bas adv.

bas adv. 1. À faible hauteur. Ce tableau est accroché trop bas. / À un niveau inférieur. Nous sommes descendus plus bas. Jeter* bas. Bas les masques! enlevez vos masques! Bas les pattes! baissez vos mains ou n'y touchez pas! Chapeau* bas! / Fig. Mettre, rabaisser qqun plus bas que terre: l'humilier. Mettre bas les armes: capituler, reconnaître sa défaite. Tomber bas: atteindre un niveau très bas (concrètement ou moralement). Le baromètre est tombé très bas. Il est tombé bas depuis son incarcération. Être (bien, très) bas: être en mauvaise santé (physique ou morale). / Par ext. Lire plus bas (dans un texte), plus loin. 2. D'une intensité faible ou, par ext., d'un ton grave. Parler (tout, très) bas. Instrument de musique qui descend bas. 3. Loc. verbale . Mettre bas: déposer, abandonner (qqch.). Absol. Accoucher (en parlant surtout des Vertébrés supérieurs). D Loc. adv. À bas: par terre (surtout au fig.). À bas! cri d'hostilité, de réprobation. En bas: vers le bas; au-dessous. Ici-bas: sur terre. Là-bas: plus ou moins loin. D Loc. prép. En bas de: vers le bas de; au-dessous de. [On évitera le tour pléonastique «descendre en bas» (mais descendre à la cave, au sous-sol est correct). / Les locutions au bas de et en bas de sont à peu près équivalentes: tomber au bas du lit ou en bas du lit. Seul en bas s'emploie adverbialement ou adjectivement: il s'est retrouvé tout en bas, la tête en bas. La locution prépositive à bas de est vieillie et se maintient surtout dans un contexte hippique: le cavalier est tombé à bas de son cheval.]