arc-en-ciel n.

arc-en-ciel n. m. [pl. arcs-en-ciel]. Phénomène météorologique en forme d'arc produit par la réfraction et la réflexion des rayons du Soleil dans les gouttes de pluie; visible à l'opposé du Soleil, l'arc-en-ciel présente les couleurs du prisme. On observe parfois deux arcs-en-ciel concentriques, le plus brillant étant à l'intérieur. Encycl. - GÉOPHYS. L'arc-en-ciel est un immense arc lumineux circulaire multicolore juxtaposant les couleurs irisées du spectre solaire. Dans sa forme la plus fréquente, le violet est à l'intérieur, puis viennent l'indigo, le bleu, le vert, le jaune, l'orangé et, enfin, le rouge à l'extérieur. L'arc-en-ciel se projette sur un horizon de nuages sombres accompagnés de précipitations tandis que le Soleil (ou la Lune, ou une source artificielle) se trouve derrière l'observateur. Le centre de l'arc est à l'extrémité de la ligne imaginaire passant par le Soleil et l'oeil de l'observateur. On peut apercevoir un anneau complet en s'élevant, en avion par exemple. Pour les anciens Grecs, l'arc-en-ciel est la divinité Iris, le chemin qui mène du ciel à la Terre. Aujourd'hui encore, les «irisations» sont les couleurs provenant de la décomposition de la lumière. L'explication du phénomène a été donnée au XVIIe s. par Descartes (qui a établi la théorie de la réfraction, c'est-à-dire la déviation des rayons lumineux au passage d'un milieu à un autre comme l'air et le verre ou l'air et l'eau) et Newton (qui a analysé, avec le prisme, la composition de la lumière naturelle). L'arc le plus fréquent provient d'une double réfraction et d'une réflexion des rayons solaires à l'intérieur des gouttes de pluie. La séparation des couleurs et l'intensité de la lumière réfléchie atteignent leur maximum quand la direction des rayons émergents fait avec celle de la lumière incidente un angle de 42 0C.