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ballon n.

Publié le 28/04/2014

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ballon n. m. 1. Balle formée d'une vessie gonflable ronde ou ovale recouverte de cuir, utilisée dans plusieurs sports et jeux; grosse balle (généralement en caoutchouc). Jouer au ballon. / Fam. Le ballon ovale et le ballon rond: le rugby et le football. 2. Jouet généralement de forme sphérique, gonflé et souvent plus léger que l'air. Un lâcher de ballons. 3. Par anal. Manche ballon: manche très courte et de forme ronde. / Pneu* ballon. 4. CHIM. Vase de verre de forme sphérique et muni d'un col. / Cour. Verre à boire rond, à pied; son contenu. Boire un ballon de rouge. 5. Ballon d'oxygène: bouteille d'oxygène sous pression utilisée pour aider ou rétablir la respiration. 6. Syn. d'alcoo(l)test. 7. Syn. d'aérostat. Ballon libre (V. aérostat), dirigeable*, captif (V. Encycl.), stratosphérique (V. Encycl.) / Fig. Ballon d'essai: expérience destinée à connaître les réactions du public vis-à-vis d'un projet. 8. Qualité du danseur qui s'élève aisément en l'air et qui donne l'impression de rester suspendu dans le vide. Ce danseur a un ballon extraordinaire. Encycl. Ballon libre. Les hommes ont cherché très tôt à accomplir, à l'aide des ballons libres, des exploits sportifs. En 1913, un Allemand, Kaulen, établit le record de durée de vol, avec 87 heures; l'année suivante, un autre Allemand, Berliner, parcourut 3 527 km. Après la Première Guerre mondiale, James Gordon Bennett institua, pour récompenser les aérostiers ayant parcouru la plus longue distance, un trophée international, qui fut remporté à trois reprises par la Belgique (1922, 1923, 1924). Ensuite, Demuyter, un Belge, remporta six fois un prix fondé par un de ses compatriotes. Dans les années 30, ce sport se développa rapidement, mais son essor fut brisé pour longtemps par la Seconde Guerre mondiale. Actuellement, c'est aux États-Unis, en Allemagne et en Grande-Bretagne qu'il est le plus pratiqué, bien qu'il se développe de nouveau en France. Ses adeptes sont organisés en clubs et en associations nationales. Des rencontres internationales ont lieu régulièrement. L'une des compétitions les plus en vogue consiste, pour le pilote, à indiquer le point - situé à 8 km au moins du lieu de départ - où il compte atterrir. La précision de son atterrissage est évaluée en fonction de la distance parcourue. Il existe dix catégories de ballons, qui sont déterminées d'après la capacité des enveloppes. Ballon captif: ballon relié au sol par un câble; dans la nacelle prenait place un homme chargé d'observer l'ennemi. Il fut employé pour la première fois au siège de Maubeuge en juin 1794, et utilisé sporadiquement au XIXe s. Pendant la guerre de 1914-1918, il fut muni d'un treuil monté sur automobile, ce qui lui permettait de suivre le déplacement des troupes, et d'un téléphone grâce auquel l'observateur signalait les mouvements de l'ennemi et indiquait à son artillerie les objectifs à détruire. Jusqu'en 1940, la marine utilisait des ballons allongés, les saucisses, remorqués par un petit bâtiment. Ils furent aussi employés comme protection contre les avions volant à basse altitude: ils étaient alors le plus souvent reliés entre eux par des câbles afin de former une sorte de filet aérien. Le ballon captif a dû être abandonné à cause de sa trop grande vulnérabilité. Ballon stratosphérique: ballon-sonde emportant un ensemble d'instruments scientifiques à des altitudes pouvant atteindre 40 km. Les instruments sont destinés à l'étude de l'atmosphère (densité, température, composition chimique) ou à l'observation astronomique. Celle-ci est facilitée par l'absence presque totale de scintillation* et peut être étendue à l'infrarouge et à l'ultraviolet. En effet, la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone, opaques à l'infrarouge, occupent des altitudes inférieures; toutefois l'ozone, qui absorbe l'utraviolet, s'étend encore au-delà de 40 km. Le volume de ces ballons peut dépasser 105 m3; l'épaisseur de l'enveloppe est de l'ordre de 20 m.

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