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boîte n.

Publié le 02/05/2014

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boîte n. f. A. Cour. 1. Récipient généralement fermé par un couvercle, servant à ranger des objets, à conserver des aliments. Une boîte à chaussures, à bijoux. Boîte à ouvrage, pour ranger les ustensiles de couture. Une boîte de petits pois. Des fruits en boîte, en conserve. 2. Contenu de ce récipient. Manger une boîte de sardines. 3. Spéc. Boîte à gants: vide-poches aménagé dans le tableau de bord d'une automobile. Boîte à idées, destinée à recueillir les suggestions du personnel d'une entreprise, des élèves d'une école, etc. / Boîtes à/aux lettres, destinée à l'expédition ou à la réception du courrier; ou fig., personne servant d'intermédiaire pour une communication clandestine. / Boîte à malice, à surprise, d'où surgit, dès qu'on l'ouvre, un objet bizarre ou surprenant, parfois monté sur ressort. Boîte à musique, qui contient un mécanisme produisant une mélodie. 4. Par anal. Boîte crânienne: ensemble des os qui renferment le cerveau. Boîte enseignante: appareil qui met en oeuvre un programme sur bandes enseignantes (rouleaux de papier contenant des informations, des exercices, etc.) et destiné à l'auto-instruction (remplacé par l'ordinateur). Boîte noire: appareil enregistreur, placé à bord d'un avion et destiné à restituer les principales données relatives au vol, en part. en cas d'accident. 5. Fig. Boîte de Pandore*: ce qui peut provoquer des catastrophes. / Fig. et fam. Mettre qqun en boîte: se moquer de lui, le mystifier. B. SC. ET TECHN. 1. Boîte de Pétri: récipient cylindrique, d'une hauteur de 1 à 3 cm pour un diamètre d'env. 10 cm, destiné à recevoir un milieu nutritif sur lequel peuvent se développer des micro-organismes (par ex. bactéries, champignons). 2. Ensemble de planches autour d'une poutre. / Pièce renfermant le mécanisme d'une crémone. / Espace rempli de ballast entre deux traverses d'une voie ferrée. / Boîte à noyaux: forme de bois, utilisée en fonderie. Boîte de coupe ou d'onglet: dispositif guidant l'outil lors de la coupe manuelle de pièces en bois ou en métal. Boîte de culasse: élément d'une arme à feu où glisse la culasse mobile. Boîte d'horloge: meuble contenant le mécanisme d'une horloge. 3. Boîte à feu: enceinte contenant le foyer d'une chaudière. Boîte à fumée: partie de la chaudière d'une locomotive à vapeur. Boîte à lumière: système employé pour le contrôle de profils. Boîte à vent: enceinte recevant de l'air soufflé, destiné à alimenter les tuyères d'un haut fourneau. Boîte à circulation: partie d'un échangeur destiné à distribuer un fluide. 4. Spéc. Nom donné à une grande variété de pièces creuses et généralement fermées, recevant des éléments de machines, des composants, électriques ou électroniques, ou des fluides. Boîte de bogie: boîtier renfermant l'axe d'un bogie ou d'un bissel. Boîte d'essieu: support (à rouleaux ou à coussinet) de l'extrémité d'un essieu, assorti d'un système de graissage. Boîte d'extrémité: logement fermé dans lequel aboutissent différentes canalisations électriques. Boîte de jonction ou de dérivation: logement protégé, utilisé pour la connexion de plusieurs câbles électriques. Boîte de soufflage: enceinte destinée à éteindre un arc électrique. Boîte de vitesses: mécanisme accessoire d'un moteur rotatif, permettant d'en faire varier le couple moteur et le régime, en fonction des conditions d'utilisation. V. Encycl. Encycl. - SC. ET TECHN.Une boîte de vitesses exploite la formule: couple × régime = constante, et permet, en partant d'une source motrice dont la puissance est donnée, d'obtenir différentes vitesses de rotation. Un exemple simple en est le changement de vitesse de la bicyclette, qui permet de choisir entre un couple élevé, lié à une vitesse lente, ou l'inverse. Lorsque le passage d'un régime à un autre doit se faire rapidement et en évitant les manipulations, il est judicieux de regrouper en un seul mécanisme tous les engrenages servant à établir les différentes combinaisons de vitesses. La boîte de vitesses, dont c'est le rôle, est devenue un important organe de commande de nombre de machines-outils, qui permet de régler soit une vitesse de translation, soit une vitesse de rotation. En automobile, on a découvert très tôt que la courbe de puissance d'un moteur à explosion n'était optimale qu'à un régime donné et qu'il était souhaitable que le moteur travaille toujours au voisinage de ce régime; or, les conditions d'emploi varient considérablement, tant en ce qui concerne la plage de vitesse que la résistance à vaincre, d'où la nécessité d'une adaptation. Les premières boîtes remontent à 1887 (Benz); dotées de trains épicycloïdaux, elles offraient deux vitesses avant et une arrière. Elles ont connu, sous une forme perfectionnée, une certaine extension aux États-Unis entre les deux guerres, où elles sont encore employées sur les voitures à transmission automatique (toutefois, elles ne permettent que trois vitesses avant). Une autre boîte, datant de 1894 (Daimler et Maybach) et utilisant un arbre de renvoi et des pignons coulissants, a équipé la majorité des voitures de 1900 à 1955; une version de ce modèle est aujourd'hui la plus utilisée. Elle comporte des engrenages toujours en prise à leur périphérie, mais dotés chacun d'un petit embrayage à crabot, qui les rend solidaires ou non de leur axe. Ces embrayages sont munis de dispositifs de synchronisation* à friction, qui facilitent le passage des vitesses, au prix toutefois d'une grande complexité. Ces boîtes ont généralement 4 ou 5 vitesses. La plupart des boîtes sont remplies d'huiles spéciales, ce qui leur confère une grande longévité, et sont dotées d'engrenages à dentures hélicoïdales, qui en réduisent le bruit de fonctionnement. Il existe un mécanisme, apparenté à la boîte de vitesses, qui offre l'avantage de permettre une variation continue de régime ou de couple: c'est le variateur, qui présente cependant l'inconvénient d'un faible rendement de transmission.

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