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BOUFFONNANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 05/11/2015

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BOUFFONNANT, -ANTE, participe présent et adjectif. I.— Participe présent de bouffonner* II.— Adjectif. A.— [En parlant d'une personne] Qui plaisante. Louis, nasillard et bouffonnant (PAUL CLAUDEL, Le Pain dur, 1918, III, 1, page 458 ). B.— [En parlant de l'expression d'une personne] Qui est ridicule. Des gestes, un ton bouffonnant(s); une voix bouffonnante. — [En parlant d'une oeuvre littéraire] Une ode bouffonnante (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Charles Demailly, 1860, page 128 ). Remarque : Le participe présent est attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), l'adjectif dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT ) Supplément 1970 avec la mention " littéraire " et dans Grand Larousse de la Langue française en six volumes, sans mention particulière. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 21. Forme dérivée du verbe "bouffonner" bouffonner BOUFFONNER, verbe. I.— Emploi intransitif. A.— Vieux. [Le sujet désigne un bouffon de cour] Amuser, distraire (confer bouffon I B). Il [le nain] avait à bouffonner sur ordre (MAURICE DRUON, Le Lis et le lion, 1960, page 49 ). B.— Par extension, le plus fréquemment. Plaisanter. Bouffonner sur les événements du jour : Ø 1. — ... Et il va com-man-der-en-chef-à la mer... commenta Fabrizio avec un sifflement d'admiration révérencieuse... Entre nous, il était tout de même temps que tu arrives. Que je te remette d'abord le bref du Saint-Siège, ajouta-t-il en cessant de bouffonner et en me tendant une enveloppe. JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 198. — Affecter un ridicule exagéré dans les actes et les paroles (confer parodier) : Ø 2. PREMIER PAGE, bouffonnant. — Nous, par la grâce de Dieu, sublime monarque, taratata taratata... HENRI DE MONTHERLANT, La Reine morte, 1942, II, 1er. tableau, 2, page 179. II.— Emploi transitif. Prendre quelque chose ou quelqu'un comme objet de plaisanterie ou de raillerie. A.— [L'objet désigne une personne] Synonyme : plaisanter quelqu'un. Des repris de boisson bouffonnaient ces filles (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 145 ). B.— [L'objet désigne une chose abstraite] L'étrange bouffon qui bouffonnait si bien la mort (CHARLES BAUDELAIRE, Petits poèmes en prose, 1867, page 133 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 18.

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Et il va com-man-der-en-chef-? la mer...

commenta Fabrizio avec un sifflement d'admiration r?v?rencieuse...

Entre nous, il ?tait tout de m?me temps que tu arrives.

Que je te remette d'abord le bref du Saint-Si?ge, ajouta-t-il en cessant de bouffonner et en me tendant une enveloppe. JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 198.

? Affecter un ridicule exag?r? dans les actes et les paroles (confer parodier)?: ? 2.

PREMIER PAGE, bouffonnant.

? Nous, par la gr?ce de Dieu, sublime monarque, taratata taratata... HENRI DE MONTHERLANT, La Reine morte, 1942, II, 1er.

tableau, 2, page 179.

II.? Emploi transitif.

Prendre quelque chose ou quelqu'un comme objet de plaisanterie ou de raillerie.

A.? [L'objet d?signe une personne] Synonyme?: plaisanter quelqu'un.

Des repris de boisson bouffonnaient ces filles (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 145 ).

B.? [L'objet d?signe une chose abstraite] L'?trange bouffon qui bouffonnait si bien la mort (CHARLES BAUDELAIRE, Petits po?mes en prose, 1867, page 133 ).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 18.. »

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