assolement n.

assolement n. m. Rotation des cultures*, qui a pour effet de stimuler l'activité biologique du sol. Encycl. L'assolement a connu quatre phases fondamentales: a) le système celtique irrégulier, ou système alternatif (vers la fin du IVe s.): on cultive une céréale sur une parcelle, puis on laisse s'établir un engazonnement naturel; b) l'assolement triennal primitif (VIe s.): le territoire du village est divisé en trois parties, ou soles, l'une avec céréales de printemps l'autre avec céréales d'automne et la troisième laissée en jachère, destinée au pacage du bétail; c) l'assolement triennal amélioré (XVIe s.): la jachère est remplacée par une culture de plantes fourragères. Les surfaces en céréales restent approximativement les mêmes. Parallèlement, le libre parcours du bétail sur la jachère disparaît. Le bétail est élevé et nourri toute l'année à l'étable. Plus tard, les cultures sarclées seront également introduites à la place de la jachère; d) l'assolement alterné se développe au XIXe s. sous l'influence de l'agronome anglais Thaer; il consiste à faire suivre dans la même sole des plantes aux exigences différentes, de façon à maintenir le sol dans les meilleures conditions biologiques.