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AVINÉ, -ÉE, adjectif.

Publié le 01/11/2015

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AVINÉ, -ÉE, adjectif. A.— [En parlant d'un objet : futaille, tonneau] Qui est imbibé de vin : Ø 1. Bientôt une outre au col allongé, au cuir noirci et aviné, circula parmi les convives. EUGÈNE SUE. Larousse du 19e, 1866). B.— Par extension. [En parlant d'une personne, d'un de ses attributs, ou de son comportement] Qui est en état d'ivresse ou troublé par l'ivresse. Regard aviné, yeux avinés; haleine avinée (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 2. Lorsqu'il [le vieillard] était ivre, il venait errer dans les cloîtres... appelant les moines dans ses déclamations avinées, et priant d'une voix lugubre devant les chapelles. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Un Hiver à Majorque, 1842, page 119. Ø 3. Nulle part donc vous ne rencontrez comme chez nous de ces gros fermiers cossus, ventrus, à la face avinée, à la sacoche bourrée d'argent, qui s'en viennent aux foires de campagne, y font grand bruit, y marchandent longuement, se disputent en criant, se tapent dans la main, braillent dans les cafés en jouant aux dominos, s'emplissent de viandes et d'eau-de-vie, boivent jusqu'à trente demi-tasses en un jour,... GUSTAVE FLAUBERT, Par les champs et par les grèves, 1848, page 284. — Familier. Il est aviné, c'est un corps aviné. " Se dit d'un homme qui a coutume de boire beaucoup " (Dictionnaire de l'Académie Française). Avoir les jambes avinées. " Chanceler sur ses jambes pour avoir trop bu " (Dictionnaire de l'Académie Française). — Au figuré. Démarche avinée. " La démarche d'un homme pris de vin ou qui semble pris de vin " (Dictionnaire de l'Académie Française). Souper aviné. Repas copieusement arrosé (confer Balzac, César Birotteau, 1837, page 81). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 76. Forme dérivée du verbe "aviner" aviner AVINER, verbe transitif. I.— Emploi transitif. VITICULTURE. Imbiber de vin chaud un récipient neuf destiné à contenir du vin, pour lui faire perdre le goût du bois. Aviner des cuves, des tonneaux (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). · Aviner une cuve. " Signifie aussi écraser le raisin à mesure qu'on la remplit " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). II.— Emploi pronominal. S'aviner.. Être imbibé de vin. A.— [Le sujet désigne un récipient et en particulier un tonneau] Ce tonneau s'avine facilement (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). B.— Par analogie. [Le sujet désigne une personne] Boire de façon immodérée. — Par métaphore : Ø C'est l'homme, le jouet de la dextre divine; Toujours mystifié, comme toujours surpris; Qui de sotte espérance éternelle s'avine; Et meurt sans se connaître, et sans avoir compris! ROBERT, COMTE DE MONTESQUIOU-FEZENSAC, Les Hortensias bleus, 1896, page 298.

« STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 76.

Forme d?riv?e du verbe "aviner" aviner AVINER, verbe transitif.

I.? Emploi transitif.

VITICULTURE.

Imbiber de vin chaud un r?cipient neuf destin? ? contenir du vin, pour lui faire perdre le go?t du bois.

Aviner des cuves, des tonneaux (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse)).

? Aviner une cuve.

" Signifie aussi ?craser le raisin ? mesure qu'on la remplit " (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse)).

II.? Emploi pronominal.

S'aviner..

?tre imbib? de vin.

A.? [Le sujet d?signe un r?cipient et en particulier un tonneau] Ce tonneau s'avine facilement (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse)).

B.? Par analogie.

[Le sujet d?signe une personne] Boire de fa?on immod?r?e.

? Par m?taphore?: ? C'est l'homme, le jouet de la dextre divine; Toujours mystifi?, comme toujours surpris; Qui de sotte esp?rance ?ternelle s'avine; Et meurt sans se conna?tre, et sans avoir compris! ROBERT, COMTE DE MONTESQUIOU-FEZENSAC, Les Hortensias bleus, 1896, page 298.. »

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