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ASTICOTER, verbe transitif.

Publié le 27/10/2015

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ASTICOTER, verbe transitif. Familier. Agacer, irriter physiquement ou moralement un homme ou un animal par des taquineries ou des tracasseries insignifiantes mais fréquentes : Ø 1.... bien que madame se force pour être aimable, elle n'est sûrement pas à la coule, comme des fois j'en ai vu... Je la crois très méchante, très moucharde, très ronchonneuse; un sale caractère et un méchant coeur... Elle doit être, sans cesse, sur le dos des gens, à les asticoter de toutes les manières... et des « Savez-vous faire ceci? »... et des « Savez-vous faire cela? » ou bien encore : « Êtes-vous casseuse?... Êtes-vous soigneuse?... Avez-vous beaucoup de mémoire? Avez-vous beaucoup d'ordre » Ça n'en finit pas... Et aussi : « Êtes-vous très propre? »... OCTAVE MIRBEAU, Le Journal d'une femme de chambre, 1900, page 28. Ø 2. Des ondes alternées d'honnêteté et de rouerie, de gravité et de rigolade passaient sur son visage, sans arrêt. Et c'était vrai qu'il se sentait plus mobile qu'elle, pareil à un chien canaille qui fait des sauts autour d'une brebis, avec un goût merveilleux pour l'asticoter. HENRI DE MONTHERLANT, Les Jeunes filles, 1936, page 981. — Par extension. [Le complément désigne une chose] Tripoter sans cesse : Ø 3. Les hommes agités de passions passent leur temps à asticoter leurs boutonnières : ce rite forme le plus usité des dérivatifs... ALEXANDRE ARNOUX, Rêveries d'un policier amateur, 1945, page 121. Ø 4. Le conducteur asticotait le moteur pendant que les passagers impatientés descendaient... ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 27. Remarque : Une femme peut asticoter sa beauté (se refaire une « beauté » par touches successives) : Ø 5. Il s'abstenait de l'engueuler lorsque, chaque fois qu'il tournait la tête, elle en profitait pour chercher ses engins dans son sac, et asticoter sa beauté. HENRI DE MONTHERLANT, Les Lépreuses, 1939, page 1495. — Emploi pronominal. S'asticoter.. S'agacer, se harceler mutuellement sans raisons ni conséquences graves, se chamailler : Ø 6. Il ne me déplaît pas de les voir s'asticoter ainsi... Je les divise pour régner... Là est le secret de ma grandeur. HENRI MEILHAC, LUDOVIC HALÉVY, La Belle Hélène, 1865, II, 5, page 226. Ø 7. — En v'là des bêtises!... On s'asticote, mais on s'aime tout de même, pas vrai? Ça serait propre, de ne pas être d'accord entre soeurs. ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 206. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 38.

« engins dans son sac, et asticoter sa beaut?. HENRI DE MONTHERLANT, Les L?preuses, 1939, page 1495.

? Emploi pronominal.

S'asticoter..

S'agacer, se harceler mutuellement sans raisons ni cons?quences graves, se chamailler?: ? 6.

Il ne me d?pla?t pas de les voir s'asticoter ainsi...

Je les divise pour r?gner...

L? est le secret de ma grandeur. HENRI MEILHAC, LUDOVIC HAL?VY, La Belle H?l?ne, 1865, II, 5, page 226.

? 7.

? En v'l? des b?tises!...

On s'asticote, mais on s'aime tout de m?me, pas vrai? ?a serait propre, de ne pas ?tre d'accord entre soeurs. ?MILE ZOLA, La Terre, 1887, page 206.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 38.. »

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