot je peux faire usage pour qualifier et apanager suffisamment l'abomination que voici? LÉON BLOY, Journal, 1900, page 380.

« B.? Au figur?, rare.

1.

?tre apanag? de (quelque chose).

En avoir l'apanage, le privil?ge?: ? 5.

Nommerai-je ici quelques-unes de ces affections, soit douloureuses, soit hideuses, que nul n'esquive toutes et dont beaucoup d'entre nous sont largement apanag?s, la peste, le chol?ra...

etc.? AM?D?E POMMIER, De l'Ath?isme et du d?isme, 1857, page 50.

2.

Caract?riser une chose par une expression appropri?e?: ? 6.

Je reviens ? ce mot de charognes dont l'?l?gance est incertaine et la suavit? discutable, et qui ne s'emploie que tr?s-rarement dans les salons catholiques; mais qui est l'unique pour exprimer ma pens?e.

Voudrait-on me dire de quel autre mot je peux faire usage pour qualifier et apanager suffisamment l'abomination que voici? L?ON BLOY, Journal, 1900, page 380.. »

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