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AVITAILLER, verbe.

Publié le 01/11/2015

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AVITAILLER, verbe. I.— Emploi transitif direct, vieilli. Fournir à un navire, une place forte, un corps d'armée, ce qui est nécessaire à son bon état de fonctionnement (vivres, combustibles, etc.). Avitailler une flotte, une citadelle (Dictionnaire de l'Académie Française). Synonyme plus usité : ravitailler : Ø 1. Nous avons atteint... une cité... vaste, peuplée, bien gardée de fossés, abondamment avitaillée où pullulaient les marchands, les arches, les prêtres, les tâcherons, les artisans et les gourgandines. ALEXANDRE ARNOUX, Carnet de route du Juif errant, 1931, page 251. Remarque : 1. Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. et XXe. siècle à partir de Dictionnaire de l'Académie Française 1798. 2. Autre synonyme vieilli, employé essentiellement en parlant des vaisseaux avituailler (Dictionnaire de l'Académie Française 1798, Nouveau Larousse illustré). — Par métaphore. Synonymes : pourvoir, nourrir : Ø 2. Puberté, collège, solitude, prisons, aberrations, snobisme... Maigres pépinières, insuffisantes à engendrer et avitailler un vice nombreux, bien assis... GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Ces plaisirs, 1932, page 186. II.— Emploi pronominal. A.— Réfléchi. Se pourvoir de vivres. Les pêcheurs français « peuvent (...) s'avitailler et s'abriter dans tous les ports » (ALBERT BOYER, Les Pêches maritimes, 1967, page 88 ). B.— Passif [rare] Être approvisionné. Cette ville s'avitaille facilement (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). Remarque : Attesté en outre dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré.

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